Category: Les actus Badabim

Retrouvez ici toutes les actus de l’application Badabim. Les coulisses, les nouveautés, les retours presse et utilisateurs…

  • Fortes chaleurs : la protection des enfants en première ligne 

    Fortes chaleurs : la protection des enfants en première ligne 

    Les fortes chaleurs peuvent gravement affecter les plus vulnérables : enfants, femmes enceintes, personnes âgées… Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités rappelle les bons gestes de protection pour les enfants face aux symptômes de la canicule. 

    Comment une bonne protection est indispensable pour prévenir les effets de la chaleur intense 

    L’exposition à des températures élevées constitue une menace sérieuse pour la santé, notamment pour les populations les plus vulnérables : personnes âgées, jeunes enfants, femmes enceintes, personnes en situation de handicap, celles souffrant de maladies chroniques ou prenant certains médicaments, ainsi que les personnes précaires. Afin de garantir une protection optimale contre les risques tels que la déshydratation ou le coup de chaleur, il est crucial d’adopter des gestes préventifs. Veillez à prendre toutes les mesures nécessaires dès les premiers signes de malaise, même s’ils semblent mineurs. La prévention est essentielle pour éviter des complications graves liées aux fortes chaleurs. 

    Les fortes chaleurs, c’est quoi ?  

    Un pic de chaleur se manifeste par une hausse intense de la température sur une courte période, généralement de 1 à 2 jours, ou par des températures élevées prolongées. En revanche, une canicule se distingue par des fortes chaleurs persistantes, de jour comme de nuit, pendant au moins trois jours consécutifs. Pour une meilleure protection et pour comprendre les effets sanitaires associés aux vagues de chaleur, consultez les informations détaillées disponibles sur le site du ministère de la Santé. Vous y trouverez des définitions claires et des conseils efficaces de protection contre les conditions climatiques extrêmes. 

    Les bons gestes pour rester en sécurité lorsque la température monte 

    Pendant les fortes chaleurs, il est crucial d’adopter les bons gestes pour assurer une protection optimale. Voici les recommandations essentielles : 

    • Restez dans des endroits frais. 
    • Buvez beaucoup d’eau ; pour les personnes à risque de fausses routes, préférez l’eau gélifiée ou pétillante. 
    • Évitez les boissons contenant beaucoup de caféine, comme le café et le thé, ainsi que les sodas très sucrés. 
    • Humidifiez votre corps pour rester frais. 
    • Fermez volets et fenêtres pour limiter la chaleur intérieure. 
    • Optez pour des activités légères. 
    • Évitez l’alcool et les produits glacés. 
    • Vérifiez régulièrement l’état des personnes vulnérables. 

    Surveillez également votre alimentation en fractionnant vos repas tout au long de la journée pour maintenir un équilibre nutritionnel. 

    Les symptômes à surveiller chez les tout-petits, femmes enceintes, séniors… 

    Lors des périodes de fortes chaleurs, plusieurs pathologies peuvent survenir, nécessitant une vigilance accrue. Les symptômes principaux incluent : 

    • Fatigue intense pouvant entraîner des étourdissements et un malaise. 
    • Crampes musculaires. 
    • Déshydratation. 
    • Constipation, perte de poids, hypotension artérielle et tachycardie. 

    Le corps peine à réguler sa température lorsqu’il fait chaud, ce qui peut engendrer des symptômes supplémentaires tels que : 

    • Peau chaude, rouge et sèche. 
    • Maux de tête. 
    • Nausées. 
    • Somnolence. 
    • Comportements agressifs inhabituels. 

    Pour assurer une protection efficace, il est crucial de reconnaître ces signes précoces et de prendre les mesures nécessaires pour éviter des complications graves liées à la montée de température. 

    Recommandations supplémentaires pour mieux affronter la canicule 

    Pour assurer une protection efficace contre la canicule et maintenir votre logement au frais, suivez ces conseils pratiques : 

    • Fermez les volets dès que le soleil frappe les fenêtres ou avant de partir le matin. Gardez les fenêtres fermées si la température extérieure est plus élevée que celle de l’intérieur. Si votre logement est exposé de plusieurs côtés, fermez les fenêtres du côté ensoleillé et ouvrez celles du côté ombragé pour favoriser les courants d’air. 
    • Utilisez un linge humide devant une fenêtre ouverte du côté ombragé pour rafraîchir l’air par évaporation. 
    • Ouvrez les fenêtres la nuit pour permettre à la chaleur accumulée de s’évacuer et créez des courants d’air. 
    • Employez des ventilateurs et brumisateurs, et placez un pain de glace ou des glaçons devant un ventilateur pour un effet rafraîchissant. 
    • Évitez d’utiliser des appareils produisant de la chaleur, comme les plaques chauffantes et le four. 
    • Installez des films anti-chaleur sur les vitres pour réduire jusqu’à 90 % des rayonnements solaires entrants. 

    Ces mesures de protection vous aideront à mieux gérer les effets de la canicule. 

    Enfants, personnes âgées, inaptes… quid des individus à risques ? 

    Le registre canicule est un outil essentiel pour assurer la protection des populations vulnérables lors des épisodes de fortes chaleurs. Ce service gratuit et confidentiel permet d’enregistrer les personnes qui souhaitent bénéficier d’une aide pendant ces périodes. Le fichier, mis à jour deux fois par an, vise à repérer les individus les plus à risque, tels que les enfants, les personnes âgées de 65 ans et plus, celles de plus de 60 ans inaptes au travail, ainsi que les adultes handicapés. Les bénéficiaires sont régulièrement contactés par les services municipaux pour vérifier leur bien-être et rappeler les conseils de protection contre la déshydratation. 

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    Source : Service public – www.service-public.fr – Publié le 23 juillet 2024 

  • Vacances : comment sécuriser les baignades d’été pour toute la famille ? 

    Vacances : comment sécuriser les baignades d’été pour toute la famille ? 

    Le risque de noyade touche tous les âges, mais c’est la première cause de mortalité accidentelle chez les enfants et les adultes de moins de 25 ans. C’est pourquoi Santé Publique France lance livre les recommandations essentielles pour des baignades d’été sécurisées pendant vos vacances. 

    Baignades d’été : les recommandations pour la sécurité des enfants 

    Pour assurer la sécurité des enfants lors des baignades d’été, une vigilance constante est indispensable. Les risques ne se limitent pas à la mer elle-même, mais aussi à ses abords. Les tout-petits doivent toujours être surveillés de près lorsqu’ils jouent sur le rivage. Si l’enfant entre dans l’eau, il est fortement recommandé qu’un adulte se baigne à ses côtés pour prévenir tout incident. Il est également crucial de désigner un adulte responsable pour chaque enfant durant les baignades d’été, garantissant ainsi une surveillance active et continue. Une baignade surveillée permet ainsi de profiter des plaisirs estivaux tout en assurant la sécurité des plus jeunes. 

    Les consignes de Santé Publique France pour les adultes  

    Les baignades d’été pour les adultes nécessite une attention particulière aux consignes de sécurité, selon Santé publique. Il est essentiel de respecter les recommandations et interdictions de baignade et de privilégier les zones surveillées par des sauveteurs professionnels. Avant de plonger, vérifiez toujours les conditions météorologiques et observez le drapeau de baignade près des postes de secours, qui reflète l’état de l’océan.

    Si vous ressentez une fatigue, des frissons, ou tout autre malaise, il est conseillé de différer votre baignade. De plus, évitez l’alcool avant de nager et informez un proche de vos intentions. Pour prévenir les chocs thermiques, baignez-vous progressivement en mouillant d’abord la tête, la nuque et le ventre. 

    Quelques préconisations supplémentaires pour des vacances à la mer plus sereines 

    Pour les jeunes enfants, deux dispositifs nationaux d’apprentissage de la natation sont en place : Aisance aquatique, destiné aux 4 à 6 ans, et J’apprends à nager, pour les 6 à 12 ans. 

    Lors des baignades d’été pendant les congés, la mer reste le lieu où les noyades mortelles sont les plus fréquentes, suivie par les cours d’eau, les piscines privées et les plans d’eau. Chez les adultes, la moitié des décès par noyade survient en mer, tandis qu’un tiers des noyades mortelles chez les mineurs se produit dans des piscines privées. Ces chiffres soulignent l’importance de la vigilance pendant les séjours à la plage. 

    Retrouvez nos précieux conseils pour des baignades d’été loin des dangers en suivant le compte X Badabim

    Source : Service public – www.service-public.fr – Publié le 14 août 2024 

  • Pass Colo : une aide pour rendre les colonies de vacances plus accessibles 

    Pass Colo : une aide pour rendre les colonies de vacances plus accessibles 

    Le Pass Colo, créé dans le cadre du Pacte des solidarités, est une aide de l’État pour rendre accessibles les colonies de vacances aux enfants de 11 ans. Les familles peuvent bénéficier d’un montant variable, selon leurs revenus, pour faciliter les départs des plus jeunes. 

    En quoi consiste le Pass Colo ? 

    Le dispositif Pass Colo vise à faciliter les départs en colonies de vacances pour les enfants de familles aux revenus modestes, soit celles gagnant moins de 4 000 euros par mois (ou ayant un quotient familial inférieur à 1 500 euros). Cette aide, dont le montant varie en fonction des revenus, est directement versée à l’organisateur du séjour labellisé Pass Colo. En appliquant le principe du tiers payant, le coût de cette subvention est immédiatement déduit du prix total du séjour. Ainsi, les ménages n’ont plus qu’à régler le solde restant. Le Pass Colo permet ainsi à tout enfant de profiter de vacances enrichissantes et accessibles. 

    Une aide pour faciliter les départs en villégiature  

    L’aide Pass Colo peut être complétée par diverses subventions afin de réduire le reste à charge des familles et lever les freins financiers aux départs en colonie. Les ménages peuvent bénéficier des aides des Caf, du dispositif “colos apprenantes“, des subventions des collectivités locales, des comités sociaux et économiques (CSE), de l’Agence nationale pour le Chèque-Vacances (ANCV) ou encore de la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Ces dispositifs cumulés permettent de diminuer considérablement les coûts pour les parents, rendant ainsi les camps d’été accessibles à un plus grand nombre d’enfants.  

    Les colonies de vacances, une opportunité pour lutter contre les inégalités dès l’enfance 

    Prévenir la pauvreté et lutter contre les inégalités dès l’enfance est un objectif central du Pacte des solidarités. Toutefois, les départs en vacances restent inégalitaires en France : 52 % des parents d’enfant de moins de 18 ans ont déjà renoncé à envoyer leurs enfants en congé d’été pour des raisons financières. Les colonies de vacances, grâce au dispositif Pass Colo, visent à combler cette lacune en rendant les séjours accessibles à davantage de familles. Le temps libre, s’il est bien exploité, offre des opportunités d’épanouissement pour chaque enfant. Ce dispositif d’aide joue un rôle clé dans la réduction de ces inégalités, permettant ainsi à chaque enfant de profiter de congés enrichissants. 

    Les intérêts des camps d’été pour les enfants 

    Les colonies offrent de nombreux avantages pour les enfants. Grâce à Pass Colo, les séjours deviennent accessibles à un plus grand nombre. Ces camps d’été aident les enfants à renforcer leur estime de soi, leur capacité d’expression, leur socialisation et leur adaptation, des compétences cruciales pour la rentrée scolaire. C’est aussi l’école de la solidarité, une occasion unique de se cultiver autrement, de pratiquer son sport favori en pleine nature, et de découvrir de nouvelles activités. Cette subvention permet ainsi à chaque enfant de vivre des expériences enrichissantes et de grandir dans un environnement stimulant et bienveillant. 

    Grâce à la subvention, les familles ont accès à des milliers de centres aérés 

    Le Pass Colo ouvre la porte à des aventures collectives, des rencontres inattendues, et des découvertes enrichissantes pour chaque enfant. Ces séjours sont basés sur le jeu et l’entraide, offrant un cadre propice à l’apprentissage et à l’épanouissement. Grâce à ce dispositif, les familles peuvent accéder à des milliers de centres aérés, où des activités variées sont encadrées par des animateurs et intervenants qualifiés. Ce dispositif permet ainsi à chaque enfant de vivre des expériences uniques et formatrices, tout en soulageant les parents du poids financier. Le Pass Colo transforme les congés d’été en une opportunité accessible pour tous les ménages, favorisant le développement et le bonheur des enfants. 

    Quel est le montant de ce soutien financier ? 

    Le montant du Pass Colo dépend des revenus des familles. L’aide est calculée pour répondre aux besoins spécifiques de chaque foyer, garantissant ainsi une accessibilité maximale aux colonies. S’élevant de 200 à 350€, le Pass Colo peut couvrir une partie importante des frais du séjour, permettant aux ménages de ne payer que le solde restant à leur charge. Le montant exact de la subvention est donc ajusté en fonction du quotient familial et des ressources mensuelles des bénéficiaires. Pour obtenir une estimation précise, les familles doivent se renseigner auprès des organismes gestionnaires du dispositif. 

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    Source : Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités – www. solidarites.gouv.fr – Publié le 24/05/2024 

  • Savez-vous que la précision de l’orientation des garçons serait supérieure à celle des filles ? 

    Savez-vous que la précision de l’orientation des garçons serait supérieure à celle des filles ? 

    D’après une étude menée récemment, la précision d’orientation diffère sensiblement selon les sexes. L’enquête menée auprès de jeunes enfants a montré que les performances des garçons dépassent celles des filles si l’on parle de cognition spatiale, surtout quand il s’agit de montrer le chemin avec les mots. 

    Précision de l’orientation : les petits gars savent mieux indiquer le chemin que les fillettes 

    Une étude récente publiée dans le « Journal of Experimental Child Psychology » révèle que les jeunes garçons âgés de 3 à 10 ans surpassent les filles en matière de précision de l’orientation.  

    Notamment, les deux sexes se trouvent au même niveau quand il s’agit de références aux points de repère ou aux virages. En effet, tant les garçons que les filles se servent de ces éléments directionnels de manière égale, en termes de volume. Cela dit, les recherches menées ont montré que ce n’est pas la quantité de repères, mais la qualité et la clarté des descriptions qui les différencient. En effet, les garçons auraient une meilleure capacité à organiser et à transmettre des informations directionnelles de manière plus précise et efficace que les filles.  

    Mieux comprendre les différences de performances des garçons et des filles 

    Depuis des décennies, les chercheurs se penchent sur les différences individuelles en matière de cognition spatiale, notamment celles liées au sexe.  

    Les études sur les adultes révèlent d’ores et déjà que les hommes s’appuient davantage sur les directions cardinales, tandis que les femmes privilégient les points de repère. Cependant, les mécanismes de développement de ces distinctions chez les enfants restent moins clairs.  

    Pourquoi est-ce si important de distinguer ces dissemblances ? Explorer ces divergences dès l’enfance est crucial, car elles peuvent influencer les stratégies pédagogiques. Une meilleure compréhension des performances des garçons et des filles pourrait permettre de réduire les écarts entre les sexes dans les domaines des STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), où les compétences spatiales sont déterminantes.  

    Des pistes de développement de la cognition spatiale entre les deux sexes 

    L’intérêt de cette étude est double, comme l’explique Nardin Yacoub, candidat au doctorat à l’université d’État de Montclair.  

    D’une part, elle vise à approfondir notre compréhension du développement cognitif chez les enfants, en identifiant les types de connaissances qu’ils possèdent et comment ils les acquièrent. D’autre part, elle explore les différences de développement cognitif entre les sexes, avec des implications pratiques dans les domaines des STIM.  

    Ces résultats pourraient guider la création de programmes éducatifs adaptés aux forces et faiblesses spécifiques des garçons et des filles. Ils permettraient de conseiller les parents de sorte à soutenir efficacement le développement de la cognition spatiale de leurs enfants. 

    Une étude menée auprès de jeunes de 3 à 10 ans 

    Pour mieux comprendre les subtilités de la précision de l’orientation entre filles et garçons, l’étude a examiné 141 enfants âgés de 3 à 10 ans. Recrutés via divers canaux, il s’agit d’un échantillon de 78 garçons et de 63 filles.  

    Cette enquête a été réalisée sur Zoom lors de sessions de 30 minutes. Elle a utilisé quatre environnements virtuels créés avec Unity 3D, comprenant cinq points de décision et dix points de repère chacun. Ces environnements étaient adaptés à l’âge des enfants, incluant des repères comme des mangues, des ours en peluche et des tomates. Les jeunes sujets les ont explorés soit via des cartes (perspective d’enquête) soit via des vidéos en première personne (perspective d’itinéraire).  

    Cette étude s’est déroulée en trois phases : description libre, description d’itinéraire et rappel d’itinéraire. Dès lors, les petits devaient donner des instructions directionnelles à un personnage.  

    Quand un garçonnet est plus doué pour décrire les itinéraires qu’une petite fille 

    Les chercheurs ont observé que les garçons se distinguaient par une plus grande précision de l’orientation quand il s’agit de décrire des itinéraires. Cependant, cet avantage n’était pas perceptible lors de la phase de rappel, où garçons et filles affichaient des performances comparables.  

    En effet, les disparités entre les deux sexes n’apparaissent que lors de la description initiale des parcours.  

    Cette découverte suggère que les garçons et les filles possèdent des capacités équivalentes pour se souvenir des itinéraires, mais que les différences émergent dans la phase descriptive. Les petits gars semblent avoir une meilleure aptitude à organiser et transmettre les informations spatiales de manière plus précise dès le départ. 

    Un langage spatial utilisé avec plus de cohérence chez la gent masculine 

    Concernant l’utilisation du langage, les garçons et les filles ne montrent pas de différences significatives en matière d’usage et de reconnaissance des points de repère ou des termes directionnels employés.  

    Cependant, les petits gars semblent plus doués pour exploiter le langage spatial. En d’autres termes, leur supériorité réside dans l’exactitude avec laquelle ils emploient les termes directionnels. Pour assurer une analyse rigoureuse, les chercheurs ont mis en place un système de codage détaillé pour transcrire et évaluer les descriptions verbales des enfants. La précision de l’orientation par le langage a été mesurée par l’utilisation correcte des termes directionnels et des points de repère, avec un double codage pour garantir la fiabilité des évaluations. 

    Des recherches visant à suivre l’évolution cognitive des enfants  

    Comprendre les différences de compétences spatiales entre les deux sexes peut aider à combler l’écart dans des domaines requérant d’importantes compétences spéciales (aviation, ingénierie, etc.). Encourager dès le jeune âge des activités qui développent ces compétences pourrait être bénéfique aux enfants.  

    À travers leur étude, Nardin Yacoub et son équipe cherchent à créer et à tester des interventions efficaces pour améliorer la cognition spatiale chez les garçons et les filles. Leur recherche aspire à formuler des recommandations basées sur des preuves concrètes pour des programmes éducatifs.  

    Cependant, des études longitudinales peuvent s’avérer nécessaires pour suivre l’évolution de leurs compétences spatiales. Cela contribuerait à l’amélioration des résultats scolaires et au développement global de tous les enfants. 

    Pour d’autres actualités sur le développement des enfants, suivez-nous depuis notre page Badabim Facebook

    Site source : https://www.psypost.org/boys-outperform-girls-in-direction-giving-accuracy-new-study-finds/ publié le 11 juillet 2024.  

  • Enfants et adolescents : l’exposition à la nature serait bénéfique à leurs capacités cognitives 

    Enfants et adolescents : l’exposition à la nature serait bénéfique à leurs capacités cognitives 

    Plusieurs études méta-analytique ont notamment démontré un lien, bien qu’infime, entre l’exposition à la nature et les capacités cognitives des enfants et des adolescents. Ce contact aiderait sensiblement à la restauration de leurs fonctions d’attention et d’exécution. Il contribuerait à leur bon fonctionnement.  

    Exposition à la nature : cela contribuerait-il à notre bien-être ?  

    D’après plusieurs études, l’exposition à la nature serait bénéfique en tout point pour notre bien-être global. Le temps passé dans des milieux naturels tels que les forêts verdoyantes, les prairies ondoyantes ou les jardins luxuriants offrirait une échappatoire bienvenue au brouhaha quotidien de la vie en ville.  

    Cette connexion avec le monde naturel revitalise l’esprit, atténue les tensions et apaise les esprits tourmentés par l’anxiété ou la dépression. Non content de ses bienfaits psychologiques, elle favorise également la santé physique. Comment ? En régulant la pression artérielle, en stimulant le système immunitaire et en encourageant une activité physique régulière et bénéfique. 

    Des recherches démontrant les vertus des cadres naturels sur nos capacités cognitives 

    Depuis plusieurs années déjà, des chercheurs se sont assidument penchés sur les effets de l’exposition à la nature sur la cognition.  

    Dans notre société moderne, marquée par une surcharge d’informations et d’exigences, on se retrouve facilement en proie de fatigue mentale. Or, cet état réduit notre faculté à accomplir des tâches complexes.  

    Une théorie, celle de la théorie de la restauration de l’attention, suggère que ce contact permettrait de rétablir nos ressources cognitives. Cela induirait des expériences de « fascination douce » où l’attention est captée de manière subtile. Cela offre à l’esprit une pause salutaire qui lui permet de se déconnecter des sollicitations incessantes et de rétablir les capacités cognitives, tout en régénérant l’énergie mentale. 

    Une multitude d’études évaluant les effets de ce contact sur le fonctionnement cognitif

    Lan Nguyen et Jared Walters ont mené deux méta-analyses pour évaluer les effets globaux de l’exposition à la nature sur le fonctionnement de la cognition.  

    Après avoir recherché dans des bases de données scientifiques, ils ont identifié 51 publications pertinentes. Et 22 rapportaient des associations entre ce contact et les performances cognitives. 34 décrivaient des expériences testant ces effets. Notamment, certaines études incluaient plusieurs mesures du fonctionnement cognitif, que les auteurs ont regroupées pour obtenir une mesure unique par étude.  

    Leur analyse approfondie, publiée dans le « Journal of Environmental Psychology », offre une vue d’ensemble des bénéfices potentiels des milieux naturels sur la cognition humaine. 

    Une étude principalement menée auprès d’enfants et d’adolescents 

    Les études sur les associations entre l’exposition à la nature et le fonctionnement cognitif ont impliqué 36 941 participants, dont une majorité d’enfants et d’adolescents.  

    Parmi les 22 études analysées, aucune n’a montré de lien significatif entre ces deux facteurs, malgré une probable sélection de résultats positifs. Et les 34 études expérimentales, regroupant 3 160 participants (également majoritairement enfants et adolescents) n’ont pas non plus révélé d’effets significatifs.  

    Ces études portaient à 90 % sur des individus issus de la population générale, sans troubles mentaux ou physiques. L’ensemble des résultats suggère donc que l’exposition à la nature n’a pas d’effet notable sur la cognition. 

    Une légère restauration de l’attention observée malgré tout 

    Certes, les activités et les tests menés ont été variés. Cela incluait des tâches cognitives réalisées en plein air, des marches, des jeux, des activités dans la nature, des expositions virtuelles à travers des visuels ou des sons, ainsi que des réaménagements de salles de classe avec des éléments naturels et des écoles de la nature.  

    Dès lors, ces expériences ont révélé un léger effet positif de l’exposition à la nature sur les capacités cognitives. Cela renvoie notamment une amélioration et une restauration de l’attention et des fonctions exécutives.  

    Des résultats à prendre avec des pincettes compte tenu des biais méthodologiques 

    Les auteurs de l’étude concluent que leurs résultats corroborent la théorie de la restauration de l’attention. Ils suggèrent qu’une exposition à la nature prolongée pourrait revitaliser et renforcer l’attention ainsi que les fonctions exécutives chez les enfants et les adolescents. Cette recherche met en exergue l’impact positif de l’exposition à des environnements naturels sur le développement cognitif des jeunes. Dans la foulée, elle souligne l’importance de ces espaces pour leur bien-être mental et psychologique.  

    Cependant, les auteurs soulignent également une réserve importante : les études de moindre qualité méthodologique ont tendance à exagérer les effets observés, ce qui peut introduire un biais dans l’interprétation des résultats.  

    Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, consultez nos autres articles sur Badabim ou suivez-nous depuis notre page Facebook pour ne pas rater les dossiers à venir.  

    Site source : https://www.psypost.org/nature-exposure-might-help-restore-cognitive-capacities-of-children-and-adolescents/ publié le 17 juillet 2024.

  • Tout savoir sur la qualité de l’eau de vos sites de baignade avant de faire trempette 

    Tout savoir sur la qualité de l’eau de vos sites de baignade avant de faire trempette 

    Sans conteste, la saison balnéaire bat son plein. Vacances à la mer ou au bord d’un lac, il y en a pour tous les goûts. Mais pour les familles qui optent pour les sites de baignade en eau douce, il est toujours utile de se renseigner sur la qualité de l’eau. Le service public vous explique tout à ce sujet. 

    Service public : un rapport détaillant la qualité de l’eau  

    Avant de faire trempette, le service public vous invite à en savoir plus sur ses rapports sur la qualité de l’eau des principaux sites de baignade en France. Cela vous permettra d’en vérifier la salubrité, garantissant ainsi la sécurité de tous et évitant les mauvaises surprises.  

    En l’occurrence, les analyses microbiologiques réalisées durant la saison balnéaire 2023 révèlent que de 90,4 % de ces sites affichent une qualité excellente ou bonne. Elles se basaient sur un vaste ensemble de 3 361 sites de baignade, incluant 1 286 en eau douce et 2 075 en eau de mer. Ces tests de contrôle furent orchestrés par les Agences régionales de santé (ARS). Ce dernier assure le suivi continu de la qualité de l’eau sur plus de 3 300 sites répartis en Hexagone.  

    Pour cette saison 2024, ils ont collectés et analysés en laboratoire plus de 34 000 prélèvements d’échantillons. Le but ? En garantir la surveillance sanitaire et la sécurité des baigneurs durant l’été. 

    Un classement des lieux de baignade en France utile pour choisir sa destination 

    En accord avec les exigences de la directive européenne 2006/7/CE, un classement des sites de baignade est systématiquement établi à la fin de chaque saison balnéaire. Le but est de sonder la qualité de l’eau de chaque lieu.  

    Ce listing demeure rigoureusement encadré par les critères définis dans cette directive. Il repose aussi sur les résultats du contrôle sanitaire axés sur deux paramètres microbiologiques clés : Escherichia coli et les entérocoques intestinaux. D’habitude, l’évaluation s’étend sur une période de quatre ans. Et elle considère des valeurs spécifiques pour les eaux de mer et les eaux douces.  

    À l’issue de l’analyse, chaque site de baignade se voit attribuer l’une des quatre classes de qualité : excellente, bonne, suffisante ou insuffisante.  

    Familles de vacanciers, attention aux eaux troubles ! 

    Détecter des indicateurs microbiologiques traduit généralement une qualité de l’eau dégradée. Cela signale une contamination par des matières fécales, dont l’ampleur reste variable.  

    Bien que ces germes s’avèrent habituellement pas dangereux pour les baigneurs aux niveaux couramment détectés, leur présence peut révéler la présence de pathogènes potentiellement nocifs.  

    Les lieux de baignade avec une qualité de l’eau moindre peuvent favoriser des affections telles que des dermatites, des troubles gastro-intestinaux ou encore des otites. Ces troubles de santé, bien que souvent bénins, représentent un risque accru pour les individus vulnérables. D’où l’importance de la surveillance et la gestion rigoureuse de la composition des eaux douces et de mer. 

    Dans le cas de contamination avérée ou de risque, doivent être mises en place des interdictions temporaires de baignade et une communication claire aux familles d’usagers.  

    Des données utiles aux vacanciers en cette saison balnéaire 

    À quoi servent les analyses microbiologiques effectuées tout au long de la saison balnéaire, ainsi que les classements associés (disponible sur le site officiel des baignades en France) ? Cela permet aux vacanciers et aux résidents à proximité de ces sites un accès direct à des informations actualisées sur la qualité de l’eau. Ces données renseignent aussi sur l’état global des eaux en matière de sécurité sanitaire.  

    Pour les autorités, ces résultats sont essentiels pour prévenir efficacement les risques sanitaires pour la population française et touristique. 

    Lac, rivière, océan… La grande majorité des sites ont le feu vert 

    L’année 2023, 90,4 % des sites de baignade recensés, tant en eaux de mer qu’en eaux douces, recevaient le statut de « excellente » ou de « bonne ». Respectivement, 74,9 % d’entre eux bénéficient d’une excellente qualité de l’eau et 15,5 % de bonne. Cela équivaut à un total de 3 038 sites.  

    En outre, 94,5 % des lieux évalués sont conformes aux exigences de la directive européenne, atteignant au moins une appréciation « suffisante ».  

    Néanmoins, 2,9 % des sites (au total 99) ont été jugés de propriété insuffisante. Cela dit, depuis 2013, cette proportion a diminué, passant de 3,5 % à 2,9 %. Enfin, 87 sites n’ont pas pu être pris en compte à cause du nombre insuffisant de prélèvements. Cela les place dans la catégorie « Pas de classement ». 

    Vacances à la mer ou au bord d’un étang, les mesures de sécurité à appliquer 

    Se baigner dans des sites surveillés où la qualité de l’eau respecte les normes réglementaires ne présente aucun danger pour la santé. Si vous comptez partir en vacances à la mer ou près d’un lac, privilégiez les zones de baignade sous contrôle sanitaire régulier.  

    Avant de vous jeter à l’eau, ayez le réflexe de vous renseigner sur la qualité de l’eau ! Aussi, respectez scrupuleusement les éventuelles interdictions de baignade (visibles sur place ou consultables en ligne via le site Baignades).  

    Par ailleurs, il vaut mieux éviter la baignade après des épisodes d’orages violents. Pour cause, ceux-ci peuvent entraîner des rejets d’eaux usées non maîtrisés. Cela pourrait augmenter le risque de contamination.  

    Restez à jour des informations utiles pour passer des vacances en famille sans accroc en France. Abonnez-vous à notre page X (ex-Twitter)

    Site du gouvernement : https://sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/baignades-sante-gouv-fr-le-site-public-pour-tout-savoir-sur-la-qualite-de-l-eau publié le 22 juillet 2024. 

  • Leur vision de la vie façonne l’état d’esprit des enfants, dixit une étude 

    Leur vision de la vie façonne l’état d’esprit des enfants, dixit une étude 

    Selon une étude canadienne, l’état d’esprit des enfants forge leur santé mentale. La façon dont ils perçoivent le sens de la vie peut impacter sur leur bien-être psychologique. Des concepts comme l’espoir, l’action et l’estime de soi peuvent éventuellement insuffler chez les jeunes un comportement positif. 

    Comment leur perception du monde forge l’état d’esprit des enfants 

    Et si la façon dont ils voient la vie modelait l’état d’esprit des enfants ? Une étude canadienne récemment publiée dans « The Humanistic Psychologist » a fait le point sur le sujet. Intitulée « Meaning as an Early Determinant of Mental Health in Children », celle-ci cherche à nous montre comment un sens élevé de la vie peut induire des comportements positifs chez les jeunes.  

    Cette recherche, dirigée par Elizabeth St. John, Laura Lynne Armstrong et Emmalyne Watt, explore le concept d’« esprit de sens ». Ce dernier englobe des éléments tels que l’action engagée, l’espoir nourri, l’estime de soi affirmée et l’ouverture à l’expérience.  

    Notamment, pour les enfants de 6 à 12 ans, ce précepte se révèle particulièrement déterminant. Celui-ci favoriserait un bien-être psychologique accru et une meilleure résilience émotionnelle. 

    Une étude cherche à évaluer le lien entre santé mentale et vision des jeunes 

    Les recherches faisant le lien entre santé mentale et sens de la vie chez les adultes ne manquent pas, contrairement aux plus jeunes.  

    Chez les personnes majeures, la façon dont ils perçoivent leur existence leur permet d’avoir une meilleure résilience face aux crises et un bien-être mental global supérieur. Par extension, cela suggère qu’on peut avoir les mêmes effets sur l’état d’esprit des enfants.  

    C’est du moins ce que l’étude canadienne menée a prouvé. Les chercheurs ont découvert que les jeunes dont la vie quotidienne est perçue comme plus significative démontrent une meilleure santé mentale, avec moins de symptômes d’internalisation et d’externalisation.  

    Le sens de la vie mesurée avec le questionnaire Ch.I.P. 

    Pour comprendre comment le sens de la vie façonne l’état d’esprit des enfants, les chercheurs ont questionné un échantillon de 62 enfants issus d’écoles et de lieux de culte au Canada. Pour cela, on leur a soumis deux questionnaires vidéo anonymes en ligne. 

    Notamment, ils ont utilisé le « Child Identity and Purpose Questionnaire » (Ch.I.P.) qui est un outil d’évaluation composé de 17 items. Celui-ci a permis de mesurer le sens de la vie chez ces jeunes participants.  

    Il évalue des dimensions telles que l’autonomie, l’estime de soi, l’espoir pour l’avenir et l’ouverture à l’expérience. Chaque question est notée sur une échelle mobile de 10 points. Elles permettent aux répondants de s’identifier à divers personnages pour chaque affirmation, comme « Chip est heureux d’être Chip » ou bien « Ceira n’est pas heureuse d’être Ceira ». 

    Le bien-être psychologique évalué avec l’ISA 

    Par ailleurs, la version longue de l’« Interactive Symptom Assessment » (ISA) a mesuré l’état d’esprit des enfants interrogés. Il s’agit d’une échelle détaillée de 24 items conçue pour évaluer leur bien-être général ainsi que divers symptômes tels que l’anxiété et la dépression.  

    Entre autres, celle-ci exploite une échelle mobile graduée sur 10 points. Elle offre aux participants la possibilité de noter leur degré d’accord avec des déclarations telles que « Isa a ressenti de la joie cette semaine » et « Eibe a éprouvé de l’irritabilité cette semaine ».  

    Autre métrique d’évaluation de la mentalité juvénile : la fréquentation des lieux de culte 

    Les jeunes répondants ont également été invités à préciser la fréquence de leur présence à des lieux de culte religieux. Dans quel but ? Pour avoir un aperçu complémentaire sur l’impact potentiel de leur engagement spirituel sur leur santé mentale. 

    Bien que la présence à ces services ne semble pas exercer une influence directe et isolée sur l’état d’esprit des enfants, les résultats suggèrent qu’elle peut contribuer à cultiver une mentalité centrée sur le sens de la vie. Ce cadre de référence favorise à son tour un bien-être mental accru. En effet, un engagement spirituel régulier peut faciliter le développement d’un sens plus profond de la signification et du but. Cela impacte positivement la santé mentale des jeunes en renforçant leur résilience et leur équilibre émotionnel.

    Résultat des sondages : un comportement positif et une attitude moins négative

    In fine, chaque composante de l’état d’esprit des enfants joue un rôle crucial dans leur santé mentale globale. Les jeunes affichant un niveau accru d’autonomie ont une plus grande sensation de contrôle sur leurs actions et leurs choix. Or, cela contribue directement à l’amélioration de leur bien-être mental et leur inculque un comportement positif.  

    De plus, une estime de soi plus importante, conjuguée à un espoir renforcé et à une ouverture accrue aux nouvelles expériences, a été associée à une réduction significative des symptômes négatifs. On dénote l’anxiété, la dépression et les troubles de comportement.  

    Ces éléments combinés favorisent un équilibre émotionnel et une résilience plus solide. Cela souligne l’importance d’un soutien holistique pour le développement psychologique positif chez les jeunes. 

    Différences de culture dans la perception du monde : limite et piste d’amélioration des études 

    Bien que présentant des perspectives positives, cette étude présente des limites. En effet, elle ne prend pas en considération les différences culturelles. Or, ce facteur peut significativement influencer les sources et l’importance attribuées au sens de la vie chez les jeunes.  

    L’intégration de participants issus de divers horizons culturels dans de futures études permettrait d’explorer plus en profondeur comment la notion de sens contribue à la santé mentale et influence l’état d’esprit des enfants dans des environnements culturels variés.  

    Cette approche enrichirait la compréhension des dynamiques interculturelles et permettrait d’adapter les interventions pour mieux répondre aux besoins psychologiques spécifiques de chaque groupe culturel. 

    Suivez-nous sur notre page Badabim Instagram pour en savoir plus sur le développement humain et mental des enfants.  

    Article source : https://www.psypost.org/childrens-sense-of-meaning-in-life-predicts-mental-health-and-positive-behavior/ publié le 13 juillet 2024 

  • Allocation de rentrée scolaire : les premiers versements à partir du 6 août 2024 

    Allocation de rentrée scolaire : les premiers versements à partir du 6 août 2024 

    En France, plus de 3 millions de familles percevront une allocation de rentrée scolaire cette année 2024. Une aide, soumise à un plafond de ressources, allégeant leurs dépenses pour la scolarisation de leurs enfants. D’après le calendrier de versement, la Réunion et la Mayotte seront les premiers à en bénéficier. 

    France : une allocation de rentrée scolaire pour préserver le budget ménage des Français 

    Attribuée par l’État, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) représente un soutien financier offert aux familles pour la scolarisation de leurs enfants en France. Elle vise à alléger le fardeau économique des parents pour l’achat de fournitures scolaires, de vêtements neufs et d’équipements éducatifs. Elle sert à couvrir une partie des frais liés à l’éducation, tels que les manuels scolaires, les cartables, les cahiers et les uniformes. 

    Cette aide se destine à chaque enfant âgé de 6 à 18 ans, inscrit dans un établissement d’enseignement, qu’il soit public ou privé. Grâce à l’ARS, les familles peuvent aborder cette période de l’année avec plus de sérénité, assurant ainsi un bon départ pour leurs enfants dans leur parcours éducatif. 

    Calendrier de versement : le 20 août 2024 pour la métropole 

    Suivant le calendrier de versement émis par l’État, les bénéficiaires en métropole et dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique toucheront leur allocation de rentrée scolaire le mardi 20 août 2024. Cela concerne notamment plus de 5 millions d’enfants et 3 millions de familles. 

    Dans les départements de Mayotte et de la Réunion, l’ARS sera versée plus tôt, c’est-à-dire le mardi 6 août 2024. Elle permettra aux familles de préparer sereinement le retour sur les bancs de leurs enfants.  

    Sans conteste, cette aide représente une bouffée d’oxygène pour de nombreux Français, leur permettant d’assurer une éducation plus équitable et plus harmonieuse à leurs enfants. 

    ARS : une aide soumise à condition de ressources 

    Certes, l’allocation de rentrée scolaire représente une main secourable pour les ménages français. Cela dit, tout le monde ne peut pas en bénéficier. Elle est notamment soumise à condition de ressources. En effet, son montant varie en fonction de l’âge de l’enfant. En détail, la somme perçue s’élève à 416,40 € pour les jeunes de 6 à 10 ans, à 439,38 € pour les préadolescents de 11 à 14 ans et à 454,60 € pour les adolescents âgés de 15 à 18 ans.  

    Concernant les familles résidant à Mayotte, ces montants sont un tantinet ajustés : 418,49 € pour les enfants en école primaire, 441,58 € pour les collégiens et 456,88 € pour les lycéens. De plus, on a des plafonds de ressources spécifiques.  

    Un plafond variant selon le nombre d’enfants à charge 

    L’éligibilité à l’allocation de rentrée scolaire dépend entre autres du plafond de ressources des familles. La somme perçue varie selon le nombre d’enfants à charge au 31 juillet 2024.  

    Notamment, pour une famille avec un enfant à charge, ce plafond de ressources est fixé à 27 141 €. Chaque enfant supplémentaire équivaudra à un ajout de 6 263 € au seuil. Ainsi, une famille avec deux enfants devra avoir des ressources inférieures à 33 404 € pour bénéficier de l’ARS.  

    Si les revenus de la famille dépassent légèrement ce plafond, elle peut toujours percevoir une allocation de rentrée scolaire dégressive. Celle-ci se calcule en fonction de ses revenus excédentaires.  

    Cette modulation permet de soutenir financièrement un plus grand nombre de familles, leur offrant une aide précieuse pour couvrir les frais liés à la scolarisation de leurs enfants. 

    Familles bénéficiaires : les démarches à faire pour accéder à ce soutien financier 

    Les démarches pour être bénéficiaire de l’allocation de rentrée scolaire varient selon la situation des familles. Pour qui sont déjà allocataires avec des enfants de 6 à 15 ans n’auront aucune démarche à accomplir. Ils sont automatiquement éligibles et l’aide leur est versée sans formalité. Concernant le cas des jeunes de 16 à 18 ans, les parents devront réaliser une déclaration sur l’honneur qui prouve que leur enfant est encore scolarisé ou en apprentissage. 

    Si un enfant atteint son sixième anniversaire après le 31 décembre 2024 et entre en CP en septembre, il faudra envoyer un certificat de scolarité à la CAF ou à la MSA. C’est une condition sine qua non pour bénéficier de l’ARS. Enfin, les familles non-allocataires devront effectuer une demande auprès de leur CAF ou de la MSA. Les démarches d’obtention de l’ARS se font via la rubrique « Mon compte » du site caf.fr ou sur l’application « Caf-Mon compte ». Il faut opérer depuis la rubrique « Mon espace privé » du site msa.fr pour ceux pris en charge par la MSA.  

    Restez à jour des actualités sur les avantages offerts aux familles Françaises. Abonnez-vous à notre page Instagram.  

    Communiqué de presse : https://solidarites.gouv.fr/calendrier-de-versement-de-lallocation-de-rentree-scolaire-3-millions-de-familles publié le 18 juillet 2024. 

  • Vacances en famille : que faire en cas de problème de bagages ? 

    Vacances en famille : que faire en cas de problème de bagages ? 

    Vous avez rencontré un problème de bagages lors de vos voyages en avion ? Retards, pertes, dommages : sachez que la compagnie aérienne doit vous indemniser. Découvrez les conditions et démarches pour protéger vos droits. Ne laissez pas ces désagréments gâcher vos vacances en famille ! 

    Voyage en avion : bien connaitre la convention en cas de problème de bagages  

    Si vous rencontrez un problème bagages lors d’un voyage en avion, il est essentiel de connaître les règles qui encadrent les recours et l’indemnisation. Ces dernières varient en fonction de la convention applicable à votre vol, soit la convention de Montréal, soit celle de Varsovie. L’information relative à la convention applicable en cas de problème de bagages est généralement mentionnée sur votre billet d’avion. Si ce n’est pas le cas, contactez directement la compagnie aérienne. 

    La convention de Montréal couvre les vols entre deux États signataires ainsi que tous les vols opérés par des compagnies de l’Union européenne. En revanche, la convention de Varsovie s’applique aux vols entre deux États n’ayant pas ratifié la convention de Montréal, ou si un seul des deux pays est signataire. 

    Que faire si vos affaires sont en retard ou absentes ?  

    On considère qu’un bagage est en retard lorsqu’il ne vous est pas remis à la descente de l’avion, mais vous est livré ultérieurement. Dès que vous constatez ce problème de bagages à votre arrivée, signalez-le immédiatement au guichet de la compagnie aérienne pour enregistrer une réclamation et déclencher une recherche. Si aucun guichet n’est disponible, faites le nécessaire en ligne ou contactez rapidement le transporteur par téléphone pour signaler ce problème de bagages et obtenir un numéro de dossier. Vous disposez de 21 jours à partir de la date prévue de mise à disposition pour adresser une réclamation écrite. Passé ce délai, tout recours sera irrecevable. Ne tardez pas, même si vous êtes en vacances ! 

    En cas de perte de vos valises à l’aéroport, quelles sont les démarches à suivre ? 

    La perte est un problème de bagages assez fréquent. En effet, si le transporteur reconnaît la disparition ou si vos affaires n’ont pas été retrouvés dans les 21 jours suivant leur arrivée prévue (ou 14 jours sous l’accord de Varsovie), ils sont considérés comme perdus. Vous pouvez alors demander un remboursement pour votre valise et son contenu. 

    Pour cela, vous devez : 

    • Envoyer une demande écrite à la compagnie aérienne, idéalement en recommandé avec accusé de réception, en joignant les factures d’achat des articles perdus. 
    • En l’absence de justificatifs, un dédommagement au poids (environ 20 € par kg) peut être proposé. 

    A noter : Pour que votre réclamation soit prise en compte, vous devez respecter un délai qui est déterminée par la convention internationale applicable : 21 jours pour le traité de Montréal et 14 jours pour celle de Varsovie. 

    Des dommages sur votre bagage ? Demandez un remboursement 

    Si vous constatez des dommages au niveau de votre bagage durant le transport, vous avez le droit de demander un remboursement pour la valise endommagée ainsi que pour les biens détériorés. Pour cela, il est crucial de fournir le plus de preuves possible, telles que des photographies des biens endommagés et les factures d’achat. 

    Vous devez adresser votre réclamation à la ligne aérienne dans un délai spécifique pour signaler le problème de bagages : 

    • 7 jours suivant la réception de votre bagage, si votre vol est régi par le traité de Montréal ; 
    • 3 jours après la réception, si votre vol dépend du pacte de Varsovie. 

    Respecter ces délais est essentiel pour que votre demande de compensation pour ce problème de bagages soit prise en compte. 

    Vacances : mes droits pour obtenir une indemnisation de mes sacs et sacoches perdus, endommagés… 

    En cas de problème bagages pendant vos vacances, les plafonds de responsabilité des compagnies aériennes sont définis en Droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI), dont la valeur fluctue. Les indemnisations maximales sont : 

    • 1 288 DTS, soit environ 1 667 € par passager, selon le pacte de Montréal. 
    • 22 DTS par kilogramme de bagage, équivalant à environ 28 € par kg, pour la convention de Varsovie. 

    Il est important de noter que les compagnies aériennes ne remboursent pas les effets personnels perdus au prix neuf. Elles appliquent généralement une décote, ce qui peut réduire le montant de votre indemnisation.  

    Et si la compagnie aérienne refuse de m’indemniser moi ou un membre de ma famille ? 

    Si vous, ou un membre de votre famille, faites face à un problème bagages pendant un voyage en avion et que la compagnie aérienne refuse de vous indemniser ou ne répond pas dans un délai de 2 mois, il est recommandé d’abord de tenter une résolution amiable. Adressez-vous au service client de la compagnie et conservez une copie de votre réclamation. 

    Si cette démarche échoue, vous pouvez contacter le Médiateur Tourisme Voyage (MTV), à condition que la compagnie soit signataire de la Charte de la médiation. Le MTV pourra alors intervenir pour tenter de résoudre le litige de manière amiable, offrant ainsi une alternative pour obtenir réparation. 

    Suivez plus de conseils pour des vacances réussies en vous abonnant à la page Facebook Badabim 

    Source : Service public – www.service-public.fr – Publié le 26 juillet 2024 

  • Tout savoir sur les différentes démarches d’adoption d’enfant en France  

    Tout savoir sur les différentes démarches d’adoption d’enfant en France  

    Il existe plus d’un scénario d’adoption d’enfant en France mais, quel qu’en soit le contexte, le but consiste surtout à donner une famille à un mineur sans filiation. Pour qui veut en savoir plus sur les modalités, découvrez ci-dessous les démarches de demande et les aides allouées par l’État aux adoptants. 

    Adoption d’enfant : une mesure de protection des mineurs avant tout 

    Quand on parle d’adoption d’enfant, il faut comprendre que cela englobe une variété de réalités complexes.  

    Notamment, elle peut être de nature intrafamiliale. Dès lors, le lien d’affiliation se tisse au sein même de la famille élargie. Autrement, elle s’inscrit dans un projet de vie pour un jeune qui est, de manière prolongée, privé de la tutelle et du soutien de ses parents biologiques. Dans ce cas, on a affaire à une mesure de protection de l’enfance, visant à lui offrir un cadre sécurisant et stable.  

    Quelle que soit la situation, l’adoption d’enfant établit un lien de filiation légal et affectif. Elle représente la réunion entre un mineur sans famille et des adoptants animés par le désir profond de devenir parents. Ainsi, cette démarche répond à la fois au besoin essentiel du jeune d’appartenir à une famille et au souhait des adoptants de donner leur affection à celui-ci. 

    France : les modalités à connaitre quand on veut adopter un mineur 

    En France, l’État reconnait essentiellement et officiellement deux catégories d’adoption d’enfant : l’affiliation plénière et l’affiliation simple. Que ce soit dans l’un ou l’autre cas, adopter un mineur revient à établir un lien d’affiliation formel, fixé par une décision judiciaire.  

    Pour le jeune, l’adoption d’enfant plénière entraîne une rupture complète avec la famille d’origine et confère à l’adopté les mêmes droits et obligations que ceux d’un enfant biologique. En revanche, l’adoption d’enfant simple permet de maintenir un lien avec la famille biologique tout en créant un nouveau lien légal avec les adoptants.  

    Cette démarche concerne principalement les enfants qui se trouvent dans une situation de vulnérabilité, tels que ceux placés sous le statut de pupille de l’État ou ceux résidant habituellement à l’étranger. Ces modalités cherchent à leur offrir un environnement familial stable et sécurisant. 

    Les démarches adoptives à suivre et les exigences légales à respecter 

    Pour qu’une demande d’adoption d’enfant soit valide, il faudra respecter plusieurs exigences légales, récemment réformées. C’est valable que ce soit pour accueillir un pupille de l’État ou un enfant résidant habituellement à l’étranger.  

    Parmi ces exigences imposées, il sera nécessaire d’effectuer plusieurs démarches obligatoires en France. Cela implique l’obtention préalable de l’agrément en vue d’adoption d’enfant. Entre autres, ce document évalue la capacité des candidats adoptants à offrir un environnement affectif, éducatif et matériellement stable au mineur. Le processus d’agrément comprend une évaluation psychologique et sociale approfondie des adoptants potentiels. Il garantit ainsi que chaque jeune adopté puisse s’épanouir dans un foyer aimant, sécurisé et adapté à ses besoins fondamentaux. 

    Un agrément garantissant le profil de la famille d’accueil 

    La délivrance de l’agrément d’adoption d’enfant incombe au service de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Ce dernier se trouve sous l’autorité du président du conseil départemental du département de résidence du demandeur. Ce document doit nécessairement être formulé en format écrit et délivré dans un délai de neuf mois à compter de la confirmation de la demande.  

    Sa finalité ? Il sert à garantir l’intérêt supérieur des enfants susceptibles d’être adoptés auprès de la famille d’accueil demandeuse. À cette fin, les services de l’ASE évaluent minutieusement la capacité des futurs adoptants à leur offrir les meilleures conditions possibles, que ce soit sur le plan physique, intellectuel, social ou affectif.  

    Cet agrément, une fois obtenu, est valable pour une durée de cinq ans.  

    L’obligation d’une préparation pour les candidats  

    La loi de réforme de l’adoption d’enfant de 2022 impose aux adoptants une préparation obligatoire durant la procédure d’agrément.  

    Cette phase se veut d’aider les candidats à structurer leur projet d’adoption d’enfant en tenant compte des réalités souvent complexes de cette démarche et des besoins spécifiques des enfants en attente. Elle inclut des sessions éducatives et des ateliers pratiques destinés à sensibiliser les futurs adoptants aux défis potentiels. Des défis tels que les questions d’attachement, les traumatismes antérieurs et l’intégration culturelle.  

    Par ailleurs, les familles désireuses d’adopter un mineur résidant à l’étranger doivent impérativement être accompagnées par un organisme autorisé ou par l’Agence française de l’adoption (AFA). Entre autres, ces organismes fournissent un soutien logistique et juridique essentiel. Ils facilitent le processus à l’internationale et assurent le respect des réglementations en vigueur. 

    Les aides de l’État proposées aux adoptants 

    En France, les aides financières pour l’adoption d’un enfant en France visent à soutenir les familles adoptantes tout au long du processus.  

    Parmi ces aides, on trouve la « prime à l’adoption ». C’est une allocation versée à la famille pour couvrir les frais initiaux liés à l’accueil du mineur adopté. Il s’agit d’un soutien financier permettant de pallier les dépenses immédiates. Par exemple, cela concerne l’aménagement de la chambre du nouveau venu ou l’achat de vêtements et de matériel de puériculture. 

    En outre, les familles peuvent tout aussi bien bénéficier de l’allocation de base pour un jeune adopté. C’est une aide mensuelle versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Elle sert à alléger les coûts récurrents liés à l’éducation et à l’entretien du jeune. Cela contribue à assurer son bien-être physique, matériel et éducatif dans son nouveau foyer. 

    Suivez-nous depuis notre page Badabim Facebook pour d’autres actualités sur la vie de famille.  

    Site du gouvernement : https://solidarites.gouv.fr/adopter-un-enfant publié le 04 mars 2022 et mis à jour le 11 juin 2024. 

  • Santé des enfants protégés et vulnérables : les dispositifs mis en place 

    Santé des enfants protégés et vulnérables : les dispositifs mis en place 

    Pour préserver la santé des enfants protégés et vulnérables, l’État français a mis en place une multitude de dispositifs d’aides et de prise en charge. Souvent victimes de négligences, de traumatismes ou de violences, ils peuvent bénéficier de divers parcours de soin et s’en remettre à l’UAPED.  

    Enfants protégés : une population vulnérable aux besoins spécifiques 

    Actuellement, l’État français se mobilise pour offrir un parcours de soins coordonné aux enfants protégés. Son but est de généraliser un dispositif de soins intégrés d’ici 2025, où chaque étape du parcours de santé est harmonisée et adaptée aux besoins uniques de ces jeunes.  

    Cette décision est motivée par la vulnérabilité accrue de cette population, composée d’enfants et d’adolescents placés sous la protection de l’enfance, en matière de santé. En effet, il présente des besoins médicaux et psychologiques spécifiques. Des besoins qui sont exacerbés par les négligences, violences et expériences traumatiques vécues durant leur enfance.  

    Le but est de leur offrir une prise en charge globale, préventive et réactive. On pourra ainsi atténuer les séquelles de leurs expériences passées et favoriser leur bien-être durable. 

    Un état de santé souvent plus dégradé que les autres mineurs 

    D’après certaines recherches, l’état de santé des enfants protégés s’avère souvent déplorable que celle de leurs pairs.  

    Cette disparité se manifeste à travers plusieurs aspects. D’abord, le déficit d’informations sur les antécédents familiaux expose ces mineurs à des risques de santé accrus, tels que la prématurité et les retards de croissance néonatale. Ensuite, on observe une prévalence notable d’insuffisances pondérales ou de surpoids. Leur parcours s’avère fréquemment jalonné de pathologies chroniques, de traumatismes et d’hospitalisations répétées. Enfin, leur état requiert souvent un accompagnement psychologique approfondi afin de traiter les séquelles émotionnelles et psychiques issues de leur vécu difficile et traumatique. 

    Mise en place d’un parcours de soins coordonnés pour un meilleur suivi médical 

    L’instauration d’un parcours de soins coordonnés pour les enfants protégés en France vise à leur fournir un suivi médical régulier et un accès aux soins psychiques. La mise en place de ce dispositif s’appuie sur deux expérimentations en cours, « Santé protégée » et « Pégase » (2019-2024).  

    « Santé protégée » consiste en un parcours de soins entièrement couvert par la Sécurité sociale. Effectif dans quatre départements, il consiste en la création d’un forfait annuel par jeune qui financera la structuration de leur suivi par des médecins généralistes et pédiatres formés, ainsi que des soins psychiques précoces.  

    Quant à « Pégase », cette initiative se veut d’améliorer le suivi des enfants protégés jusqu’à 7 ans. Comment ? Par le biais de bilans renforcés sur la santé physique et psychologique, et via un dossier médical informatisé. À partir de 2025, on généralisera ce parcours de soins coordonnés en fonction des résultats de ces deux expérimentations. 

    Les initiatives améliorant la prise en charge des jeunes sans tutelle 

    Pour venir en soutien aux enfants protégés non accompagnés, la France a mis en place des actions spécifiques visant à optimiser la prise en charge sanitaire.  

    Parmi ses actions, on dénote une évaluation initiale de leurs besoins en santé obligatoire. C’est devenu une condition sine qua non pour le versement complet de la contribution forfaitaire de l’État aux départements. Cette mesure vise à identifier et à orienter rapidement les besoins médicaux de ces mineurs.  

    De plus, un guide de bonnes pratiques a été élaboré avec les acteurs concernés afin de faciliter la première évaluation de leurs besoins en santé durant la phase d’accueil provisoire d’urgence. Ce guide garantit une prise en charge appropriée dès l’arrivée des jeunes non accompagnés en centre de soins. 

    UAEPD ou unités d’accueil pédiatriques enfance en danger 

    Créée avec l’association La Voix de l’Enfant, l’UAPED assure une prise en charge globale du cas des enfants protégés. Cela inclut les aspects sanitaire, judiciaire et médico-légal. Elle veille aussi à l’organisation d’un parcours de soins complet pour les mineurs victimes ou présumés victimes.  

    Souvent située dans des centres hospitaliers, elle offre un soutien dans le repérage, le conseil, les premiers soins somatiques et psychiques. De plus, elle oriente ces professionnels vers des soins ultérieurs pratiqués par d’autres professionnels de la santé. L’UAPED aide également à l’élaboration des informations alarmantes et à leurs signalements.  

    Opérant en lien étroit avec les institutions de protection de l’enfance, comme le médecin référent du conseil départemental et la cellule Crip, elle facilite le recueil de la parole des jeunes victimes.  

    Un centre disposant de ressources soignantes spécialisées pour enfant victime de violence 

    Ce qui caractérise une UAPED : elle dispose de ressources spécialisées en pédiatrie et d’une salle d’audition adaptée pour les mineurs victimes de violence, y compris maltraitances et négligences. Elle offre un parcours de soins pédiatriques personnalisé aux enfants protégés concernés.  

    Cette unité soutient notamment les professionnels de santé du territoire dans le repérage et le diagnostic des violences, hors procédures judiciaires. Elle fournit des conseils et un appui en collaboration avec l’équipe régionale « enfant en danger ».  

    Pour assurer une continuité des soins, il faudra qu’un professionnel de santé sollicite l’UAPED. En cas de suspicion d’infraction, le professionnel devra le signaler immédiatement aux autorités judiciaires. En procédure judiciaire, l’unité facilitera l’audition du mineur dans des conditions adaptées et centralisera les examens médico-légaux pour éviter d’autres traumatismes. 

    Suivez-nous sur notre page Instagram pour d’autres informations utiles sur les dispositifs de santé dédiés aux enfants en France.  

    Site du gouvernement : https://solidarites.gouv.fr/la-sante-des-enfants-proteges-et-vulnerables publié le 10 juin 2024.  

  • 2024 : ce qui change avec les offres de produit d’épargne pour enfants 

    2024 : ce qui change avec les offres de produit d’épargne pour enfants 

    En France, les parents peuvent souscrire à un produit d’épargne pour enfants. Il existe pléthores d’offres convenant à tous les budgets et à toutes les situations. Et le PEAC en fait partie, un nouveau plan financier pour jeunes. Pour les intéressés, le point sur les options existantes et les démarches d’ouverture. 

    Produit d’épargne pour enfants : non obligatoire, mais avantageux 

    En France, ouvrir un produit d’épargne pour enfants est loin d’être une obligation. Toutefois, cette initiative présente plus d’un avantage. Cela permet aux parents ou aux tuteurs de cumuler, dans un compte dédié, les fonds offerts à leur progéniture lors d’anniversaires ou de fêtes diverses.  

    Ce plan financier constitue une réserve financière qui croît avec le temps. Il offre une sécurité financière à long terme à son titulaire. À partir de ses 18 ans, l’enfant pourra accéder à cet argent mis de côté. Cette somme lui sera utile pour financer ses projets personnels, ses études ou ses premiers investissements.  

    Argent à mettre de côté : les offres disponibles dès la naissance de l’enfant 

    Dès la naissance de leur bébé, les parents ont le choix parmi plusieurs offres de produit d’épargne pour enfants : PEL, Livret A, PEAC… 

    Tout d’abord, il y a le Livret A. Celui-ci permet de réaliser des versements à partir de 10 € avec un plafond de 22 950 € et un taux de rémunération de 3 %. Les intérêts sont exemptés et d’impôts et de prélèvements sociaux. Puis, on a le Compte Épargne Logement (CEL) qui impose un versement initial de 300 €. Son plafond s’élève à 15 300 € et un taux à 2 %. Ses intérêts sont soumis à des prélèvements sociaux ou au prélèvement forfaitaire unique selon l’année d’ouverture.  

    Ensuite, le Plan d’Épargne Logement (PEL) nécessite un versement de départ de 225 €, avec un plafond de 61 200 € et un taux variable selon l’année. Mais à part cela, les parents peuvent aussi se tourner vers l’assurance vie délivrant une flexibilité de versements et une fiscalité avantageuse après 8 ans. Enfin, un compte/livret d’épargne bancaire permet des dépôts sans plafond, avec des taux allant de 0,2 % à 4 %. 

    Le PEAC ou le Plan d’Épargne Avenir Climat pour les jeunes de moins de 21 ans 

    Cette année 2024, le catalogue de produit d’épargne pour enfants s’est agrandi avec le PEAC ou Plan d’Épargne Avenir Climat. Il s’agit d’un tout nouveau plan financier entré en vigueur le 1er juillet 2024.  

    Conçu pour les jeunes de moins de 21 ans, celui-ci vise à financer la transition écologique en France. Les versements sont libres (avec un plafond de 22 950 €). Les gains sont exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux. De plus, les fonds sont bloqués jusqu’à la majorité de l’enfant et pour une durée minimale de cinq ans.  

    En plus de cette nouvelle offre, le PEL a évolué avec un taux d’intérêt augmenté à 2,25 % pour tout compte ouvert depuis le 1er janvier 2024. Mais encore, la loi de finances pour 2024 a supprimé la possibilité d’ouvrir un Plan d’Épargne Retraite (PER) individuel pour les enfants. 

    Comptes, livrets… Quelles options à partir de 12 ans ? 

    À partir de 12 ans, un enfant a la possibilité d’ouvrir un Livret jeune de lui-même, à condition d’obtenir un accord parental. Le dépôt initial est de 10 € avec des versements ultérieurs libres et un plafond de 1 600 €. Le taux d’intérêt est nécessairement supérieur à celui du Livret A, soit 3 % depuis février 2023. Et les intérêts sont exonérés d’impôts. Ce livret est accessible aux jeunes de 12 à 25 ans.  

    À partir de 16 ans, un enfant peut également ouvrir un compte courant, avec un accord parental requis et une éventuelle caution.  

    En outre, les retraits demeurent réglementés : autorisation parentale requise avant 18 ans, sauf opposition parentale. À partir de 18 ans, les retraits peuvent se faire librement. Dans tous les cas, les parents restent responsables des incidents sur le compte bancaire de leur enfant. 

    Ouverture de compte : la responsabilité des parents avant tout 

    De manière générale, l’ouverture d’un produit d’épargne pour enfants doit être effectuée par les parents ou les représentants légaux. Bien que des fonds puissent être versés par des tiers, tels que les grands-parents, il incombe exclusivement aux représentants légaux d’initier l’ouverture du compte. Cette règle garantit une gestion rigoureuse et une supervision appropriée des économies de l’enfant.  

    Toutefois, il y a une exception pour le Livret A ou le Livret jeune. À partir d’un certain âge, un mineur peut ouvrir un de ces livrets de manière autonome.  

    Les démarches à suivre pour ouvrir un livret ou autre pour ses descendants 

    Pour ouvrir un produit d’épargne pour enfants, le représentant légal devra se rendre dans une agence bancaire avec les pièces justificatives suivantes : sa pièce d’identité, celle du mineur et une copie du livret de famille.  

    Pour le cas particulier des banques en ligne, le processus est similaire, mais souvent, il faut que le tuteur légal soit déjà leur client. Dans l’idéal, il vaut mieux se renseigner sur les démarches spécifiques de chaque banque en ligne, car les exigences peuvent varier.  

    Abonnez-nous à notre page Facebook pour d’autres informations sur les avantages offerts par l’État aux familles françaises.  

    Site du gouvernement : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/produits-epargne-compte-bancaire-enfant-mineur par Bercy Infos, publié le 20 juin 2024. 

  • France : à quelles aides pour la rentrée scolaire peut-on prétendre ?  

    France : à quelles aides pour la rentrée scolaire peut-on prétendre ?  

    Bien avant que les vacances d’été ne débutent, les familles françaises avaient la possibilité de prétendre à des aides pour la rentrée scolaire. Pour alléger leurs dépenses, l’État a mis en place divers dispositifs financiers comme l’Ars versée par la Caf ou la réduction de l’impôt sur les frais de scolarisation. 

    France : une panoplie d’aides pour la rentrée scolaire accordée aux parents  

    Chers parents, savez-vous qu’il existe de multiples aides pour la rentrée scolaire apte à alléger le fardeau financier associé à cette période ? Différents dispositifs financiers ont été mis en place par le gouvernement français pour vous aider à couvrir les frais liés à la scolarité et à la vie scolaire de vos enfants.  

    Que ce soit pour l’achat de fournitures, la prise en charge des repas à la cantine ou l’inscription à des activités extra-scolaires, ces allocations servent à soutenir les familles dans l’éducation de leur progéniture. Quelles en sont les variantes et que peuvent-elles prendre en charge ? Vos réponses ci-après.  

    Des dispositifs de soutien couvrant les dépenses liées à la scolarité des enfants français 

    Les aides pour la rentrée scolaire peuvent varier selon le niveau d’enseignement : primaire, collège et lycée. Cela renvoie généralement à des allocations financières de type bourses et primes. Celles-ci sont disponibles à l’échelle nationale ou locale (région ou département).  

    Il existe aussi des dispositifs visant à alléger les dépenses en cantine scolaire. Le Pass’Sport peut aussi fournir une allocation de 50 € qui servira à financer l’inscription d’un enfant ou étudiant à une activité sportive éligible.  

    Sinon, de nombreuses autres subventions sont proposées par les autorités locales pour faciliter l’accès des jeunes au sport.  

    Enfin, le site 1jeune1solution accompagne les jeunes de 15 à 30 ans pour leur insertion professionnelle, ainsi que le financement de leur logement, leurs formations et leurs stages. 

    L’Ars, une aide variable selon le nombre d’enfants à charge et leur âge  

    L’allocation Ars figure parmi les aides pour la rentrée scolaire les plus plébiscitées en France. Cet avantage financier est soit versé par la Caf, soit par la MSA. Entre autres, il se veut d’aider les familles françaises à couvrir les coûts découlant de la scolarité de leurs enfants.  

    Toutefois, cette allocation se réserve aux enfants âgés de 6 à 18 ans. Elle est soumise à des plafonds de ressources qui dépendent du nombre d’enfants à charge.  

    Pour la rentrée 2024 notamment, elle se base sur les revenus nets imposables de 2022. En détail, les plafonds sont les suivants : 27 141 € pour un enfant, 33 404 € pour deux, 39 667 € pour trois et 45 930 € pour quatre. Le montant de l’Ars varie aussi selon l’âge de l’enfant.  

    Allocataire la Caf ou non, les démarches à suivre pour bénéficier de cette allocation 

    Si l’on n’est pas allocataire de la Caf, il faudra créer son espace personnel sur le site officiel. Afin de bénéficier de cette aide, il suffit d’y télécharger le formulaire dédié, de l’imprimer, de le compléter et de le renvoyer à sa Caf afin de déclarer sa situation. 

    Pour qui sont déjà allocataires, il n’y a aucune démarche à faire pour les enfants de 6 à 15 ans au 31 décembre suivant la rentrée. Pour les petits de moins de 6 ans inscrits au CP, il faudra faire parvenir son certificat de scolarité à la Caf. Quant aux jeunes de 16 à 18 ans scolarisés ou en apprentissage, il faudra déclarer leur scolarisation pour la rentrée 2024 dans l’Espace Mon Compte ou via l’application mobile Caf – Mon Compte. 

    Pour les parents dépendant de la MSA, il faudra se renseigner directement sur la page du site. 

    Une réduction d’impôt pour les frais de scolarisation, qui dit mieux ?  

    En plus de ces aides pour la rentrée scolaire, les familles peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu relative aux frais de scolarisation de leurs enfants à charge. Cependant, cela n’est possible que sous certaines conditions.  

    D’une part, l’escompte s’applique aux enfants inscrits au collège, au lycée ou poursuivant des études supérieures. D’autre part, le montant de l’allégement fiscal varie selon le niveau d’enseignement. Pour un collégien, la réduction d’impôt est de 61 €. Pour un lycéen, elle s’élève à 153 € et elle atteint 183 € pour tout étudiant en études supérieures. 

    Quid du crédit d’impôt des familles envisageant les cours à domicile ?

    Pour les familles qui comptent embaucher un professeur de cours à domicile pour leurs enfants, elles peuvent prétendre à un crédit d’impôt. Avantageux en tout point, ce dernier peut couvrir les dépenses liées à ce soutien éducatif.  

    Cet avantage fiscal est accordé à hauteur de 50 % des coûts engagés. Il a un plafond fixé à 12 000 €. Éventuellement, ce plafond peut être augmenté selon certaines conditions spécifiques.  

    En d’autres termes, on peut récupérer la moitié des frais engagés pour l’emploi d’un enseignant à domicile. Cela se fait uniquemen dans les limites prévues. Cela représente une aide précieuse pour alléger le coût des cours de soutien scolaire. De plus, cela encourage les Français à investir dans l’éducation de leurs enfants.  

    Pour d’autres actualités utiles concernant l’éducation des jeunes en France, suivez-nous sur notre page Facebook Badabim.  

    Site du gouvernement : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/rentree-scolaire-universitaire-aides publié le 15 mars 2024. 

  • Tout savoir sur le PEAC ou plan d’épargne avenir climat pour les jeunes  

    Tout savoir sur le PEAC ou plan d’épargne avenir climat pour les jeunes  

    Depuis le 1er juillet 2024, les familles françaises peuvent souscrire au PEAC. Il s’agit d’un plan financier de type épargne destiné aux jeunes de moins de 21 ans. Les versements sont utilisés pour financer des projets écologiques. Son taux de rémunération varie selon les résultats de ces investissements.  

    PEAC : des plans d’épargne « écologiques » pour les moins de 21 ans 

    Depuis le 1er juillet 2024, les familles françaises peuvent souscrire au PEAC ou plan d’épargne avenir climat. Il s’agit d’un compte épargne réservé aux jeunes de moins de 21 ans. Ce tout nouveau plan financier vise entre autres à soutenir des projets favorisant la transition écologique.

    Dès la naissance de leur enfant, les parents peuvent ouvrir un PEAC à son nom. Les fonds déposés serviront principalement à la réalisation d’initiatives écologiques, allant de la réduction des émissions de gaz à effet de serre à la préservation de la biodiversité. Lorsque l’enfant atteindra ses 18 ans, il pourra alors accéder aux sommes accumulées au fil des années.

    Souscrire à ce plan permet ainsi aux familles de participer activement à la préservation de l’environnement tout en bénéficiant de cette épargne dédiée.

    Un produit de placements écologiques réservé aux jeunes Français 

    Le PEAC se réserve aux jeunes âgés de moins de 21 ans et qui résident en France. C’est un compte unique. De ce fait, il est impossible d’en détenir plusieurs. Son principe : les sommes déposées sont immobilisées jusqu’à la majorité du titulaire.  

    Quand viendra le moment, ce dernier devra répondre à deux critères pour effectuer un retrait. D’une part, il devra être majeur, c’est-à-dire avoir plus de 18 ans. D’autre part, le PEAC doit avoir une ancienneté d’au moins 5 ans pour pouvoir être débité. Une fois un premier retrait effectué, il ne sera plus possible d’y verser de l’argent.  

    Cela dit, des exceptions existent pour un retrait anticipé avant la majorité : en cas d’invalidité du titulaire ou de décès de l’un des parents. Ces dispositions assurent la stabilité et la sécurité des fonds dédiés aux projets écologiques. 

    Un plan financier disponible auprès de nombreux établissements financiers 

    Le PEAC se présente comme une épargne en faveur de projets écologiques. Pour en faire bénéficier leurs enfants, les parents peuvent y souscrire auprès de divers établissements et organismes financiers. On dénote les banques et autres établissements de crédit, les compagnies d’assurances, les entreprises d’investissement, les mutuelles et unions de mutuelles, ainsi que les institutions de prévoyance et leurs unions. 

    On peut notamment y prétendre depuis le début du mois de juillet 2024. En ouvrant un compte, retenez que celui-ci sera automatiquement clôturé le 31 décembre de l’année où le titulaire fêtera son 30e anniversaire. À cette échéance, les fonds accumulés dans le plan financier seront transférés sur un compte indiqué par le titulaire. Cela lui permettra de continuer à gérer son épargne tout en soutenant des initiatives de transition écologique. 

    Un taux de rémunération variable selon les résultats des investissements écolos 

    Concernant le taux de rémunération du PEAC, son calcul n’incombe nullement à l’État. En effet, cet indice varie en fonction des résultats des investissements réalisés pour les projets écologiques.  

    Que l’on ait opté pour une gestion passive ou active, l’établissement financier auprès duquel on a souscrit ce plan financier a l’obligation de fournir un rapport annuel détaillé sur la performance du PEAC.  

    Ce rapport inclut des informations claires sur les rendements obtenus, les projets financés, ainsi que l’impact environnemental des investissements engagés avec les versements du compte.  

    Ainsi, on peut suivre l’évolution de son épargne tout en évaluant la contribution de ses fonds à la transition écologique en France. La transparence et la responsabilité de l’établissement garantissent une gestion efficace et alignée avec ses objectifs financiers et écologiques. 

    Des versements plafonnés à 22 950 euros, tout comme avec le livret A 

    De ce qui a été décidé, le plafond des versements d’un PEAC est fixé à 22 950 €. C’est pareil à celui du livret A. Toutefois, il est possible de « crever » ce plafond quand les intérêts s’ajoutent à l’épargne.  

    Pour rappel, les sommes déposées dans ce compte sont exclusivement investies pour le financement de la transition écologique. Ces fonds d’investissement doivent être certifiés par des labels tels que « Investissement socialement responsable » ou « France finance verte ». Cela garantit leur engagement envers des projets durables et respectueux de l’environnement.  

    En souscrivant à ce plan financier, les familles participent à un avenir plus vert et durable pour les générations futures tout en offrant une meilleure sécurité financière à leurs enfants une fois adulte. 

    Gestion de l’investissement : à qui incombe cette tâche ?  

    De base, la gestion d’un PEAC se fait de manière à réduire progressivement les investissements dans les titres financiers risqués à mesure que sa date de liquidation approche. Cette date est modifiable à tout moment par le titulaire du compte pour une flexibilité optimale. Cette stratégie de gestion vise à sécuriser les sommes investies, garantissant une récupération fiable des fonds lors de la clôture du plan financier.  

    Cela dit, il est aussi possible d’opter pour une gestion autonome où le titulaire prend en charge directement les investissements du PEAC. Dans ce cas, l’établissement financier lui fournira des informations détaillées sur chaque titre financier disponible, incluant un indicateur de risque. Cela permettant ainsi de faire des choix éclairés et alignés avec ses objectifs financiers. 

    Rejoignez-nous sur notre page Facebook pour ne rater aucune de nos actualités sur les bons plans familles.  

    Site du gouvernement : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17454 publié le 20 juin 2024. 

  • Vaccin anti-diphtérie : de l’importance de la vaccination dès le plus jeune âge 

    Vaccin anti-diphtérie : de l’importance de la vaccination dès le plus jeune âge 

    Dernièrement, les cas de diphtérie se sont multipliés en France. Afin de maitriser cette recrudescence, le pays a renforcé sa couverture pour le vaccin anti-diphtérie, de la primo-vaccination aux rappels chez les enfants. C’est l’unique moyen de prévention contre cette infection hautement contagieuse.  

    France : le vaccin anti-diphtérie remis à l’ordre du jour 

    Depuis 2022, la France enregistre une préoccupante hausse des cas de diphtérie, principalement des cas importés. Notamment, il s’agit d’une virulente infection redoutable causée par la bactérie *Corynebacterium diphtheriae*. Celle-ci se décline en plusieurs souches, chacune portant un gène responsable de la gravité de la maladie. Hautement contagieuse, cette infection se transmet facilement d’un individu à l’autre par contact direct ou par l’air. Cependant, on peut facilement s’en protéger par l’administration du vaccin anti-diphtérie.  

    Au vu de la recrudescence des cas infectés, la vaccination est désormais obligatoire pour tous. La vigilance sanitaire et le respect des protocoles de prévention demeurent cruciaux pour éviter la propagation de cette infection potentiellement grave. 

    La déclaration des cas et la vaccination comme moyens de prévention 

    En France, l’on surveille rigoureusement la progression de cette maladie grâce à un système de déclaration obligatoire des cas. Ce dispositif permet une traçabilité et un suivi précis des infections. Ce qui contribue à une vigilance accrue.  

    À part cela, la diphtérie reste tout de même efficacement contenue sur le territoire national grâce à une couverture vaccinale étendue et systématique. Cela joue un rôle clé dans sa prévention. Ce niveau élevé d’administration du vaccin anti-diphtérie enraie de part et d’autre la propagation de l’infection, minimisant ainsi les risques de résurgence.  

    L’interaction entre la surveillance étroite et une immunisation généralisée constitue un pilier fondamental dans le maintien du contrôle de cette pathologie en Hexagone. 

    La primo-vaccination et les rappels pour protéger nos enfants de cette maladie 

    En France, le vaccin anti-diphtérie représente une obligation sanitaire cruciale. Pour cause, il s’agit de l’unique ressort pour prévenir cette infection.  

    Le schéma de primo-vaccination débute dès les premiers mois de vie des nourrissons, avec l’administration des premières doses à 2 et 4 mois. Un premier rappel s’effectue à 11 mois afin de renforcer l’immunité du bébé.  

    Par la suite, il faut réaliser des rappels chez les enfants de 6 ans, puis chez ceux âgés de 11 à 13 ans. On a aussi des rappels pour les adultes : à 25 ans, 45 ans et 65 ans. Il faudra ensuite poursuivre la vaccination tous les 10 ans afin de maintenir une protection continue et une immunité collective.  

    Cette stratégie rigoureuse est essentielle pour garantir une couverture immunitaire durable et éviter la résurgence de la diphtérie, contribuant ainsi à la protection collective de la population. 

    Une infection des voies respiratoires pouvant entrainer de graves complications 

    Pour qui ne le savent pas, la diphtérie se manifeste principalement par une infection aiguë des voies respiratoires, souvent sous forme d’angine. Elle peut évoluer et entrainer des complications graves telles que des atteintes cardiaques ou neurologiques, et, dans les cas les plus sévères, mener au décès. Le symptôme le plus distinctif de cette maladie est l’apparition de « fausses membranes » blanchâtres dans la région des amygdales ou sur la plaie.  

    L’infection, hautement contagieuse, se transmet par voie aérienne ou cutanée. Cela se fait principalement lors de contacts directs avec des personnes infectées ou des porteurs asymptomatiques. La période d’incubation varie généralement de 2 à 5 jours.  

    Le traitement classique de la diphtérie implique une administration urgente de sérum antidiphtérique par injection intramusculaire et l’utilisation d’antibiotiques spécifiques. 

    Une augmentation des cas en Hexagone découlant d’une transmission autochtone 

    Le 24 juin 2024, Santé publique France a recensé 21 cas de diphtérie toxique depuis le début de l’année. Des 7 cas confirmés en France métropolitaine, 4 concernent des individus sans domicile fixe ou résidant dans des foyers d’hébergement franciliens pour personnes en situation de précarité.  

    D’après les enquêtes menées, aucun voyage récent n’a été signalé chez ces cas. Ce qui suggère une probable transmission autochtone de la maladie.  

    Face à cette situation , une campagne de sensibilisation sera mise en œuvre auprès des associations qui soutiennent les personnes précaires. L’objectif est d’encourager une vigilance accrue et de vérifier, voire de mettre à jour, le vaccin anti-diphtérie. 

    Une recrudescence du nombre des Français infectés depuis 2022 

    Au vu des données de Santé publique France, l’année 2022 enregistrait une recrudescence significative des cas de diphtérie. On rapporte 35 cas en France métropolitaine; C’est un chiffre alarmant comparé à la moyenne annuelle de 3,4 cas des cinq années précédentes, principalement observée chez les populations migrantes.  

    En 2023, cette flambée épidémique a continué de faire des victimes. On a recensé 17 cas de diphtérie toxigène signalés, bien que le nombre ait légèrement diminué par rapport à l’année précédente. Cette persistance élevée des cas souligne l’importance de renforcer les mesures de prévention et de surveillance. Il faudra aussi intensifier les campagnes de vaccin anti-diphtérie. 

    Abonnez-vous à notre page Instagram pour d’autres conseils sur la santé des enfants. 

    Site du gouvernement : https://sante.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/article/la-vaccination-le-meilleur-moyen-pour-se-premunir-contre-la-diphterie publié le 28 juin 2024. 

  • SOS vagues de chaleur : comment vous en protéger, vous et vos proches ? 

    SOS vagues de chaleur : comment vous en protéger, vous et vos proches ? 

    Enfants en bas âge, femmes enceintes, séniors ou qu’importe votre âge et votre condition actuelle, pensez à vous protéger des vagues de chaleur cet été 2024 ! En temps de canicule, appliquer les bons gestes est vital. Si vous êtes de ceux qui ignorent quelles mesures de protection adopter, suivez le guide ! 

    Petits ou grands, faites attention aux vagues de chaleur ! 

    Quand vient l’été, fini la grisaille ! Les températures montent pour le plus grand bonheur de tous. C’est le retour des beaux jours, du moins quand cela ne vire pas en cauchemar caniculaire. En effet, des vagues de chaleur peuvent survenir en France. On peut même parler de plusieurs épisodes de canicules dans l’année, surtout compte tenu des bouleversements climatiques de ces dernières décennies.  

    Pourtant, les fortes chaleurs s’avèrent particulièrement dangereuses pour la santé des populations vulnérables : personnes âgées, jeunes enfants, femmes enceintes, personnes en situation de handicap ou souffrant de maladies chroniques, ainsi que celles sous traitement médicamenteux spécifique. C’est sans oublier les personnes en situation de précarité. Malheureusement, leur isolement social accentue ce risque. Dès lors, il peut être utile de connaitre les mesures essentielles à adopter pour se protéger et les protéger efficacement de la canicule.  

    De l’importance de la protection en cas de pics thermiques 

    Pourquoi faut-il autant se méfier des vagues de chaleur ? À certains seuils, à plus de 17°C la nuit et à plus de 32°C le jour, la température peut exposer les personnes fragiles à divers risques de santé.  

    Lors d’épisodes de canicule, le risque de déshydratation n’est jamais loin, surtout pour les personnes âgées et les jeunes enfants. Mais ce n’est pas tout ! Quand il fait trop chaud, les symptômes des malades chroniques s’aggravent. Cela peut exacerber les maladies cardiovasculaires et respiratoires, rendant la situation critique pour les personnes déjà affaiblies. Et lorsque le corps ne parvient plus à se refroidir, on parle d’hyperthermie (coup de chaleur). Or, ce phénomène peut entraîner des complications sévères telles que des défaillances organiques.  

    Au vu de ces risques, il est normal d’adopter certaines mesures de protection. Cela permet de préserver sa propre santé et celle de ses proches, surtout les plus vulnérables.  

    Canicule : quels sont les signes d’une déshydratation et d’une hyperthermie ?  

    En temps de canicule, détecter les signes de déshydratation et d’hyperthermie s’avère crucial pour prévenir des complications graves. Comment ?  

    Sachez que les symptômes d’une déshydratation incluent des crampes musculaires intenses, une fatigue extrême accompagnée de vertiges et de malaises, ainsi que des troubles du sommeil. Elle peut également provoquer une constipation sévère, une perte de poids notable, une hypotension artérielle et une tachycardie.  

    Pour le cas de l’hyperthermie, les signes avant-coureurs incluent une peau chaude, rouge et sèche. S’ajoutent à cela des maux de tête persistants, des nausées et des vomissements. La personne peut aussi ressentir une somnolence inhabituelle et adopter des comportements agressifs ou incohérents. Reconnaître ces symptômes permet d’agir rapidement pour éviter des conséquences mortelles. 

    Séniors, femmes enceintes, enfants en bas âge… qui sont les plus vulnérables ?  

    De fait, les épisodes de canicule représentent un danger non des moindres pour certaines populations vulnérables. Les personnes âgées, peu conscientes des risques, négligent souvent les mesures de protection contre les vagues de chaleur. Or, leurs mécanismes de défense naturels, tels que la transpiration et la vasodilatation, fonctionnent moins efficacement. Idem chez les enfants en bas âge.  

    Les individus souffrant de maladies chroniques, telles que les pathologies cardiovasculaires, rénales, urinaires, respiratoires, neurodégénératives, endocriniennes et mentales, sont aussi à risque, surtout si leurs médicaments accentuent les effets de l’hyperthermie. 

    De même, les personnes handicapées ou dépendantes sont tout aussi vulnérables. On ajoutera à cela les populations précaires ou sans-abri, n’ayant souvent aucune possibilité de se rafraichir. Enfin, on a les détenus, les femmes enceintes, les sportifs, les travailleurs en extérieur et les personnes obèses.  

    Les bons gestes avant et pendant un épisode de fortes chaleurs 

    Pour bien se protéger des vagues de chaleur et de leurs effets, adopter les bons gestes est capital.  

    Avant l’arrivée d’une canicule notamment, les personnes âgées devraient s’inscrire au registre communal de leur mairie pour bénéficier d’une assistance et d’un suivi régulier. Pour qui sont malades, il faudra vérifier avec un médecin ou pharmacien si leur traitement nécessite une surveillance particulière ou des ajustements. Consultez régulièrement les prévisions météorologiques sur vigilance.meteofrance.fr pour anticiper les épisodes de chaleur. 

    Pendant les épisodes caniculaires, tâchez de vous organiser en famille, entre amis ou avec vos voisins pour surveiller l’état de santé des personnes vulnérables autour de vous. Évitez l’automédication et demandez toujours conseil à votre médecin ou pharmacien. Il faudra rester hydraté, porter des vêtements légers et rester dans des endroits frais autant que possible.  

    Ajustez votre alimentation et restez au frais ! 

    Se protéger des revers des vagues de chaleur implique de surveiller son alimentation. En l’occurrence, cela revient à boire régulièrement sans attendre d’avoir soif, en privilégiant des eaux moyennement minéralisées. Ceux qui ont des soucis de déglutition peuvent prendre de l’eau gélifiée ou pétillante. On évitera l’alcool, les produits glacés, les boissons caféinées et les sodas sucrés. Il faudra manger en fractionné tout au long de la journée. On adoptera en plus une alimentation équilibrée riche en eau, incluant fruits, crudités, légumes, soupes froides et compotes.  

    On pensera aussi à rester au frais chez soi en prenant soin de protéger ses fenêtres du soleil en fermant les volets ou en installant des rideaux thermiques clairs. Il faudra garder les fenêtres fermées en journée et utiliser un ventilateur pour faire circuler l’air. Aérez tôt le matin, le soir ou la nuit lorsque l’air extérieur est plus frais. Et pas question d’utiliser des sources de chaleur comme le four et la cuisinière. 

    Restez avec Badabim pour d’autres conseils si vous partez en vacances cet été 2024. Suivez-nous sur X (ex-Twitter).  

    Site du gouvernement : https://solidarites.gouv.fr/fortes-chaleurs-les-bons-gestes-pour-vous-proteger-et-proteger-vos-proches publié le 28 juin 2024. 

  • Neurotechnologie et enfants : quelles en sont les perspectives ?  

    Neurotechnologie et enfants : quelles en sont les perspectives ?  

    Savez-vous qu’on peut utiliser la neurotechnologie chez les enfants ? Elle apporte son lot d’avantages dans le domaine de la médecine, de l’éducation et du divertissement. Cela dit, il y a des risques à son usage, associés à la vulnérabilité du développement cognitif infantile et nécessitant certaines précautions. 

    Neurotechnologie : à quoi renvoie le terme ?  

    Qu’est-ce que la neurotechnologie ? Il s’agit d’un domaine interdisciplinaire fusionnant les neurosciences et les technologies. Elle englobe diverses techniques servant à mesurer, examiner et moduler l’activité cérébrale, essentielles à la cognition et à la santé humaine.  

    Notamment, elle regroupe la neuroimagerie (EEG et IRMf) et la neurostimulation (invasive et non-invasive). Ces dernières servent de base de diagnostics, de thérapies et d’amélioration cognitive. S’ajoute à cela le neurofeedback qui équilibre les modèles d’ondes cérébrales pour traiter divers troubles. 

    Des cadres de gouvernance robustes sont essentiels pour une utilisation éthique et un accès équitable aux neurotechnologies, surtout pour protéger les enfants. Dans son rapport, l’UNICEF Innocenti en parle et informe les décideurs sur ses potentiels et ses risques chez les jeunes. 

    Un rapport d’UNICEF pour identifier son impact sur le développement cognitif des enfants 

    Grosso modo, le rapport d’UNICEF évalue le recours croissant de la neurotechnologie chez les enfants afin d’en dégager les avantages diagnostiques et thérapeutiques dans les troubles neurologiques. 

    Le document met notamment en lumière ses vulnérabilités uniques du développement cognitif infantile et l’importance d’une recherche prudente sur ses impacts. En effet, la prudence est de rigueur vu le manque d’études à long terme et de surveillance éthique à ce sujet.  

    Pour protéger les enfants, des essais cliniques complets, une supervision éthique et des régulations adaptées sont essentiels. En ce sens, les Nations unies et l’UNESCO sollicitent des cadres de gouvernance afin d’en maximiser les avantages et de minimiser les risques mondiaux.  

    Ce rapport, fruit de la collaboration UNICEF-Finlande, guide les politiques pour un développement responsable des neurotechnologies de sorte à préserver la santé et les droits des enfants. 

    Les applications actuelles des neurotechnologies chez les plus jeunes 

    Chez les enfants, la neurotechnologie est utilisée en milieu médical pour traiter les besoins critiques en neurologie pédiatrique et en troubles du développement. Des méthodes telles que l’EEG et l’IRMf offrent des possibilités novatrices de diagnostic et de traitement non-invasifs. Celles-ci promettent d’améliorer les capacités diagnostiques, même dans un environnement à ressources limitées.  

    Malgré des essais cliniques prometteurs, leur caractère expérimental suscite des inquiétudes quant à la sécurité à long terme et à l’efficacité. Des défis persistent, notamment l’adaptation aux stades de développement et aux handicaps, la collecte fiable de données et la gestion des effets secondaires possibles (maux de tête et crises d’épilepsie) dans les techniques de stimulation non-invasives.  

    Parallèlement, sur le marché grand public, des dispositifs neurotechnologiques non validés scientifiquement émergent : montres et les bandeaux. Ceux-ci se targuent de divers avantages comme l’amélioration cognitive et la facilité d’utilisation dans les jeux vidéo. 

    Des avantages notables dans l’éducation, la médecine et les loisirs interactifs 

    Dans les cinq à dix prochaines années, la neurotechnologie transformera profondément la vie des enfants dans les domaines médical, éducatif et récréatif grâce à ses multiples avantages.  

    En médecine, ces avancées permettent des diagnostics plus précis et des traitements personnalisés pour les troubles neurologiques. Comment ? Par le biais d’une surveillance en temps réel et des interventions préventives, bénéfiques surtout pour les enfants avec des handicaps moteurs.  

    Dans l’éducation, cette science révolutionne les méthodes d’enseignement en adaptant les approches pédagogiques à travers un suivi cérébral en temps réel. Ce qui aura pour effet d’optimiser l’apprentissage et la créativité des élèves.  

    Parallèlement, dans les loisirs et les jeux, l’intégration des dispositifs d’interface cerveau-ordinateur (BCI) pourrait améliorer l’expérience utilisateur et rendre leur utilisation courante chez les enfants. 

    Des risques qui font tache sur les belles perspectives de cette science 

    En dépit de ces avantages, la neurotechnologie présente des risques, surtout pour les enfants dont le cerveau est encore en développement.  

    Sans contrôle, elle pourrait déduire des informations sur l’état mental des jeunes et influencer leurs comportements. Ces technologies soulèvent des défis éthiques et sociétaux, notamment en matière de protection des données, d’accès équitable et d’implications diverses.  

    En médecine, leur éventuelle imprécision peut réduire les enfants à leurs processus neuronaux, nuisant à leur autonomie. En éducation, la surveillance cérébrale en temps risque de simplifier à l’excès les processus d’apprentissage. Cela pourrait aussi mettre au second plan les facteurs socioculturels. Dans les loisirs, l’utilisation des interfaces cerveau-ordinateur (ICU) soulève des préoccupations concernant la confidentialité des données.  

    De l’importance de prendre des précautions pour protéger la jeune génération 

    Certaines précautions et une réglementation rigoureuse sont nécessaires pour protéger nos enfants et leur donner les moyens d’agir face à la neurotechnologie. Actuellement, il manque des politiques et des recherches globales pour les encadrer. D’où l’importance d’équilibrer le potentiel de transformation de ces technologies avec les responsabilités éthiques afin d’orienter leur impact sur les générations futures.  

    Pour cela, des groupes interdisciplinaires (experts, éthiciens, défenseurs des droits de l’enfant et décideurs) doivent collaborer avec les enfants pour établir une neuroéthique centrée sur eux. Puis, il faudra combler les lacunes légales en adaptant les lois existantes pour protéger leurs données neurales et leurs droits. Ensuite, on les intégrera dans la conception des politiques encadrant ces technologies et on anticipera leur développement futur par des pratiques prospectives. Cela aidera à mieux axer les approches préventives. De même, cela protégera les droits des enfants et maximisera les bénéfices de cette science.  

    Pour d’autres actualités sur l’impact de la technologie sur la vie des enfants, suivez-nous sur Facebook Badabim.  

    Communiqué de presse : https://www.unicef.org/innocenti/reports/neurotechnology-and-children publié en juin 2024. 

  • Les jeux vidéo auraient un impact positif sur le développement des enfants  

    Les jeux vidéo auraient un impact positif sur le développement des enfants  

    Longtemps critiqués pour leurs effets néfastes sur le bien-être des enfants, les jeux vidéo pourraient en réalité avoir des impacts positifs insoupçonnés. C’est la conclusion surprenante d’une nouvelle étude menée par l’UNICEF Innocenti et plusieurs institutions de recherche. 

    Les jeux vidéo, un allié pour la créativité, l’identité, l’autonomie… des plus jeunes ? 

    L’étude “Digital technology, play and child well-being : responsible innovation in technology for children”* met en lumière le rôle crucial que peuvent jouer les éditeurs de jeux vidéo dans le développement positif des enfants. 

    Les résultats de cette recherche démontrent que les jeux vidéo, lorsqu’ils sont conçus de manière adéquate et répondent aux besoins des plus jeunes, peuvent avoir un impact positif sur leur autonomie, leur compétence, leur créativité, leur identité et leur gestion des émotions. 

    Comment ces programmes améliorent le bien-être des enfants 

    L’étude menée par le professeur Jan L. Plass de l’Université de New York apporte un éclairage inédit sur l’impact positif des programmes vidéoludiques sur le bien-être des enfants. Pendant dix semaines, 255 enfants âgés de 8 à 12 ans ont participé à l’observation en jouant à Lego Builder’s Journey et Rocket League aux États-Unis, au Chili et en Afrique du Sud.  

    Les résultats de l’observation révèlent des impacts positifs sur l’autonomie et les relations parentales des enfants américains et chiliens. En Afrique du Sud, c’est un sentiment de bien-être général qui a été observé chez les jeunes participants. Ces résultats encourageants mettent en lumière le potentiel des jeux vidéo à contribuer au développement positif des enfants, lorsqu’ils sont conçus de manière adéquate. 

    Des impacts positifs qui se confirment 

    Contrairement aux idées reçues, les jeux vidéo peuvent en réalité contribuer à leur bien-être, selon l’analyse menée par l’UNICEF Innocenti et plusieurs institutions collaboratrices. L’analyse démontre que ces programmes ont des impacts positifs sur plusieurs aspects du développement de chaque enfant. 

    Au-delà de leur aspect divertissant, les jeux vidéo qui accordent à l’enfant le contrôle et la possibilité de prendre des décisions contribuent à développer leur sentiment d’autonomie. En effet, en étant confronté à des choix et en assumant les conséquences de ses actions, le jeune joueur apprend à se responsabiliser et à développer leur confiance en soi. 

    De plus, les jeux vidéo qui présentent des défis et des opportunités d’apprentissage permettent aux jeunes de développer leurs compétences et leur maîtrise. En surmontant des obstacles et en progressant dans le jeu, les joueurs en bas âge renforcent leur sentiment de compétence et gagnent en confiance en leurs capacités. 

    L’étude de l’UNICEF Innocenti ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour les éditeurs 

    Les éditeurs de jeux vidéo ont la responsabilité de concevoir des programmes qui favorisent le bien-être des plus jeunes. Suite à l’étude, l’UNICEF et ses partenaires de recherche ont élaboré un guide pour les éditeurs de jeux vidéo, qui sera publié plus tard cette année. Ce guide propose des conseils sur la manière de concevoir un programme vidéoludique qui répond aux besoins des plus jeunes et favorisent leur développement positif. 

    L’UNICEF Innocenti, à l’origine de cette initiative, a collaboré avec plusieurs institutions universitaires prestigieuses, telles que Sheffield, New York, l’Université de la ville de New York et l’Université de technologie du Queensland. L’implication de chercheurs issus de l’Université du Cap, Curtin, de l’Université de Chypre, de l’Université d’Oulu et du Centre pour l’éducation créative a permis d’enrichir l’étude avec des perspectives et des expertises complémentaires. 

    Avec ses partenaires de recherche, l’organisme s’est engagé à travailler avec les éditeurs, les parents et les éducateurs pour créer un avenir numérique où les plus jeunes sont en sécurité, encouragés et équipés pour prospérer. 

    Effets jeu numérique : la nécessité d’une recherche de grande envergure 

    La collaboration entre l’UNICEF Innocenti, les différents acteurs dans le domaine de l’éducation et les éditeurs a permis de réunir une expertise riche et diversifiée, essentielle pour mener une recherche de grande envergure et analyser l’impact du jeu numérique dans différents contextes culturels et socio-économiques. 

    L’étude a également bénéficié de l’appui de partenaires de recherche implantés dans divers pays, notamment au Chili, à Chypre, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ces partenaires ont apporté leur connaissance approfondie des réalités locales et des enjeux spécifiques liés aux jeux vidéo dans leurs environnements respectifs. 

    Pour suivre plus d’actus, retrouvez-nous sur la page Facebook Badabim

  • Réforme du congé de naissance : qu’a donné la concertation de mai 2024 ?  

    Réforme du congé de naissance : qu’a donné la concertation de mai 2024 ?  

    Au mois de mai 2024, la ministre Sarah El Haïry a lancé une concertation discutant de la réforme du congé de naissance en France. Le but était d’en définir les modalités suivant les orientations proposées par l’État. Elle cherche ainsi à avantager davantage les parents et les familles accueillant un bébé. 

    Réforme du congé de naissance : la ministre Sarah El Haïry veut en arrondir les angles 

    C’était au mois de mai 2024 : Sarah El Haïry a accueilli au ministère une délégation diversifiée composée de partenaires sociaux, d’associations d’élus, du mouvement familial ainsi que de divers acteurs du monde de la petite enfance. Ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, elle a regroupé ce beau monde pour discuter de la réforme du congé de naissance.  

    En détail, cette rencontre avait pour objectif de parler des modalités de mise en œuvre de cette initiative qui prendra effet en 2025.  

    Les échanges, marqués par une volonté de collaboration et de concertation, ont permis de recueillir des avis variés et de confronter les perspectives afin de construire un cadre législatif et réglementaire adapté aux parents employés. Cette initiative s’inscrit dans une démarche participative visant à répondre aux besoins des familles et à soutenir la parentalité dès les premiers jours de l’enfant. 

    Une concertation avec les parties prenantes pour discuter des modalités de l’initiative 

    D’après l’initiative de Sarah El Haïry et de Catherine Vautrin, une vaste concertation s’est engagée pour définir les contours de la réforme du congé de naissance.  

    Notamment, les acteurs concernés ont discuté des modalités comme l’articulation du dispositif avec l’actuelle « Prepare », envisagée comme une option jusqu’à l’instauration effective du service public de la petite enfance. S’ajoutent à cela l’éventualité d’une prise des congés à temps partiel ainsi que l’accessibilité de ces jours de congés pour des groupes spécifiques tels que les travailleurs indépendants ou les parents adoptifs. Enfin, la concertation s’est aussi penchée sur la mobilisation des employeurs dans la mise en œuvre de ce nouveau droit pour leurs salariés.  

    Cette démarche inclusive vise à garantir une adaptation harmonieuse aux réalités variées des familles et à promouvoir une parentalité soutenue dès les premiers instants de vie de l’enfant. 

    Les grandes orientations du dispositif fixées par la Présidence 

    Pour mettre les points sur les « i », le Président de la République a défini les grandes orientations de cette réforme du congé de naissance et dont on a discuté durant la concertation instiguée par Sarah El Haïry. Entre autres, ce dispositif s’adresse aux deux parents avec une durée équitable de 3 mois chacun. Il sera indemnisé à hauteur de 50 % du salaire précédent, plafonné à 1 900 € mensuels.  

    Cette initiative ambitieuse répond ainsi aux attentes profondes des parents français, souhaitant être pleinement présents durant les premiers mois cruciaux de la vie de leur enfant.  

    Prévu pour être intégré dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale à l’automne 2024, sa mise en œuvre effective est programmée pour la fin de l’année 2025. Cette mesure vise de part et d’autre à renforcer le soutien à la parentalité et à favoriser un équilibre entre vie professionnelle et familiale. Elle s’inscrit dans une vision d’une société plus inclusive et solidaire. 

    Un projet ayant pour but d’offrir un meilleur soutien aux nouveaux parents 

    Par cette concertation, la ministre revient sur les objectifs de la politique familiale en France en cours. Notamment, le pays cherche à offrir un soutien indéfectible aux parents, à promouvoir l’égalité entre les genres et à garantir le développement optimal de l’enfant.  

    Depuis 2017, les réformes telles que la politique des 1 000 premiers jours, le doublement du congé de paternité et l’expansion du service public de la petite enfance se sont présentées comme des jalons indispensables pour atteindre ces objectifs.  

    En proposant une vacance parentale plus courte, mais mieux rémunérée, l’État cherche à en faire une prérogative accessible aux deux parents. Il vaut aussi offrir à davantage de familles l’opportunité d’être présentes auprès de leur enfant durant les premiers mois de sa vie. Ainsi, cette initiative reflète l’engagement continu de l’État envers une société inclusive et attentive aux besoins familiaux. 

    Pour un meilleur épanouissement des familles  

    Pour Sarah El Haïry, il n’est plus question de réduire la politique familiale à une politique fiscale. Avec le Président français Emmanuel Macron, elle œuvre chaque jour pour favoriser l’épanouissement des familles françaises, et ce, depuis 2017. Pour cela, ils ont investi pour doubler le nombre de jours de congés des pères, pour soutenir les parents, pour mettre en place des services publics dédiés (petite enfance et pensions alimentaires). 

    Avec la réforme du congé de naissance, elle espère satisfaire les aspirations des nouveaux parents. Comme le congé parental semble perdre de vitesse, il est normal de créer de nouvelles opportunités pour s’aligner aux besoins des familles. De son point de vue, qui ne voudrait pas partager le maximum de moments avec son bébé, surtout durant ses premiers mois de vie.  

    Restez à jour de nos actualités sur la parentalité en vous abonnant à notre page Badabim X (ex-Twitter).  

    Site du gouvernement : https://solidarites.gouv.fr/la-ministre-sarah-el-hairy-lance-une-concertation-sur-la-mise-en-place-du-conge-de-naissance?source=36884f36-85b0-4856-aba5-53bfec8a010b publié le 16 mai 2024.  

  • Concours Orange Jeux de Noël : une PS5 à gagner pour jouer aux jeux vidéo en famille ! 

    Concours Orange Jeux de Noël : une PS5 à gagner pour jouer aux jeux vidéo en famille ! 

    Parents et enfants vont adorer ce concours d’Orange Jeux 100% jeux vidéo en famille” : amusez-vous tous ensemble avec votre mobile et smartphone, unissez vos forces et tentez de remporter la console PlayStation 5 de Sony et un jeu vidéo PS5 ! Vous avez jusqu’au 20 janvier 2024 pour jouer avec 20 jeux mobiles sélectionnés. 

    Orange Jeux : un grand concours familial qui réunit les gamers parents et enfants ! 

    L’euphorie des fêtes de fins d’année est retombée. La frénésie de décembre cède petit à petit sa place au calme de janvier… sauf chez Orange Jeux qui prolonge les fêtes ! Les cadeaux continuent de pleuvoir avec son concours de Noël dédié au gaming en famille 

    Cela tombe bien : les jeux vidéo, c’est l’une des activités préférées des enfants et de beaucoup d’adultes devenus parents. Et quoi de mieux que la console de salon PlayStation 5 et un jeu PS5 pour débuter l’année en beauté, avec enthousiasme et allégresse ? 

    Tout ce que vous devez faire pour prendre part à ce concours, c’est de jouer le plus possible jusqu’au 20/01/2024 aux 20 jeux mobiles sélectionnés par Orange Jeux ! Plus vous jouez, plus vous avez de chance de gagner !  Parents, enfants, ados vont adorer unir leurs forces pour remporter la victoire et la grande dotation mise en jeu ! 

    Que faire pour participer avec les enfants à cette compétition de jeux mobile ?  

    Pour faire partie de l’aventure Orange Jeux Noël, il faut être un client de l’opérateur téléphonique Orange ou de Sosh. C’est la condition principale pour accéder à l’espace jeu concours. Seuls les clients Orange et clients Sosh peuvent tenter leur chance et jouer aux mobile games. Pour être un challengeur, voici la marche à suivre :  

    1. Se connecter à la plateforme Orange Jeux : en ouvrant son application mobile dédiée sur votre smartphone Android, ou en tapant l’URL https://mobile.jeux.orange.fr/ dans le navigateur web de votre mobile ou encore en scannant le QR code ci-dessous avec votre téléphone. 
    1. Une fois connecté à Orange Jeux, découvrez les 20 ludiciels sélectionnés pour le concours, jouez le plus possible, cumulez les victoires pour participer au tirage au sort.  

    Le tirage au sort se fera sous le contrôle d’un huissier, à la date du 25/01/2024, dans le respect du règlement du concours disponible ici.  

    Gameplay : plus de 20 jeux vidéo pour s’amuser et faire partie du tirage au sort 

    Pour participer au concours d’Orange Jeux, vous devez donc jouer aux titres gaming de son catalogue. 20 jeux mobiles ont été sélectionnés par l’équipe. Vous en trouverez de tous les types et de tous les âges, convenant tant aux adultes qu’aux enfants. : casse-têtes, puzzles, jeu de société et de plateau, jeu de cartes, jeu avec Tintin et Milou, 2 personnages aimés des petits et des grands, etc. : 

    • 5 lettres et 1 mot  
    • Avalanche  
    • Belote plus  
    • Chain Cube 2048  
    • Cut the Rope  
    • Hugo Super Skater  
    • La Belote  
    • Le Solitaire  
    • Ludomania  
    • Mahjong   
    • Monopoly Junior  
    • Qui est-ce ?  
    • Rami  
    • Retro pinball  
    • Solitaire 12in1  
    • Sudoku Master  
    • Super Buzzer 3  
    • Tarot  
    • Tic Tac Toe Glow  
    • Tintin Match 3  

    PS5 : gagnez cette console de salon et programmez déjà vos sessions gaming en famille ! 

    Dernière née de Sony Interactive Entertainment, la PS5 demeure la PlayStation la plus aboutie et la plus puissante jamais créée. Elle vous promet des parties de jeux immersives et dans des environnements hyperréalistes grâce à ses résolutions en 4K, sa puissance de traitement de haute volée et ses temps de chargements ultra-courts.  

    Bien qu’on puisse penser qu’elle n’est faite que pour les gamers aguerris, les jeunes enfants peuvent aussi y trouver leur compte. Les bambins, les jeunes et les ados se l’approprieront très vite et adoreront profiter d’expérience de jeu immersive et envoutantes avec des jeux PS5 comme Paw Patrol World, Sonic Superstars, Les Sisters 2 ou Ma Vie à La Ferme. Sous la supervision des parents, ces jeux leur permettent de se divertir, de réflexion à des stratégies, d’observer et de passer du temps libre amusant avec vous et entre frère et sœur. On peut alors dire que la PlayStation 5 est une console grand public et pour toute la famille. Ce qui explique pourquoi sa popularité ne cesse de croître en en France, en Europe et dans le monde. Sa sortie est déjà un succès mondial d’ailleurs !  

    Spider Man 2 : un comics jeu PS5 Marvel aimé des petits et des adultes 

    En gagnant le concours Orange Jeux, vous ferez le bonheur de vos enfants en remportant la PS5 et le vôtre et peut être aussi le jeu vidéo exclusif PS5 Spider Man 2. Parce que la dotation comprend la PlayStation 5 et un jeu PS5. Et le jeu PS5 Spider Man 2, c’est justement celui qui apparait sur l’affiche du concours Orange Jeux. Donc croisons les doigts pour que ce soit celui-ci ! 

    Si vous êtes de la vieille école et que vous êtes fans de la série Marvel, vous serez plus que content de recevoir ce titre gaming. Dans celui-ci, vous pourrez incarner votre héros préféré : l’homme-araignée. Vous vous élancerez d’immeuble en immeuble en créant votre toile à travers la ville de New York City.  

    Aux côtés de Peter Parker, Miles et Mary Jane, vous affronterez les éternels ennemis de Spider Man : Venom, l’Homme-Sable… Et entretemps, vous empêcherez la ville de NYC de sombrer dans les griffes des démons et personnes mal-attentionnées.  

    Pour remporter cette PS5 et un jeu vidéo de cette console de salon dernier cri avec sa manette DualSense, découvrez sans attendre la liste de jeux vidéo mobile à relever pour le concours Orange Jeux Noël. 

  • Comment éviter la coupure d’électricité en cas de grossesse et de congé maternité hivernal ?

    Comment éviter la coupure d’électricité en cas de grossesse et de congé maternité hivernal ?

    Si le risque de coupure d’électricité est passé fin décembre d’élevé à moyen, l’hiver n’est pas encore terminé et c’est pourtant une période qui fragilise l’immunité des femmes enceintes et des enfants en bas âge. Quel équipement d’autoconsommation électrique choisir pour avoir du courant et du chauffage ?

    Coupure d’électricité : une situation maitrisée, mais jusqu’à quand ?

    En dépit du fait que le gouvernement ait prévu en cas de besoin un programme de coupure d’électricité organisé, le pays n’a connu jusqu’à présent aucune pénurie électrique. C’est un exploit, dont le mérite revient uniquement aux entreprises et aux familles ayant répondu positivement à l’appel à la sobriété énergétique de l’État.

    Mais mieux vaut rester prudent car l’hiver est encore là. Qui plus est, EDF ne compte débrancher ses 10 réacteurs nucléaires sur 56 qu’en janvier 2023. On peut ainsi s’attendre à un risque de coupure d’électricité plus important. Une situation incommodante pour les femmes enceintes et les nourrissons plus sensibles au froid et une population qui passe plus de temps à domicile.

    Femmes enceintes et enfants en bas âge : une immunité à préserver

    En cette période hivernale, une coupure d’électricité est une vraie nuisance pour les jeunes mamans avec des enfants en bas âge. Ces derniers ont notamment une immunité encore vulnérable. Ils ont ainsi besoin d’une protection renforcée contre le froid et d’être nourris au sein ou au biberon régulièrement. Pour les nourrissons non allaités, se pose la question du biberon à chauffer et des biberons à stériliser. Chose rendue impossible avec des pannes de courant impromptues. Idem pour les femmes enceintes qui ne devraient surtout pas tomber malades à cause du froid. Compte tenu des innombrables restrictions médicamenteuses relatives à la grossesse, attraper la grippe, prendre froid peut être très handicapant.

    Pour anticiper une telle situation, l’idéal est de s’équiper pour faire de l’autoconsommation électrique en cas de besoin. Cela permettra d’avoir le chauffage et de chauffer le lait infantile de bébé comme à l’accoutumée. Mais quel équipement d’autoconsommation choisir pour ne pas subir de coupure d’électricité cet hiver ?

    Pour les familles en maison avec des panneaux solaires : l’armoire Billy ou la back-up box Huawei

    Si votre maison est équipée d’une installation de panneaux solaires photovoltaïques et que vous décidiez de ne pas revendre votre surplus électrique à EDF OA ou à d’autres opérateurs, l’armoire Billy et la box Huawei peuvent vous être utiles. Toutes deux sont aptes à stocker l’excédent d’énergie solaire produit. Vous pouvez ainsi vous en servir à la demande en cas de coupure d’électricité.

    Elles intègrent un onduleur permettant d’établir une sortie de secours. Elles créent ainsi un second tableau électrique auquel sont branchés les équipements (chauffage, chauffe-eau, chauffe-biberon, etc.) nécessitant un back-up pour fonctionner en continu même en cas de délestage.

    Pour les parents en appartement ou maison sans panneau solaire : le générateur d’énergie Ecoflow

    Il s’agit d’une station de charge ou un générateur de courant à la fois portable et pratique sur lequel on peut raccorder jusqu’à 10 équipements et appareils électriques. Utile pour passer l’hiver et surtout solutionner un problème de coupure d’électricité, cet appareil est de puissance variable selon le modèle : Delta Max ou Mini Delta. Il est apte à répondre à des besoins d’autoconsommation électrique.

    Il offre 2 modes de charge si vous ne disposez pas d’installation photovoltaïque domestique : sur le réseau de distribution électrique traditionnel, par la prise allume-cigare 12V d’une automobile. L’application gratuite fournie permet de contrôler votre consommation énergétique et le nombre de watts restants pour pouvoir la charger dès que possible afin d’avoir une batterie pleine en cas de coupure d’électricité.

    ASE Energy, votre fournisseur de solutions d’autoconsommation électrique

    Ces trois produits sont disponibles à l’achat sur le site e-commerce d’ASE Energy. Ce dernier est un spécialiste des énergies renouvelables. C’est un expert en autoconsommation électrique proposant un large choix d’équipements back-up et abordables pour faire face à une coupure d’électricité. On y trouve des batteries, des panneaux photovoltaïques, des kits solaires, des onduleurs, des micro-onduleurs, des convertisseurs, etc.

    ASE Energy, c’est non seulement des produits solaires de qualité et performants, mais aussi un service client dynamique et à l’écoute (conseils, livraison, service après-vente, etc.).

  • La notation des élèves, biaisée par le parti pris des professeurs

    La notation des élèves, biaisée par le parti pris des professeurs

    Dans le milieu éducatif, la notation des élèves représente le principal moyen d’évaluer leurs performances scolaires. Or c’est une méthode qui est loin de faire l’unanimité. Des études démontrent qu’entre fille et garçon, un professeur peut se montrer subjectif quant aux notes à attribuer.

    La notation des élèves, le système scolaire remis en question par une étude sociologique

    Deux chercheurs en sociologie de l’université Trente, Ilaria Lievore et Moris Triventi, avaient récemment réalisé une étude comparative portée sur les notes et les résultats scolaires de 40 000 élèves italiens, filles et garçons, en classe de seconde. Ils avaient pris comme données de comparaison leurs scores à des tests standardisés en mathématiques et en langues, mais aussi à leurs examens de fin d’année. À travers cette enquête, ils souhaitaient mettre en exergue les vices du système éducatif et démontrer que cela alimentait un problème systémique.
    En confrontant la notation des élèves de plusieurs lycées, un écart de performances sur les évaluations standardisées était flagrant. Pour les filles, elles brillaient davantage dans les langues et dans les sciences humaines. Pour les garçons, ils se distinguaient plus en mathématiques.
    Cependant, en dépit de cette incontestable disparité de connaissances et de compétences, la balance de notation des élèves était déséquilibrée. L’enseignant avait tendance à mieux noter les filles par rapport aux garçons, et ce, sans distinction de matières.

    Une étude sur les performances scolaires qui confirme une autre

    Ne partant pas d’une nouvelle initiative, l’enquête effectuée par ce duo de chercheurs fait suite à de précédentes recherches scientifiques sur l’éducation publiées récemment dans la revue du British Journal of Sociology of Education sur l’attitude des professeurs.
    Dans cette étude éditée en mai, le psychologue du développement Jean-Paul Fischer et le démographe Xavier Thierry avaient déjà mis le doigt sur cet écart de performances à l’école. Ils précisent même que la différence de compétences se creusait à partir du CP, à l’école primaire. Vers la fin du CP, les garçons se révélaient plus forts en mathématiques. À l’école élémentaire, tous les jeunes, sans distinction de sexe, avaient le même niveau de capacités dans cette matière.

    Notes pour fille et garçon : les facteurs plausibles de discrimination

    Si les deux sexes avaient donc chacun leurs spécialités, comment se fait-il que le système de notation des élèves en milieu scolaire soit si biaisé ? Pourquoi les enseignants privilégient-ils les filles ? Les deux chercheurs ont tenté d’élucider ce favoritisme et cette inégalité manifeste en considérant divers facteurs : le type de l’école, la taille de la classe et le profil des professeurs. Ils ont ainsi pu conclure que d’une part, l’écart de notation des élèves en mathématiques était plus important quand les classes étaient plus grandes. D’autre part, les filles étaient mieux considérées par rapport aux garçons auprès des écoles techniques et académiques, contrairement au sein des établissements scolaires professionnels.
    Du point de vue des chercheurs, il est même possible que les enseignants récompensent davantage les filles, car elles sont souvent plus disciplinées. C’est aussi peut-être parce qu’ils veulent les encourager à choisir des filières scientifiques en leur vendant du rêve.

    Les revers de ce système d’annotation corrompu par ce manque d’impartialité des enseignants

    Que les professeurs aient ou non des intentions louables en faisant preuve de discriminations, le fait est que la notation des élèves en Italie relevant du sexisme reste inacceptable. Le problème ne réside pas dans les effets immédiats de notation des élèves injustement attribuées, mais plutôt sur les impacts pédagogiques à long terme. Selon Ilaria Lievore, tout est lié. Les performances à l’école, le fait d’avoir de bonnes notes et de bons résultats influe sur une meilleure réussite scolaire. Une réussite définie par le fait de pouvoir entrer dans de bons collèges d’enseignement supérieur, d’espérer des revenus plus élevés à l’avenir et une meilleure situation professionnelle.
    C’est une pédagogie éducative, voire un état d’esprit égalitaire que les professeurs devraient appréhender quand ils attribuent la notation des élèves. L’égalité des chances pour chaque élève leur permet de se dépasser et d’améliorer leurs bulletins scolaires.

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  • Polémique autour de la montre connectée des collégiens dans la Sarthe

    Polémique autour de la montre connectée des collégiens dans la Sarthe

    Dans son programme sport santé qui vise à encourager la pratique d’une activité sportive chez les collégiens, le département de la Sarthe a pris la décision d’offrir une montre connectée à chaque élève pour la rentrée scolaire. Une initiative qui n’a pas eu la faveur de certains parents.

    La crainte des parents concernant l’utilisation de la montre connectée

    Pour la rentrée scolaire 2022, le département de la Sarthe a décidé de doter d’une montre connectée chacun des 8000 collégiens (filles et garçons) de la classe de sixième. L’objectif d’un tel dispositif est de lutter plus efficacement contre la sédentarité des enfants en encourageant les activités physiques chez les jeunes. Il ne s’agit pas d’un bracelet qui informe l’heure à celui qui le porte, mais d’un gadget mesurant l’activité physique de la personne. Ainsi, chaque enfant qui porte la montre connectée a accès au nombre de pas qu’il a effectué, son rythme cardiaque, sa dépense énergétique ou encore sa température corporelle.
    Les parents des élèves, face à ce dispositif inédit, ne sont pas rassurés. Aussi, beaucoup d’entre eux se demandent si le port de cette montre connectée est obligatoire et s’il ne s’agit pas d’un moyen pour surveiller les enfants. La crainte concerne surtout cette surveillance qui serait considérée comme une entrave à la liberté individuelle des collégiens et lycéens. Ce dispositif fait même l’objet d’une manifestation de la part des parents.

    Mettre fin à la sédentarité chez les collégiens de la Sarthe

    La sédentarité est un vrai fléau chez les jeunes, de moins en moins attirés par les activités physiques et sportives. Dans le département de la Sarthe, l’objectif est maintenant de demander aux collégiens de faire au moins 30 minutes d’exercice physique par jour. La montre connectée offerte va permettre à chaque élève de voir en temps réel s’il est parvenu à atteindre son quota quotidien d’effort physique.
    A noter que ne pas faire du sport régulièrement augmente le risque de contracter de nombreuses maladies : diabète, surpoids, problèmes vasculaires et des articulations et bien d’autres maladies chroniques encore. D’ailleurs, au niveau national, bouger régulièrement est le mot d’ordre que ce soit pour les jeunes ou les seniors durant les prochaines années.

    Le conseil départemental se veut rassurant vis-à-vis du bracelet connecté

    Face à l’inquiétude des parents concernant le caractère ultra connecté de cette montre connectée, le conseil départemental précise qu’il s’agit avant tout d’un outil permettant aux collégiens de se prendre en main. Il n’est donc pas question de surveiller les jeunes, mais de leur donner l’opportunité de suivre leur pratique d’une activité sportive. Les données appartiennent aux étudiants et restent confidentielles et anonymes. Néanmoins, lors des cours d’éducation physique et sportive, les données seront analysées, notamment avec l’utilisation de l’application de l’Education nationale appelée « Tous en forme ».
    Le port de cette montre n’est pas obligatoire. Chaque enfant décide s’il souhaite garder la montre connectée à son poignet ou non. Il peut également choisir de la connecter à son smartphone s’il en a besoin. Dans tous les cas, il n’y a d’autres objectifs que de favoriser la pratique d’une activité.

    Le dispositif accessible auprès de sept collèges

    La Sarthe compte 75 collèges. Pour l’heure, la montre connectée n’est disponible qu’auprès de sept collèges, car le projet est encore à un stade expérimental. Néanmoins, le programme sport santé de l’UNSS vise tout le département. Ainsi, l’intégralité des collèges de la Sarthe devrait bénéficier de cette montre connectée d’ici la fin de l’année. Pour Anthony Trifaut, président de la commission en charge de la jeunesse et des collèges du conseil départemental de la Sarthe, pour que les enfants et adolescents puissent profiter des bienfaits de la pratique régulière d’un sport, ils ont besoin de challenge et de se dépasser. Et ce gadget est justement un outil qui permet de tout mesurer.

    Moins d’écran et plus d’activités physiques chez les jeunes

    Les sédentaires sont le plus souvent fascinés par les écrans (smartphone, ordinateur, télévision, etc.). Malgré les innombrables mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé, les jeunes continuent à prendre à la légère l’importance des activités physiques. Le département de la Sarthe, labellisé « Terre de jeux 2024 », tient à faire le premier pas dans l’Hexagone pour encourager la pratique sportive chez les collégiens et à lutter contre les comportements sédentaires. Et même si pour limiter le temps d’écran, il faut utiliser une montre connectée équipée d’un écran, tant que cela évite l’inactivité, c’est toujours mieux. L’objectif est d’inverser la tendance actuelle de plus de 2h devant l’écran et moins de 60 minutes par jour à faire du sport.
    Pour trouver une activité physique adaptée à votre enfant, vous pouvez suivre la page Facebook de Badabim.
    Avec AFP

  • L’importance de tester la bonne vision des enfants avant la rentrée

    L’importance de tester la bonne vision des enfants avant la rentrée

    Pour bien débuter la nouvelle année scolaire, il est important que vos enfants et adolescents puissent lire facilement au tableau de loin et leurs manuels scolaires de près. La prise de rendez-vous chez un ophtalmologue pour un contrôle de la vision de son enfant doit être un réflexe chez les parents.

    Une bonne vision chez l’enfant pour une rentrée scolaire réussie

    Entre l’achat des nouvelles fournitures et le choix des diverses activités scolaires, les parents ont tendance à oublier de vérifier si leurs petits sont bien aptes à entamer la nouvelle rentrée scolaire. La bonne vision chez l’enfant, que ce soit vision de loin pu vision de près est un des critères qui garantit sa réussite éducative. Une mauvaise condition visuelle non détectée et non corrigée ne peut que nuire à son développement et à son éducation scolaire. En effet, 80% de l’apprentissage scolaire passe actuellement par le visuel et une excellente vue. C’est pourquoi, chaque année, avant l’entrée à l’école, il est indispensable de prendre rendez-vous chez un spécialiste des yeux pour un examen de la vision chez l’enfant.

    Port de lunette des élèves victimes de trouble de la vue

    En France, des études ont révélé que 20% de la totalité des élèves de la classe primaire ont montré des symptômes de trouble de la vue : presbytie, myopie, vision floue. Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette mauvaise vision chez l’enfant. L’augmentation du temps passé sur l’écran est la raison principale de ce trouble de la vision chez l’enfant. En effet, depuis le début de la pandémie, les petits passent beaucoup plus de temps devant leurs écrans pour apprendre. A part cela, la vision d’un enfant de moins de 12 peut aussi être victime du soleil. Ce qui peut générer l’apparition de maladies telles que la cataracte une fois atteint l’âge adulte. Il n’y a pas que la réussite scolaire ni la santé oculaire qui est en jeu mais également la santé globale et l’avenir des bambins. Pour améliorer la vision de ces enfants, le port de lunette ou de lentilles de contact leur a été recommandé.

    Pour une meilleure acuité visuelle : rendez-vous chez l’ophtalmologue

    Les problèmes de vision chez l’enfant peuvent se traduire par différents symptômes : maux de tête fréquents, fatigue, frottement des yeux, regards dirigés vers des directions opposées, vomissement et bien d’autres. Afin d’identifier un problème de vision chez l’enfant ou pour réduire le développement des troubles visuels, le dépistage et le traitement chez un ophtalmologue reste l’unique solution. Selon le Dr Phil Hooper, président de la Société canadienne d’ophtalmologie, le moment idéal pour faire un contrôle de l’état de la vision des enfants reste en début d’année scolaire. Idéalement, il est recommandé de contrôler la santé oculaire des enfants avant la rentrée scolaire.

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  • Réseaux sociaux en Californie : le bien-être des enfants est exigé

    Réseaux sociaux en Californie : le bien-être des enfants est exigé

    En Californie, les réseaux sociaux devront prêter attention à la santé et au bien-être des jeunes utilisateurs. Le 30 Août 2022, les parlementaires ont mis en place un texte pour les protéger. Chaque réseau social devra veiller à l’intérêt supérieur des enfants et ados mineurs avant leurs propres profits.

    Une décision concernant l’influence et les effets néfastes des réseaux sociaux sur les jeunes enfants

    Tiktok, Instagram, Twitter, différents réseaux sociaux populaires et les plateformes de jeux via internet ont réussi à conquérir des millions d’enfants et adolescents. Mais ces plateformes seront contraintes de faire passer la santé de ces derniers avant leurs intérêts commerciaux. Pour rappel, la Californie est le foyer des plus importantes entreprises de sites sociaux. A ne citer que le siège du réseau social Instagram, qui compte des millions d’utilisateurs actifs, localisé à Menlo Park. Buffy Wicks, membre de l’Assemblée de l’État de Californie a déclaré qu’il fallait s’assurer que les enfants soient en sécurité. Selon elle, ils sont exposés aux dangers potentiels des réseaux sociaux et des contenus publiés sur ces réseaux sociaux.

    Une interdiction des fonctionnalités pouvant mettre en danger la santé physique ou mentale

    Le nouveau texte sur l’influence des réseaux sociaux existants sur un enfant implique certaines interdictions. Il empêche les entreprises sur la toile de collecter les informations personnelles des mineurs, si ces données ne sont pas essentielles au bon fonctionnement du service. Il leur interdit également de mettre en place des fonctionnalités pouvant menacer la santé mentale et physique des enfants. Cette nouvelle loi impose aussi aux réseaux sociaux de rendre leur politique de confidentialité accessible aux jeunes utilisateurs. Les réseaux sociaux seront obligés de mettre en place des paramètres offrant un haut niveau de confidentialité des données aux moins de 18 ans.

    Des lobbyistes de l’industrie technologique expriment leur désaccord sur le texte

    Certains groupes ont déjà exprimé leur désapprobation concernant ce texte visant à réglementer les réseaux sociaux et réduire ses effets néfastes sur la santé des jeunes. L’ONG américaine NetChoice en fait partie. D’après elle, ces réglementations sont « trop contraignantes » et représentent une menace pour la liberté d’expression. De son côté, la démocrate Buffy Wicks espère la promulgation de cette loi pour protéger les enfants contre les dangers d’Internet et les risques liés à l’utilisation d’Internet (Prédateurs sexuels, pédophiles, pornographies, cyber-harcèlement, intimidation et cyberintimidation etc).

    Le temps passé devant les écrans par les jeunes a augmenté de 17%

    Il y a quelques mois, des documents internes de Facebook sur l’impact des réseaux sociaux, ont fuité. Ceux-ci ont montré que le groupe lui-même s’inquiète des effets de l’addiction et de la surexposition à Internet. En outre, une étude du groupe de recherche Common Sense a permis de constater qu’au cours des 2 dernières années, le temps passé devant les écrans par les jeunes a augmenté de 17%. Ainsi, le nouveau texte californien est une façon « de ne pas rendre les utilisateurs de moins de 18 ans dépendants ». Désormais, le contrôle parental ne suffit plus pour endiguer ce problème. Cette loi sur les réseaux sociaux ne manquera pas de rassurer les parents soucieux de protéger leurs jeunes enfants.
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