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  • Comportement envers l’environnement : l’exposition aux rivières et forêts influence les enfants 

    Comportement envers l’environnement : l’exposition aux rivières et forêts influence les enfants 

    Une étude autrichienne révèle que les enfants exposés dès leur jeune âge à des espaces bleus et verts développent un comportement envers l’environnement favorable à l’âge adulte. Ces liens entre nature, écologie et comportements pro-environnementaux ont été analysés pour mieux comprendre cette connexion.

    Espaces bleus : bénéfiques sur le comportement envers l’environnement des jeunes ?  

    Les espaces bleus (côtes, lacs, rivières) jouent un rôle essentiel dans la formation du comportement envers l’environnement des individus.  

    D’après une étude récente menée en Autriche et publiée dans le Journal of Environmental Psychology, les enfants qui visitent régulièrement ces milieux naturels se sentent davantage connectés à la nature en grandissant. Cette connexion favorise l’adoption d’attitudes écologiques comme le recyclage, l’évitement des plastiques jetables et la protection des espaces naturels.  

    Les chercheurs mettent en évidence comment ce lien fort avec la nature dès l’enfance peut influencer durablement les choix écologiques à l’âge adulte. 

    Des enfants visitant lacs, forêts, rivières… Cela favorise les penchants pro-environnementaux 

    L’étude révèle que les souvenirs d’enfance en lien avec des espaces bleus ou verts favorisent un attachement durable à la nature. Cette relation se traduit à l’âge adulte par des visites fréquentes dans ces endroits et l’adoption d’actions concrètes pour protéger l’environnement.  

    Les enfants ayant grandi près de ces milieux naturels affichent un sentiment de connexion émotionnelle avec la nature. En vieillissant, ils se montrent davantage sensibilisés à des comportements écologiques. Cette sensibilisation accrue se traduit souvent par des habitudes respectueuses de la nature, notamment la réduction de la consommation d’énergie et la gestion responsable des déchets. 

    Une étude révélatrice menée sur 2 370 adultes en Autriche 

    Pour approfondir cette hypothèse, les chercheurs ont recueilli des données auprès de 2 370 adultes autrichiens. Ces derniers sont issus de différentes tranches d’âge et catégories socio-économiques. Ceux-ci ont partagé leurs habitudes actuelles de visites dans des espaces naturels, ainsi que leurs souvenirs d’enfance liés à des espaces bleus.  

    Ils ont aussi évalué leur sentiment d’appartenance à la nature grâce à l’échelle « Inclusion of Nature in Self Scale ». Les résultats montrent que ceux qui ont vécu des moments réguliers en bord d’eau pendant leur enfance manifestent un lien émotionnel fort avec la nature à l’âge adulte. Cela influence leurs comportements pro-environnementaux de manière positive. 

    Les facteurs sociaux influencent le lien avec la nature 

    L’étude met en avant des différences significatives selon le sexe, l’emploi et les revenus. Par exemple, les femmes déclarent plus souvent des comportements pro-environnementaux que les hommes. Et les adultes sans emploi ont tendance à afficher des attitudes écologiques plus marquées que les salariés.  

    En revanche, les ménages aux revenus élevés, passant davantage de temps dans des espaces naturels, montrent un attachement renforcé à la nature. Ces disparités soulignent l’importance de divers facteurs socio-économiques dans le développement de comportements écologiques. 

    L’éducation à l’écologie : un enjeu pour les générations futures 

    Les auteurs de l’étude insistent sur l’importance de sensibiliser les enfants à l’écologie dès le plus jeune âge. Encourager les visites d’espaces naturels, comme les lacs et les rivières, aide à renforcer leur lien avec la nature. C’est un atout pour une prise de conscience écologique durable.  

    En particulier, les espaces bleus s’avèrent précieux pour favoriser un sentiment d’appartenance à la nature. Cela peut aider les enfants à devenir des adultes plus soucieux de la nature. Ainsi, ces pratiques pourraient contribuer à réduire l’impact environnemental global et à préserver les écosystèmes pour les générations futures. 

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    Source : actualité https://www.psypost.org/children-often-visiting-coasts-rivers-and-lakes-are-more-likely-to-practice-pro-environmental-behaviors-when-they-grow-up/ publiée le 23 octobre 2024. 

  • Semaine du Goût : une 35e édition qui se prolongera jusqu’à la fin de l’année 2024 

    Semaine du Goût : une 35e édition qui se prolongera jusqu’à la fin de l’année 2024 

    En partenariat avec le chef Grégory Cohen, la Semaine du Goût a fait son retour en France du 14 au 20 octobre 2024. Au programme : divers événements pour sensibiliser enfants et familles à l’alimentation saine. En bonus, les ateliers, visites de fermes et dégustations se poursuivront même toute l’année. 

    Semaine du goût : 7 jours pour éveiller vos papilles gustatives de mille et une façons 

    Du 14 au 20 octobre 2024, la Semaine du Goût a invité les curieux et passionnés de cuisine à tester une multitude de saveurs à travers des événements et rencontres uniques.  

    Au programme de cette 35e édition :  des visites de fermes, des dégustations de produits locaux et des ateliers de boulangerie conçus pour créer du lien entre le grand public et les professionnels des métiers de bouche.  

    Ces moments ont permis aux participants de mieux comprendre le rôle des sens dans l’appréciation des aliments et de développer une approche plus attentive envers les saveurs. Chaque événement propose un cadre convivial pour échanger avec des experts et découvrir les secrets des produits du terroir français. 

    Des évènements divers adressés aux enfants et aux familles 

    Cette édition 2024 de la Semaine du Goût se distingue par une programmation variée. Le but : éveiller la curiosité des enfants et des familles autour de l’alimentation. Elle propose des évènements tels que « Chef sur le Campus » pour les étudiants ou bien « La Grande Dégustation » pour les passionnés de bonne cuisine.  

    Entre autres, ce cadre exceptionnel valorise la diversité du patrimoine gastronomique français. Il vise aussi à sensibiliser le public à l’importance d’une alimentation équilibrée et variée. En explorant la saisonnalité des aliments, les participants développent des compétences utiles pour bien consommer. Ils adoptent également de meilleures habitudes alimentaires. 

    Chef Grégory Cohen, un parrain engagé auprès de tous 

    Le célèbre chef Grégory Cohen est parrain de l’événement pour la cinquième année consécutive. Pour l’édition 2024, il a partagé son expertise et ses conseils pour bien manger sans dépasser son budget. Son implication enrichit l’expérience de la Semaine du Goût en rendant les pratiques culinaires accessibles et en enseignant des astuces pour cuisiner des produits de qualité.  

    Celui-ci s’est particulièrement engagé auprès des jeunes et des familles, les encourageant à préparer des repas équilibrés et savoureux. Son approche bienveillante et ses recommandations pratiques font de lui un acteur majeur de cette rencontre dédiée aux plaisirs gustatifs. 

    Des « Leçons de Goût » dans les écoles pour apprendre à manger sain dès l’enfance 

    Dans les écoles de toute la France, les Leçons de la Semaine du Goût permettent aux enfants de découvrir les richesses de notre alimentation. Comment ? À travers des ateliers animés par des agriculteurs, chefs et autres professionnels passionnés.  

    Depuis 1990, plus de 6 millions d’élèves ont pu bénéficier de ces leçons durant lesquelles ils découvrent la variété des produits du terroir. Ils apprennent à reconnaître la saisonnalité des aliments et reçoivent des conseils pour équilibrer leur alimentation.  

    Ces ateliers sont accompagnés de fiches pédagogiques, élaborées avec l’aide scientifique des chercheurs de l’INRAE. Ces fiches restent disponibles en ligne pour prolonger cette expérience éducative tout au long de l’année. 

    Une rencontre qui s’exporte jusqu’au Japon pour éduquer à l’alimentation saine 

    Bien que née en France, la Semaine du Goût a conquis le Japon depuis 2013. Elle y est célébrée avec le même objectif : promouvoir le « bien manger » et l’appréciation des saveurs dans un contexte international.  

    Cette exportation témoigne de l’importance de l’événement. Ce dernier continue d’inspirer des pays du monde entier et de rassembler des milliers de participants autour du plaisir de manger et de l’importance d’une alimentation saine et équilibrée. Par son rayonnement international, cet évènement véhicule les valeurs de partage, de qualité et de découverte des produits locaux. Dans la foulée, il renforce les échanges culturels autour de la gastronomie. 

    Pour en savoir plus sur les bonnes habitudes alimentaires à inculquer à ses enfants, rendez-vous sur Facebook de Badabim

    Source : actualité site du gouvernement https://agriculture.gouv.fr/pour-sa-35e-edition-la-semaine-du-gout-joue-les-prolongations publiée le 11 octobre 2024. 

  • Cybermoi/s 2024 : tous ensemble contre les cybermenaces ! 

    Cybermoi/s 2024 : tous ensemble contre les cybermenaces ! 

    Cybermoi/s 2024, événement national, se déroule tout au long du mois d’octobre pour sensibiliser les parents et les enfants aux cybermenaces croissantes. Il nous rappelle les dangers d’Internet. Cette campagne met l’accent sur l’importance du contrôle parental et des bonnes pratiques de cybersécurité. 

    Cybermoi/s 2024 : un mois d’actions contre les dangers d’Internet 

    Dans le cadre du Cybermoi/s 2024, le ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes s’associe à la campagne menée par Cybermalveillance.gouv.fr.  

    Cette initiative, qui se déroule tout au long du mois d’octobre 2024, a pour mission d’informer le grand public des risques liés aux cybermenaces. Elle veut encourager l’adoption de bonnes pratiques de cybersécurité.  

    L’étude Ipsos montre que 63 % des Français estiment être bien informés sur les dangers d’internet. Cependant, il est préoccupant de constater que 73 % d’entre eux ont malgré tout été victimes de tentatives de phishing. Cela souligne l’importance d’intensifier la sensibilisation, en particulier auprès des parents et de leurs enfants, pour une protection renforcée face aux menaces numériques. 

    Enfants, parents ou séniors, on est tous vulnérables aux cybermenaces 

    Les jeunes et les séniors s’avèrent particulièrement exposés aux dangers d’Internet, rendant cruciale leur éducation à la cybersécurité. D’un côté, les séniors demeurent de plus en plus connectés, mais leur faible maîtrise des outils numériques en fait des cibles de choix pour les cybercriminels. Selon une étude, seuls 18 % des plus de 55 ans se renseignent sur les cybermenaces en ligne, contre 43 % des jeunes adultes âgés de 18 à 34 ans.  

    D’un autre côté, les enfants demeurent concernés. Le sondage Opinionway révèle que 82 % des mineurs ont eu affarire à des contenus inappropriés, notamment pornographiques, sur internet. Ce chiffre alarmant souligne la nécessité pour les parents d’installer un contrôle parental efficace et d’engager un dialogue ouvert avec leurs progénitures concernant les risques en ligne. Ils doivent également adapter la pratique numérique de leurs enfants en fonction de leur âge et veiller à ce qu’ils restent bien informés sur les contenus qu’ils peuvent rencontrer. 

    Contrôle parental, sensibilisation… Adopter des bonnes pratiques pour mieux se protéger 

    Dans le cadre du Cybermoi/s 2024, comment ne pas aborder la montée en la prolifération des cybermenaces ? Leur pullulement impose l’adoption de bonnes pratiques pour protéger efficacement sa famille et ses données personnelles. Parmi les gestes à adopter, on a : 

    • la sauvegarde régulière de ses fichiers importants pour prévenir toute perte de données ; 
    • l’usage de mots de passe uniques et complexes pour chaque service ; 
    • l’activation de la double authentification pour empêcher tout accès non autorisé ; 
    • la vigilance aux messages suspects et les liens provenant de sources non vérifiées ; 
    • la sensibilisation des enfants dès leur jeune âge aux dangers en ligne ; 
    • l’installation de contrôle parental sur les appareils accessibles aux enfants et l’adaptation de leurs habitudes numériques selon l’âge.  

    Le site jeprotegemonenfant.gouv.fr offre aux familles des ressources pratiques et des conseils pour sécuriser la navigation des enfants sur internet. Des guides spécifiques furent élaborés en collaboration avec la CNIL, l’Unaf et Cybermalveillance.gouv.fr. Ceux-ci restent disponibles pour accompagner les parents dans l’instauration de mesures de prévention efficaces. 

    Diverses initiatives pour sensibiliser particuliers et professionnels à la cybersécurité  

    Tout au long du Cybermoi/s 2024, de nombreuses actions et événements prennent place pour sensibiliser le public aux enjeux de la cybersécurité.  

    Parmi les initiatives phares, l’action citoyenne #CyberEngagés incite chaque citoyen à partager un conseil de cybersécurité sur les réseaux sociaux pour informer son entourage des dangers d’internet. De plus, l’opération ImpactCyber vise à convaincre les petites et moyennes entreprises (TPE-PME) de sécuriser leurs systèmes numériques face aux menaces croissantes.  

    Cette sensibilisation s’accompagne d’ateliers publics et d’événements marquants. Une campagne dont le lancement officiel de la campagne à l’Assemblée nationale fut retransmis en direct le 2 octobre 2024. En outre, le Cyber Quiz et le Cyber Guide Famille sont disponibles tout au long du mois d’octobre. Ces outils pédagogiques offrent une approche ludique et pratique de la cybersécurité. Ils aident les familles à comprendre les enjeux tout en adoptant des comportements sûrs en ligne. 

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    Source : actualité site du gouvernement https://solidarites.gouv.fr/cybermois-2024-agissons-ensemble-contre-les-cybermenaces publiée le 17 octobre 2024.  

  • De l’importance des dépistages scolaires pour repérer les troubles précoces chez l’enfant 

    De l’importance des dépistages scolaires pour repérer les troubles précoces chez l’enfant 

    Les dépistages scolaires de l’année 2024-2025 ont commencé à être déployés en France. Ces examens gratuits ont pour but de détecter troubles de la vue, de langage et du dos chez les enfants. Ils permettent de repérer d’éventuels problèmes de santé pouvant favoriser des difficultés à l’école.  

    Dépistages scolaires : une prévention indispensable pour les jeunes enfants  

    Repérer les troubles de la vue, du langage ou encore les problèmes de dos chez les enfants est crucial pour assurer leur réussite scolaire. C’est dans cette optique qu’en collaboration avec l’Assurance Maladie et l’Éducation nationale en France, l’État a mis en place des dépistages scolaires.

    Il s’agit d’examens gratuits réalisés dans 50 départements français, dès ce début d’année scolaire 2024-2025. L’objectif est d’offrir à chaque enfant une prise en charge rapide pour qu’il puisse suivre ses apprentissages dans les meilleures conditions. Ces tests concernent principalement les élèves scolarisés en maternelle et en classe de CM1. 

    Des examens de troubles de la vue et du langage pour prévenir les difficultés futures 

    De fait, les troubles de la vue peuvent sérieusement perturber les premiers apprentissages des enfants. C’est pour cette raison qu’à l’école maternelle, les dépistages scolaires visuels concerneront les jeunes âgés de 2 ans et demi à 4 ans. De leur côté, les tout-petits de 36 à 42 mois bénéficieront d’examens ciblés sur les troubles du langage et de la communication.

    Grâce à cette prévention, les difficultés et les problèmes de vision se détectent très tôt,. Ce qui permet aux parents de consulter rapidement un professionnel de santé. En l’occurrence, ces examens sont réalisés par des professionnels et entièrement pris en charge. Il n’ya aucun frais supplémentaires à payer pour les familles. 

    Détection des problèmes de dos chez les élèves de CM1 : l’État passe à l’action  

    Les troubles du dos, comme la scoliose, peuvent affecter tout aussi bien le bien-être des enfants à long terme. C’est pourquoi les élèves de CM1, âgés de 9 à 10 ans, bénéficieront de dépistages scolaires effectués par un masseur-kinésithérapeute. Cet examen permettra de détecter les anomalies de la colonne vertébrale. De même, il informera les enfants sur les bonnes postures à adopter pour prévenir toute déformation ou problème de dos. Ces examens jouent un rôle clé pour éviter des complications futures. De graves problèmes comme des douleurs chroniques ou des limitations dans la vie quotidienne et professionnelle. 

    Comment se déroule les séances de dépistage à l’école ? 

    Les dépistages scolaires se font en toute simplicité, rapidement et sans douleur. En l’occurence, chaque examen dure environ 10 minutes et se programme sur le temps à l’école, dans l’environnement familier de l’enfant. Une fois les résultats obtenus, l’enseignant les transmet aux parents.

    Au moindre trouble détecté, il appartient aux familles de prendre rendez-vous avec un spécialiste. Il peut s’agir d’un ophtalmologiste, d’un orthophoniste ou d’un kinésithérapeute. Entre autres, cette étape permettra de confirmer le diagnostic et de mettre en place les soins nécessaires. Dans tous les cas, un suivi des soins s’avère primordial pour assurer le bon développement de l’enfant. 

    France : quels départements sont concernés par ces tests médicaux ? 

    Les dépistages scolaires seront progressivement mis en place dans 50 départements d’Hexagone pour l’année scolaire 2024-2025. Ces actions concerneront tant les troubles visuels que du langage dans des écoles pilotes de plusieurs régions, telles que l’Allier, la Gironde et les Hauts-de-Seine. Les examens du dos seront également proposés dans certains départements comme Paris et la Vendée. Ce déploiement progressif s’étendra dans les années à venir. Il arantira une meilleure prise en charge de la santé des enfants dès leur plus jeune âge. 

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    Source : actualités https://www.ameli.fr/assure/actualites/troubles-de-la-vue-du-langage-et-problemes-de-dos-tout-savoir-sur-les-depistages-scolaires publié le 30 septembre 2024. 

  • « Mon Premier Festival » célèbre ses 20 ans avec un programme riche et festif 

    « Mon Premier Festival » célèbre ses 20 ans avec un programme riche et festif 

    « Mon Premier Festival », le rendez-vous incontournable du cinéma jeune public, fête cette année 2024 ses 20 ans. Du 23 au 29 octobre 2024, à Paris, cet évènement propose un programme complet avec des avant-premières de films, des animations, des ateliers et même des rencontres autour de la nature.  

    « Mon Premier Festival » : 20 ans de divertissement fêtés en trombe dans tout Paris 

    À l’occasion de ses 20 ans, l’évènement « Mon Premier Festival » propose un programme exceptionnel qui met à l’honneur les enfants et les familles.  

    Du 23 au 29 octobre 2024, à Paris, il proposera des séances spéciales avec des avant-premières, des ateliers créatifs et des rencontres avec des réalisateurs. Les festivaliers pourront ainsi assister à des projections dans une ambiance festive.  

    Le programme de cet évènement cinéma inclut des films populaires pour enfants tels que « Paddington 2 », « Tous en scène » et « Le Grinch », ainsi que des classiques du cinéma musical. Le but étant de rassembler petits et grands autour de la magie du cinéma. 

    Un programme riche et varié dans les cinémas parisiens pour l’édition 2024 de cette rencontre 

    Le programme de cette édition 2024 sera particulièrement riche avec 19 films en compétition, dont deux Prix seront décernés. Le « Prix du public Paris Mômes » permettra aux spectateurs de voter pour leur film préféré, tandis que le « Prix du jury Ciné+ Family » sera attribué par un jury d’enfants à un film inédit ou en avant-première.  

    Parmi les projections à ne pas manquer, le film d’ouverture « Le Panache » de Jennifer Devoldère donnera le ton. Par contre, « Dounia, le grand pays blanc » d’André Kadi et Marya Zarif clôturera l’évènement.  

    En parallèle, les plus jeunes pourront découvrir ou redécouvrir des films culte comme « Toy Story » ou « Chérie, j’ai rétréci les gosses ». Ces titres font partie des classiques incontournables du cinéma familial.  

    Des animations ludiques en perspective pour divertir les enfants 

    Outre les projections de films, « Mon Premier Festival » propose aussi une riche palette d’animations. ON aura aussi des ateliers ludiques pour éveiller la curiosité des enfants.  

    Au programme, des ateliers créatifs pour initier les plus jeunes à l’univers du cinéma, des ciné-débats pour les encourager à réfléchir sur les thématiques abordées dans les films, ainsi que des ciné-concerts où la musique live accompagne les projections. De plus, des séances interactives (ciné-danses et ciné-contes) permettront aux plus jeunes de s’immerger pleinement dans les histoires projetées.  

    Ces activités sont spécialement conçues pour rendre l’expérience cinématographique encore plus immersive et inoubliable pour les petits festivaliers. 

    Engagement éco-responsable : au cœur de cet évènement dédié au cinéma jeunesse 

    Cette édition de « Mon Premier Festival » marque une avancée importante dans son engagement écologique. L’évènement met en place des actions concrètes pour réduire son empreinte environnementale. COmment ? Notamment en supprimant totalement le plastique à usage unique et en privilégiant les livraisons en vélo-cargo. Concrètement, un goûter bio et zéro déchet sera proposé lors de la cérémonie d’ouverture.  

    De plus, le programme « Dans la nature » propose une sélection cinéma traitant des thématiques écologiques telles que « Nausicaä de la vallée du vent » et « Les Gardiennes de la planète ». Le tout sera accompagné d’ateliers thématiques pour sensibiliser les enfants à la préservation de l’environnement. Ces initiatives renforcent la démarche éco-responsable de cette rencontre annuelle, de sorte à être en phase avec les préoccupations actuelles. 

    Alice Belaïdi, marraine de ce 20e anniversaire, et ses films coups de cœur 

    Alice Belaïdi, marraine de cette édition spéciale de « Mon Premier Festivale », présentera trois films qui lui tiennent à cœur : « Alice au pays des merveilles », « Coco » et « La La Land ». Ces derniers, elle les a choisis pour leurs qualités artistiques et leur capacité à émerveiller petits et grands.  

    « Coco », par exemple, avec sa thématique sur la famille et la musique, s’inscrit parfaitement dans l’esprit festif de ce 20e anniversaire.  

    En tant que marraine, Alice Belaïdi sera également présente pour discuter avec le jeune public et partager son expérience du cinéma. De quoi renforcer les liens entre les artistes et les festivaliers. Son rôle ajoute entre autres une touche de prestige et de convivialité à l’événement. 

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    Source : site du gouvernement https://www.cnc.fr/cinema/actualites/mon-premier-festivalfete-ses-20-ans–la-programmation_2271921 publié le 08 octobre 2024.

  • Allaitement de 1 à 8 mois : quels bienfaits sur le développement cognitif des bébés ?

    Allaitement de 1 à 8 mois : quels bienfaits sur le développement cognitif des bébés ?

    Selon une étude espagnole, l’allaitement de 1 à 8 mois améliore le QI, la mémoire de travail et les capacités cognitives des enfants une fois qu’ils ont 4 à 5 ans. Les bébés nourris au lait maternel bénéficient également d’une meilleure santé globale ainsi que d’un développement psychomoteur accru. 

    L’allaitement de 1 à 8 mois booste le QI des nourrissons, selon une étude 

    D’après une étude récente menée en Espagne, l’allaitement de 1 à 8 mois permettrait aux bébés de développer des capacités cognitives supérieures à celles des enfants qui n’ont pas été allaités.  

    Ces nourrissons montrent des performances accrues en termes de mémoire de travail, de raisonnement non verbal et de compétences globales. Les résultats des recherches initiées ont aussi révélé un QI plus élevé chez les tout-petits ayant été nourris au sein, indépendamment du QI de leur mère ou des difficultés d’attachement mère-enfant.  

    Ces conclusions confirment l’importance d’une alimentation exclusive à base de lait maternel durant les premiers mois de vie. Cela favoriserait un développement cognitif optimal à long terme chez les plus jeunes. 

    Le lait maternel, un aliment bénéfique aux capacités cognitives des bébés 

    Le lait maternel n’est pas seulement riche en nutriments indispensables, il s’adapte aussi aux besoins évolutifs des bébés. En effet, l’allaitement de 1 à 8 mois, recommandé de manière exclusive pendant les six premiers mois de vie de l’enfant, favorise une santé infantile optimale et un développement psychomoteur renforcé.  

    Ce mode d’alimentation, riche en nutriments variés, permet aux nourrissons de mieux grandir, tout en soutenant leurs capacités cognitives.  

    Nombreuses sont les mères choisissant de continuer à allaiter au-delà de six mois qui introduisent progressivement une alimentation mixte, en complément du lait maternel. Cela leur permet de soutenir davantage le développement de leur enfant. 

    Le choix d’allaiter leurs enfants : de nombreuses mères face à de multiples obstacles 

    L’allaitement de 1 à 8 mois, voire au-delà, représente un véritable engagement pour les mères, exigeant une grande disponibilité pour répondre aux besoins nutritionnels du bébé.  

    Cette pratique, bien que bénéfique pour les capacités cognitives des enfants, peut parfois être entravée par divers obstacles. Certaines mamans rencontrent des difficultés telles qu’une production insuffisante de lait ou des mamelons douloureux. La mastite, une inflammation douloureuse du sein, compte également parmi les causes fréquentes d’arrêt de cette pratique.  

    Malgré ces défis, donner le sein demeure essentiel pour favoriser le développement cognitif et les capacités non verbales des enfants.  

    Alimentation des nouveau-nés : les limites de cette étude et les implications à long terme 

    Certes, donner le sein au-delà de huit mois semble présenter des avantages significatifs sur le développement cognitif des bébés. Cela prévuat notamment en termes de raisonnement non verbal. Cependant, l’étude a démontré que les gains les plus significatifs se manifestent durant la période d’allaitement de 1 à 8 mois. 

    Toutefois, ces recherches ont été menées uniquement dans la région de Tarragone en Espagne. Cela limite ainsi la généralisation de ces résultats.  

    Les différences culturelles et économiques entre les pays peuvent influencer à la fois les pratiques et les résultats du développement cognitif des enfants. Il est donc crucial de prendre ces aspects en considération avant de tirer des conclusions globales. 

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    Source : actualité de https://www.psypost.org/breastfeeding-from-1-to-8-months-of-age-is-associated-with-better-cognitive-abilities-at-4-years-of-age-study-finds/ publié le 18 septembre 2024. 

  • Campagne de vaccination 2024 : rendez-vous en octobre pour la grippe et la Covid-19 

    Campagne de vaccination 2024 : rendez-vous en octobre pour la grippe et la Covid-19 

    La campagne de vaccination 2024 contre la grippe saisonnière et la Covid-19 démarre le 15 octobre 2024 en France et dans les DOM-TOM. Sous certaines conditions et conformément aux recommandations de santé en vigueur, elle concerne les populations vulnérables dont les enfants et les personnes à risques.  

    Covid-19 et états grippaux : les personnes concernées par la campagne de vaccination 2024 

    La campagne de vaccination 2024 contre la grippe saisonnière et la Covid-19 débutera le 15 octobre 2024 en métropole, en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane. En revanche, à Mayotte, elle a déjà commencé depuis le 10 septembre 2024.  

    Elle cible principalement les populations vulnérables comme les personnes âgées de plus de 65 ans, celles atteintes de maladies chroniques (y compris les enfants dès 6 mois), ainsi que les femmes enceintes et les personnes souffrant d’obésité. 

    Pour les vaccins contre la Covid-19, les patients atteints de trisomie 21 ou de démence peuvent en bénéficier. Cette initiative conjointe vise à mieux prévenir les formes graves de ces maladies pour les populations à risque. 

    Enfants et adultes : les modalités pour se faire vacciner de la grippe saisonnière 

    Le vaccin contre la grippe est pris en charge à 100 % pour les populations à risque. Chaque personne éligible reçoit un bon de vaccination qui permet de retirer gratuitement le vaccin en pharmacie.  

    Si vous avez plus de 11 ans, la procédure est simplifiée. Sur présentation de ce bon et de votre carte Vitale, vous pouvez retirer votre flacon et vous faire vacciner par un professionnel de votre choix. Il peut s’agir d’un médecin, pharmacien, sage-femme ou infirmier.  

    Pour les enfants de moins de 11 ans, il faut une prescription médicale pour pouvoir retirer le sérum et le faire administrer par un infirmier ou un médecin. L’immunisation des enfants des 6 mois à 17 ans souffrant de maladies chroniques s’avère intégralement prise en charge. 

    Vaccins pour l’hiver : conditions de prise en charge et recommandations des autorités de santé 

    Pour les enfants de 2 à 17 ans sans comorbidités, le professionnel de santé qui les suit peut proposer le vaccin antigrippe. Quant aux conditions de remboursement, l’Assurance Maladie le prend en charge à hauteur de 65 %. En boinus, on a la possibilité de retirer un bon de prise en charge spécifique. Dans l’idéal, on s’y prendra avant la propagation active des virus. Pour cause, l’organisme a besoin de 2 semaines pour produire les anticorps nécessaires.  

    Selon la Haute Autorité de santé (HAS), l’idéal pour se faire vacciner contre la Covid-19, tout comme celle contre la grippe, est de le faire annuellement comme dans le cadre de la campagne de vaccination 2024. On préfèrera l’automne pour les personnes à risque de formes graves. Le délai entre la dernière injection ou infection Covid-19 et la nouvelle administration est de 6 mois. Cependant, il est réduit à 3 mois pour les sujets immunodéprimés ou les plus de 80 ans. 

    Pourquoi se faire immuniser avant la saison hivernale ? 

    Il est crucial de prévenir les infections graves durant la saison hivernale en se faisant vacciner. Durant cette période, les virus de la grippe et du Covid-19 circulent activement.  

    Il vaut mieux se faire immuniser dès le début de la campagne de vaccination 2024 pour assurer une protection optimale. L’immunisation conjointe permet d’éviter de contracter ces deux maladies potentiellement graves. Elle contribue à limiter la propagation des virus dans la population.  

    En vous faisant vacciner avant l’hiver, vous contribuez à votre propre santé. Mais aussi, vous aidez à la prévention des épidémies à grande échelle, notamment pour les enfants et les personnes âgées. 

    Pour en savoir plus sur les astuces santé pour les enfants, suivez-nous sur Facebook Badabim

    Source : site du gouvernement https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17729 publié le 03 octobre 2024. 

  • Journée européenne de la psychomotricité : zoom sur les rôles du psychomotricien 

    Journée européenne de la psychomotricité : zoom sur les rôles du psychomotricien 

    Le 19 septembre 2024, l’on célébrait la Journée européenne de la psychomotricité. Ce fut l’occasion d’en savoir plus sur le métier de psychomotricien : consultations, déroulement de séance et prise en charge. Ce professionnel paramédical a pour vocation de soutenir les enfants et les adultes avec un handicap.  

    Journée européenne de la psychomotricité  : en savoir plus sur les psychomotriciens 

    Le 19 septembre 2024, l’on célébrait la Journée européenne de la psychomotricité. Créée en 2016 par le Forum Européen de la Psychomotricité, celle-ci vise à sensibiliser le public aux bienfaits de cette discipline et à promouvoir les recherches et initiatives en Europe. 

    À l’occasion, Mon Parcours Handicap a pris l’initiative de toucher un mot sur la noblesse du métier de psychomotricien. Il a mis en lumière son importance dans l’accompagnement global des individus. Ce spécialiste intervient notamment pour des troubles moteurs, émotionnels et cognitifs. Il contribue à l’épanouissement et à la réhabilitation de ses patients, jeunes ou adultes.  

    Les motifs de consultation peuvent être très variés : difficultés de coordination, troubles de l’équilibre, troubles du langage, tensions corporelles ou troubles psychosomatiques.  

    Un professionnel paramédical accompagnant les personnes à handicap 

    Ce que la Journée européenne de la psychomotricité nous a fait comprendre, c’est qu’un psychomotricien a pour vocation de soutenir les sujets concernés par un handicap intellectuel, physique, sensoriel ou un trouble du développement psychomoteur.  

    En tant que professionnel paramédical, il dépiste, évalue et rééduque les troubles psychomoteurs à tous les âges, y compris les tout-petits. Son intervention est cruciale pour favoriser le développement et l’autonomie des personnes en difficulté.  

    Il peut exercer dans divers établissements, tels que les hôpitaux, les centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP), les centres médico-psychologiques (CMP) ou les centres de protection maternelle et infantile (PMI). On le trouve aussi dans des centres de rééducation, des centres d’aide par le travail et des maisons de retraite. 

    Le psychomotricien, au service des enfants et des adultes avec diverses difficultés 

    Le psychomotricien accompagne enfants, adolescents et adultes rencontrant diverses difficultés, notamment en matière d’adaptation et de comportement. Il vient en soutien à ceux qui souffrent de troubles de la coordination, de problèmes d’orientation dans le temps et l’espace, ainsi que de difficultés relationnelles ou émotionnelles. Ses interventions demeurent cruciales pour favoriser l’épanouissement personnel et social des individus concernés.  

    Par ailleurs, les enfants âgés de 0 à 12 ans présentant des écarts de développement pouvant évoquer un trouble du neurodéveloppement (TND) peuvent profiter de ses services via un forfait d’intervention précoce. C’est un dispositif financier permettant de couvrir, pendant une année, les frais liés aux bilans et aux séances avec des psychomotriciens. Cela prévaut également avec des ergothérapeutes et des psychologues.  

    Trouble langagier, orale, comportemental, cognitif… divers motifs de consultations 

    Quand faut-il consulter ce professionnel paramédical ? Lors de la Journée européenne de la psychomotricité, on a clairement expliqué que les consultations deviennent nécessaires quand vous ou votre enfant éprouvez certaines difficultés.  

    Notamment, il s’agit de divers problèmes de type troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie…), troubles de l’expression orale (troubles articulatoires, bégaiement…). Il s’occupe également des problèmes de coordination motrice, des troubles déficitaires de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH), des troubles du spectre de l’autisme (TSA) et des troubles du comportement.  

    Pour consulter, une prescription médicale de son médecin traitant est requise. Il est à noter que le psychomotricien travaille souvent en complémentarité avec d’autres professionnels de santé : psychologues, orthophonistes, ergothérapeutes et kinésithérapeutes.  

    Déroulement de la séance : comment cela se passe-t-il ?  

    De manière générale, une séance chez le psychomotricien suit le même schéma. Cela débute par un bilan psychomoteur détaillé évaluant les acquisitions, les retards et les dysfonctionnements psychomoteurs de sujet. Cette évaluation lui permet de comprendre l’origine et la nature des troubles rencontrés. Sur cette base, il établit un traitement et une prise en charge axée sur les gestes, la communication verbale et non verbale, ainsi que les émotions. Suit ensuite la phase de traitement.  

    En tant que spécialiste de la rééducation, il peut recourir à diverses méthodes, telles que la relaxation, la danse, la graphomotricité, les jeux rythmiques, les activités musicales, ainsi que des exercices d’orientation, de coordination et d’équilibre. Jamais au grand jamais, il ne recourt aux médicaments. Selon les besoins du patient, la séance peut être adaptée pour être individuelle ou collective.  

    Prise en charge : un accompagnement 100 % remboursé par la Sécurité sociale 

    Les séances de psychomotricité réalisées dans des établissements spécifiques sont intégralement remboursées par la Sécurité sociale. Cela concerne notamment les centres d’action médico-social précoce (CAMSP), qui interviennent dès le plus jeune âge. S’ajoutent à cela les centres médico-psychologiques (CMP) et les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP), qui offrent un accompagnement adapté aux enfants et adolescents.  

    Les hôpitaux et les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) bénéficient également de ce remboursement. Cela garantit une meilleure prise en charge des soins pour les personnes vulnérables.  

    En revanche, il faut savoir que les consultations auprès de psychomotriciens privés exerçant en cabinet de ville ne sont pas prises en charge par l’Assurance maladie.  

    Pour d’autres actualités utiles au suivi de santé de vos enfants, abonnez-vous à notre page sur Instagram

    Site gouvernement : https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/actualite/journee-europeenne-de-la-psychomotricite publié le 17 septembre 2024. 

  • Biblis en folie : des bibliothèques 4.0 à découvrir en famille 

    Biblis en folie : des bibliothèques 4.0 à découvrir en famille 

    Pour sa première édition, « Biblis en folie » permet aux adultes et aux enfants de découvrir des bibliothèques 4.0. Cet évènement culturel et pédagogique propose de comprendre via des ateliers comment le numérique, jeux vidéo ou réalité virtuelle, a redéfini les expériences pédagogiques.  

    Bibliothèques 4.0 : des lieux de lecture et des hubs d’innovation technologique 

    Avec Biblis en folie, l’univers des livres a pris un nouveau tournant. Cet évènement a permis aux bibliothèques 4.0 d’émerger et de se mettre en avant. Bien plus que de simples lieux de lecture, ces dernières constituent des hubs de l’innovation numérique.  

    Les collections de jeux vidéo, la réalité virtuelle ou augmentée, ainsi que l’intelligence artificielle et la robotique ont notamment transformé l’expérience de leurs usagers. En effet, ces centres de documentation proposent désormais des ateliers de fabrication numérique, ou Fab lab. Quel que soit leur âge, les visiteurs peuvent entre autres y expérimenter des technologies de pointe.  

    Le concept de bibliothèques 4.0 émerge ainsi comme un carrefour où culture, éducation et technologie s’entrechoquent. Cette modernisation favorise l’inclusion numérique. Ella a rendu la culture et le savoir accessibles de manière interactive, immersive et innovante à tous publics. 

    Biblis en folie : une première édition les 28 et 29 septembre 2024 

    Lors de la première édition de « Biblis en folie » les 28 et 29 septembre 2024, l’accent a surtout été mis sur les nouvelles technologies révolutionnant les pratiques pédagogiques. L’évènement a vu naître le concept des bibliothèques 4.0 qui représentent bien plus que de simples lieux de lecture. Ce sont plutôt des espaces dynamiques d’échange et de création.  

    En l’occurrence, ces véritables hubs culturels encouragent les lecteurs à réfléchir aux enjeux du numérique, avec un intérêt marqué pour les avancées et les défis posés par l’intelligence artificielle.  

    Comme le souligne Lola Mirabail, directrice de la bibliothèque municipale de Nantes, les ateliers de cette rencontre ont permis d’aborder l’intelligence artificielle, un thème crucial de notre époque. Le but étant de transformer la bibliothèque en une agora moderne, propice aux débats d’idées et apte à faire découvrir la science à tous, y compris les plus jeunes. 

    Quand les jeux vidéo s’immiscent dans l’univers des médiathèques 

    Devenu le bien culturel préféré des Français, le ludiciel a vite trouvé sa place dans les médiathèques. Ces espaces numériques n’ont eu d’autre choix que de diversifier leurs offres avec les jeux vidéo pour rester dans l’ère de la technologie. Il est vrai que le gaming représente bien plus qu’un simple divertissement. C’est un loisir numérique qui permet de découvrir le monde du graphisme. Il stimule aussi l’imagination et aide à créer des liens sociaux, via les jeux en réseau ou multi-joueurs.  

    Et cela, de nombreuses médiathèques l’ont compris. Il y a par exemple celle de Saint-Jean-de-Braye, près d’Orléans, qui propose depuis plus de dix ans un espace dédié où toutes les générations se retrouvent. De son côté, celle des Capucins à Brest organise fréquemment des tournois en ligne rassemblant gamers expérimentés et amateurs. À la BnF, le jeu vidéo est tout aussi accessible : sur grand écran, PC, tablettes, consoles et même en réalité virtuelle.  

    Une bonne dose de réalité virtuelle dans l’univers des livres  

    Il y a dix ans, qui aurait pu croire qu’il existerait des bibliothèques 4.0 avec des mondes parallèles à explorer à travers la réalité virtuelle ? Aujourd’hui, ces établissements se réinventent clairement. Ils ont adopté des services innovants pour le grand public.  

    Par exemple, la médiathèque Patrick-Simon à Villers-Bretonneux, dans les Hauts-de-France, propose des visites virtuelles de musées et des jeux immersifs en réseau. Elle cherche ainsi à transporter ses usagers dans des expériences uniques sans quitter leur siège. À Lyon, la médiathèque de Vaise va encore plus loin. Elle propose aux enfants et aux grands des ateliers d’initiation à la réalité virtuelle. Chaque session de quinze minutes permet alors de découvrir et de maîtriser la technologie VR.  

    Dans la globalité, ces initiatives créent un pont entre divertissement et appropriation des outils numériques. De qui enrichir l’expérience culturelle et technologique des « rats de bibliothèque ». 

    Fab lab : des ateliers permettant de stimuler la créativité des enfants et des grands

    Les Fab lab renvoient à des laboratoires de fabrication. Must have des bibliothèques 4.0, celles-ci sont des espaces équipés de machines comme des imprimantes 3D et des découpeuses laser. Où en trouver en France ?  

    À la médiathèque Marguerite Duras à Paris, on a le « bibliofab ». Dirigé par Cyrille Jaouan, cet endroit propose depuis juin 2024 divers outils de bricolage et de confection. Ce sont des espaces collectifs encourageant une dynamique active d’expérimentation et de création d’objets, tout en favorisant le partage des savoirs. Ce sont des espaces inclusifs pour enfants et adultes.  

    De même, la médiathèque des Carmes à Pertuis, en Provence, organise des ateliers de fabrication pour initier les participants à des techniques comme le soudage ou la broderie numérique. De quoi éveiller de nouvelles vocations ! 

     Une initiative visant à réduire les inégalités numériques 

    Bibliothèques 4.0 ou non, les médiathèques jouent un rôle clé dans la réduction des inégalités numériques. Ces espaces offrent non seulement un accès à des équipements modernes, mais aussi un accompagnement dans leur utilisation.  

    En tant que lieux de médiation, ceux-ci permettent à chacun de s’approprier les technologies pour s’informer, communiquer, exercer sa citoyenneté et enrichir ses pratiques culturelles.  

    Ils œuvrent pour l’inclusion numérique, car ils sont avant tout engagés dans l’inclusion sociale, souligne Malik Diallo, directeur de la bibliothèque de Rennes. D’après lui, les fractures numériques ne se limitent pas à l’accès aux équipements, mais concernent également les compétences d’usage. C’est pourquoi de nombreux établissements ont intégré des « conseillers numériques France Service » et proposent des ateliers pratiques, conférences et échanges de savoirs.  

    Pour en savoir plus sur les jeux vidéo et les autres loisirs pour jeunes, suivez-nous depuis notre page Facebook Badabim.  

    Site du gouvernement : https://www.culture.gouv.fr/fr/evenements-nationaux/biblis-en-folie-les-premieres-journees-nationales-dediees-aux-bibliotheques-et-aux-mediatheques/les-bibliotheques-a-l-ere-du-4.0 publié le 12 septembre 2024. 

  • Des marionnettes pour relativiser l’usage des écrans dans « Maman… je m’ennuie » 

    Des marionnettes pour relativiser l’usage des écrans dans « Maman… je m’ennuie » 

    « Maman… je m’ennuie », un spectacle de marionnettes peu orthodoxe ! Plus qu’une simple représentation, il s’agit plus d’un dialogue établi avec des enfants et des parents pour les éduquer aux dangers des écrans. C’est une forme de sensibilisation dont le concept fut primé au concours « S’engager pour les quartiers ». 

    « Maman… je m’ennuie » : une représentation ludique et théâtrale pour parler numérique 

    Le spectacle de marionnettes « Maman… je m’ennuie » est l’oeuvre de l’association bretonne Dyktia. Son but ? Sensibiliser les jeunes aux dangers de l’usage excessif des écrans. Ce projet, soutenu par le ministère de la Culture, allie l’éducation à l’art.  

    Bien que l’idée de ce concept ait germé il y a environ sept ans, elle n’a pu prendre forme l’année que dernière sous la plume de Gaëtane Markt. Passionnée de marionnettes depuis l’enfance, celle-ci a voulu créer un support ludique pour encourager le dialogue entre parents et enfants sur cette problématique moderne.  

    Son ambition ? Parcourir la Bretagne à bord d’un van pour jouer ce spectacle et semer la réflexion sur l’usage des écrans à travers la magie de ce format théâtral atypique.  

    Un spectacle de marionnettes conceptualisé par l’association bretonne Dyktia 

    Derrière « Maman… je m’ennuie », il y a donc Dyktia, une association bretonne fondée en 2019 par Gaëtane Markt et son mari Cyril, qui est basée à Hennebont (Morbihan). Celle-ci s’est notamment alliée au Théâtre à la Coque – Centre National de la Marionnette pour développer ce spectacle de marionnettes. Entre autres, ce partenariat a permis de former une équipe solide et d’intégrer une marionnettiste professionnelle.  

    Testé dans une école accueillant des enfants en situation de handicap, ce projet s’inscrit dans la continuité des actions de Dyktia. Des initiatives initialement axées sur des ateliers pour aider les parents à mieux comprendre le numérique et réduire l’écart générationnel. Plutôt que d’aborder les dangers d’Internet, l’association valorise le potentiel des technologies et encourage les jeunes à explorer des métiers comme la cybersécurité. L’association forme également des professionnels de l’enfance, travaillant avec des médecins et orthophonistes pour proposer des actions à jour sur l’usage des écrans. 

    Une histoire de lapins pour aborder avec ludisme et subtilité les dangers des écrans 

    L’histoire contée dans « Maman… je m’ennuie » est celle d’une famille de lapins hyperconnectés. Dans une clairière enchantée, une petite troupe de lagomorphes est confrontée à une problématique bien connue des humains : l’omniprésence des écrans.  

    À travers les aventures de ces lapins, l’histoire invite les enfants de 3 à 7 ans et leurs parents à réfléchir à leur usage des écrans de manière ludique et bienveillante.  

    Pour Gaëtane Markt, le but consiste à aborder la question des dangers des écrans sans dramatiser. On cherche à dédramatiser un sujet déjà très anxiogène. En l’occurrence, Le spectacle vise à encourager une consommation raisonnée du numérique. De même, il veut ouvrir le dialogue autour de cette thématique. 

    Un théâtre de sensibilisation adressé aux parents et aux jeunes dès 3 ans 

    Créé en 2023, « Maman… je m’ennuie » s’adresse principalement aux enfants de 3 à 7 ans, dès l’entrée en maternelle. Pourquoi si tôt ? Gaëtane Markt explique que plus d’un directeur d’école leur a rapporté que, même à cet âge, certains jeunes montrent déjà des signes de dépendance aux écrans. D’où l’importance de la sensibilisation

    Le spectacle dure à peu près trente minutes. Il se déroule en trois étapes interactives. Tout d’abord, mademoiselle Kandy entre en scène et interroge les jeunes spectateurs sur leur usage des écrans. Dans la foulée, elle leur fait cadeau de quelques conseils avisés. Ensuite, l’histoire d’une famille de lapins prend vie, où les enfants sont invités à participer en prodiguant des conseils. Enfin, grâce à une technique narrative astucieuse, les petits découvrent des astuces et activités alternatives aux écrans. De quoi stimuler leur créativité et imagination sans numérique ! 

    Primé au concours « S’engager pour les quartiers » de la Fondation FACE 

    Un an après sa création, « Maman… je m’ennuie » a déjà eu le mérite de remporter le prix « Éducation aux médias pour le jeune public » lors du concours « S’engager pour les quartiers ». Coparrainé par le ministère de la Culture et initié par la Fondation FACE, ce prix valorise les projets innovants dans les quartiers prioritaires et les zones rurales.  

    En outre, Dyktia a déjà joué dans une école du quartier politique d’Hennebont et dans une zone rurale bretonne. L’association veut ainsi toucher des territoires peu sensibilisés à l’usage des écrans. Pour faire de ce spectacle un succès, la mobilisation locale a été essentielle. La mairie a ouvert la salle communale, invitant des structures sportives et des bibliothèques à participer.  

    Grâce aux marionnettes, Dyktia peut se targuer de sensibiliser un public large, y compris des personnes qui ne viendraient pas à des représentations classiques. 

    Apporter de l’optimisme à la culture digitale pour mieux éduquer les enfants

    Après un an d’existence et sa victoire au concours « S’engager pour les quartiers », le spectacle « Maman… je m’ennuie » évolue. En effet, son concept se précise grâce à la collaboration avec une éducatrice de jeunes enfants et une psychologue, ainsi qu’une montée en compétences artistiques. De plus, il tend à se décliner sous un format plus léger et transportable pour atteindre un public plus vaste.  

    Après chaque représentation, un livret d’accompagnement sera distribué aux familles. Celui-ci prolongera ainsi le dialogue entamé sur l’usage des écrans.  

    Cette représentation « Maman… je m’ennuie » a su apporter une touche d’optimisme dans l’éducation au numérique, estime Gaëtane Markt. Selon elle, les jeunes enfants, sensibles et réceptifs, peuvent même devenir de précieux relais pour sensibiliser les plus grands. De quoi renforcer ainsi l’impact du message. 

    Suivez-nous sur notre page Instagram Badabim pour d’autres actualités sur l’usage des écrans par les enfants.  

    Site du gouvernement : https://www.culture.gouv.fr/actualites/des-marionnettes-pour-sensibiliser-aux-usages-des-ecrans publié le 11 juil. 2024  

  • Se sentir valorisés améliore le bien-être des parents, dixit une étude 

    Se sentir valorisés améliore le bien-être des parents, dixit une étude 

    D’après une étude américaine, recevoir un peu de gratitude de la part de leur conjoint ou leurs enfants améliorerait le bien-être des parents. Avoir cette impression de valeur réduit leur détresse psychologique et booste leur satisfaction personnelle. Une santé mentale qui joue sur l’équilibre de la famille.  

    Bien-être des parents : de l’importance de se sentir valorisé 

    Entre faire les courses, s’occuper des enfants et faire les corvées à la maison, il n’est pas toujours évident de s’épanouir personnellement. Mais heureusement, on peut y trouver un certain plaisir avec un minimum de gratitude. Dans cet esprit, une étude américaine publiée dans The Journal of Positive Psychology a récemment mis en avant l’idée que recevoir une quelconque forme de gratitude des autres contribuent au bien-être des parents. En effet, elle a mis en lumière l’importance de se sentir valorisé par son partenaire ou ses enfants.  

    Une étude américaine pour mesurer les bienfaits de la gratitude dans un couple 

    Dirigée par Allen W. Barton, professeur adjoint à l’université de l’Illinois, cette étude se base sur des études antérieures. Ces dernières ont mis en lumière les bienfaits de la gratitude dans les relations de couple. Elles ont révélé que lorsque l’on se sent apprécié par son conjoint, on ressent une plus grande satisfaction, un engagement renforcé et une réduction des préoccupations liées à l’instabilité relationnelle. 

    Cela étant dit, l’objectif de Barton et de son équipe cherchait plutôt à déterminer si ces avantages s’appliquent également aux rapports parents-enfants. Que dire de leur impact dans les interactions familiales et le bien-être des parents ?  

    Des enfants reconnaissants, un levier de bonheur parental ?  

    Pour l’étude, il est clair qu’une famille ne se limite pas aux couples. Elle se compose aussi d’enfants. Ce qu’on peut en déduire ? La dynamique entre adultes et enfants est tout aussi essentielle pour le bien-être des parents et de la famille.  

    Dès lors, Allen W. Barton a cherché à savoir si les effets positifs de la gratitude, observés dans les relations amoureuses, s’appliquent aussi aux relations parents-enfants.  

    Les questions clés étaient : la reconnaissance par les enfants améliore-t-elle l’expérience parentale ? Peut-elle réduire leur stress et favoriser une meilleure santé mentale ?  

    Une enquête pour évaluer la valeur donnée par les proches 

    Pour explorer les relations entre gratitude et bien-être des parents, Allen W. Barton et ses collègues ont instigué une enquête en ligne. Ils ont soumis un questionnaire auprès de 593 parents américains âgés de 24 à 75 ans, ayant au moins un enfant de 4 à 17 ans.  

    Entre autres, ils ont répondu à des questions visant à évaluer la fréquence à laquelle ils se sentent appréciés par leur partenaire romantique et leurs enfants. Les questions pour les partenaires portaient sur la valeur des actions et des gestes. Quant à celles destinées aux enfants, elles étaient adaptées selon l’âge, avec une distinction entre les 4 à 12 ans et les 13 à 18 ans. 

    Le stress psychologique comme autre facteur d’évaluation des chercheurs américains 

    Outre l’évaluation de la gratitude perçue, l’enquête a exploré en profondeur l’état psychologique des participants. Notamment, elle s’est penchée sur la détresse psychologique, le stress parental et la satisfaction relationnelle.  

    La détresse psychologique a été quantifiée par des questions portant sur la fréquence à laquelle les participants avaient ressenti des émotions négatives telles que l’anxiété, le désespoir ou la dépression au cours du mois précédent. Quant au stress parental, on l’a mesuré à travers des questions sur la sensation d’être accablé par les responsabilités. Enfin, la satisfaction relationnelle a été jaugée par des questions déterminant le niveau de contentement des participants dans leur couple.  

    Un conjoint romantique, une source de satisfaction relationnelle élevée 

    Barton et son équipe ont révélé que les couples recevant une appréciation accrue de la part de leur conjoint romantique ressentaient une satisfaction significativement plus élevée dans leur relation. De plus, ils présentaient une détresse psychologique réduite. 

    Ces résultats corroborent des études antérieures menées sur des couples. Ils démontrent l’importance de la reconnaissance mutuelle si l’on souhaite avoir une relation saine et épanouissante. En effet, le sentiment d’être valorisé par son partenaire contribue non seulement à renforcer les liens affectifs, mais aussi à diminuer les tensions émotionnelles. Intrinsèquement, cela favorise un climat familial harmonieux.  

    Un parent perçoit différemment la reconnaissance d’un enfant selon son âge 

    En outre, les chercheurs ont découvert que le bien-être des parents repose aussi sur la gratitude perçue des enfants et non uniquement du conjoint. Qui plus est, l’effet déstressant varie selon l’âge de l’enfant. L’effet demeure plus marqué chez les adolescents (13 à 18 ans) que chez les plus jeunes (4 à 12 ans). 

    Pour Barton, cette différence peut s’expliquer par leur stade de développement. Les adolescents ont plus d’aisance à exprimer leur gratitude de manière significative que les tout-petits.  

    Dès lors, recevoir des témoignages d’appréciation de leurs enfants plus âgés réduit le niveau de stress des couples. Ils voient aussi une diminution de leur détresse psychologique. 

    Vie de famille : un besoin de validation plus marqué chez les femmes 

    L’étude a révélé des différences notables selon le sexe du parent. Entre autres, les femmes confient se sentir moins appréciées par leur partenaire romantique et par leurs enfants adolescents que leurs homologues masculins. Cependant, lorsque celles-ci font état d’un sentiment de reconnaissance de la part de leurs enfants, cela avait plus d’impact sur leur satisfaction relationnelle et leur niveau de stress parental.  

    Outre cela, les chercheurs ont émis des réserves quant aux résultats. Premièrement, l’étude repose sur des données autodéclarées, ce qui limite la capacité à établir des liens de causalité. À part cela, l’étude s’est exclusivement concentrée sur la gratitude reçue, sans évaluer celle exprimée par les participants envers leurs membres de leur famille. Des études antérieures montrent qu’il existe un décalage entre ces deux types. Or, cela mériterait une exploration plus approfondie. 

    Envie d’en savoir plus sur la vie de famille et les responsabilités parentales ? Suivez-nous sur Badabim X (ex-Twitter).  

    Article source : https://www.psypost.org/new-psychology-research-links-parental-well-being-to-feeling-valued/ publié le 27 août 2024. 

  • Tout ce qu’il faut savoir concernant l’inscription à une cantine scolaire 

    Tout ce qu’il faut savoir concernant l’inscription à une cantine scolaire 

    Connaissez-vous les modalités d’inscription à une cantine scolaire ? En principe, chaque établissement est libre de proposer un système de restauration à des tarifs variables selon les collectivités. Aussi, il existe des aides financières permettant aux familles d’en faire profiter leurs enfants à prix réduit. 

    Inscription à une cantine scolaire : un droit universel à chaque élève 

    De fait, l’inscription à une cantine scolaire figure parmi les droits fondamentaux d’un élève, peu importe son niveau d’études : maternelle, primaire, collège ou lycée. Cependant, cet avantage n’est valable que dans les établissements scolaires proposant un système de restauration.  

    Il peut y accéder, indépendamment de la situation socio-économique de ses parents, qu’ils soient actifs ou sans emploi. En effet, diverses aides financières existent permettant d’alléger le coût de ce service, sous réserve de conditions spécifiques.  

    Ces soutiens, souvent octroyés en fonction des ressources familiales ou de la situation de vulnérabilité, permettent de garantir l’accès à une alimentation équilibrée et de qualité à tous les enfants scolarisés. Cela favorise entre autres l’égalité des chances à l’école. 

    Les collectivités tenues de définir leurs propres modalités d’accès aux réfectoires 

    Chaque collectivité est tenue de définir clairement les modalités d’accès à ce service de restauration. Ces conditions leur sont propres.  

    Cela dit, en aucun cas, la situation sociale des parents ne peut constituer un frein à l’inscription à une cantine scolaire de leur enfant. De plus, et il est strictement interdit de restreindre l’accès au réfectoire aux seuls élèves dont les parents exercent une activité professionnelle.  

    Afin de promouvoir l’inclusion et l’équité, les collectivités peuvent instaurer une « tarification sociale ». Ce dispositif repose sur l’application de tarifs modulés en fonction des ressources financières des familles, du nombre d’enfants à charge ou du quotient familial déterminé par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Il s’agit d’une tarification progressive permettant à tout élève de profiter d’une alimentation équilibrée et adaptée à l’école. 

    Plusieurs facteurs influençant les tarifs des repas proposés dans les écoles 

    Avant de procéder à l’inscription à une cantine scolaire, les parents doivent comprendre que les tarifs applicables dans les établissements scolaires sont fixés en fonction de plusieurs critères : le niveau de l’établissement fréquenté par l’élève et de la collectivité compétente.  

    Pour le cas particulier des écoles maternelles et élémentaires, c’est la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui détermine les prix. Cela tient compte des spécificités locales et des moyens disponibles.  

    Au niveau des collèges, cette responsabilité incombe au département, qui adapte les tarifs en fonction des besoins éducatifs et alimentaires des jeunes scolarisés. Enfin, pour les lycées, c’est la région qui établit les prix des repas. Ces ajustements permettent d’adapter l’offre de restauration aux réalités locales et socio-économiques. 

    Service de restauration : non obligatoire pour les établissements scolaires 

    L’instauration d’un système de restauration à l’école ne relève pas d’une obligation légale pour les établissements primaires, collèges ou lycées. Toutefois, dès lors que ce service est proposé, il doit être accessible à tous les élèves, sans discrimination liée à la situation sociale ou familiale.  

    Cette inclusivité garantit que chaque enfant, indépendamment des revenus de ses parents ou de leur situation professionnelle, puisse bénéficier d’un repas équilibré à l’école. Ce droit à l’inscription à une cantine scolaire contribue à l’égalité des chances et permet de lutter contre la précarité alimentaire.  

    De plus, cela joue un rôle fondamental dans le bien-être et la concentration des élèves. Ce qui favorise ainsi leur épanouissement et leur réussite à l’école.  

    Des aides financières pour couvrir les frais des élèves de familles à revenus modestes 

    Il est possible, sous certaines conditions, d’obtenir des aides financières pour couvrir tout ou partie des frais de l’inscription à une cantine scolaire d’un élève. Ces dispositifs visent à alléger le poids des dépenses liées à la restauration à l’école, notamment pour les familles à revenus modestes.  

    Si l’enfant est scolarisé en école primaire, il faudra s’adresser à sa mairie pour obtenir plus d’informations à ce sujet. Quant aux élèves fréquentant un collège ou un lycée, il est recommandé de se rapprocher du service d’assistance sociale de l’établissement ou de son secrétariat. Ces structures orienteront les parents vers les dispositifs adaptés, comme les « bourses de cantine » ou les « aides départementales ».  

    Un lieu de socialisation et d’apprentissage du « vivre ensemble » pour les enfants 

    Au-delà de l’attrait nutritionnel, l’inscription à une cantine scolaire peut contribuer au développement des enfants. Notamment, cela revient à leur offrir un espace privilégié d’apprentissage des règles de vie en communauté. Les élèves y découvrent et y exercent des notions fondamentales de civisme, comme le respect des autres, la politesse et le partage.  

    Ce moment de convivialité favorise également les interactions sociales et le « vivre ensemble ». Cela contribue à leur épanouissement personnel. En parallèle, déjeuner au réfectoire permet aux enfants de prendre un repas complet et équilibré. Des plats élaborés dans le respect des normes nutritionnelles. Cela participe à leur santé physique et à leur capacité de concentration. En bref, ce service joue un rôle clé dans la lutte contre la précarité alimentaire et les inégalités sociales. 

    Restez informé des dernières actualités sur la vie scolaire en nous suivant depuis notre page Facebook

    Site du gouvernement : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17650 publié le 23 août 2024. 

  • Savez-vous que la précision de l’orientation des garçons serait supérieure à celle des filles ? 

    Savez-vous que la précision de l’orientation des garçons serait supérieure à celle des filles ? 

    D’après une étude menée récemment, la précision d’orientation diffère sensiblement selon les sexes. L’enquête menée auprès de jeunes enfants a montré que les performances des garçons dépassent celles des filles si l’on parle de cognition spatiale, surtout quand il s’agit de montrer le chemin avec les mots. 

    Précision de l’orientation : les petits gars savent mieux indiquer le chemin que les fillettes 

    Une étude récente publiée dans le « Journal of Experimental Child Psychology » révèle que les jeunes garçons âgés de 3 à 10 ans surpassent les filles en matière de précision de l’orientation.  

    Notamment, les deux sexes se trouvent au même niveau quand il s’agit de références aux points de repère ou aux virages. En effet, tant les garçons que les filles se servent de ces éléments directionnels de manière égale, en termes de volume. Cela dit, les recherches menées ont montré que ce n’est pas la quantité de repères, mais la qualité et la clarté des descriptions qui les différencient. En effet, les garçons auraient une meilleure capacité à organiser et à transmettre des informations directionnelles de manière plus précise et efficace que les filles.  

    Mieux comprendre les différences de performances des garçons et des filles 

    Depuis des décennies, les chercheurs se penchent sur les différences individuelles en matière de cognition spatiale, notamment celles liées au sexe.  

    Les études sur les adultes révèlent d’ores et déjà que les hommes s’appuient davantage sur les directions cardinales, tandis que les femmes privilégient les points de repère. Cependant, les mécanismes de développement de ces distinctions chez les enfants restent moins clairs.  

    Pourquoi est-ce si important de distinguer ces dissemblances ? Explorer ces divergences dès l’enfance est crucial, car elles peuvent influencer les stratégies pédagogiques. Une meilleure compréhension des performances des garçons et des filles pourrait permettre de réduire les écarts entre les sexes dans les domaines des STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), où les compétences spatiales sont déterminantes.  

    Des pistes de développement de la cognition spatiale entre les deux sexes 

    L’intérêt de cette étude est double, comme l’explique Nardin Yacoub, candidat au doctorat à l’université d’État de Montclair.  

    D’une part, elle vise à approfondir notre compréhension du développement cognitif chez les enfants, en identifiant les types de connaissances qu’ils possèdent et comment ils les acquièrent. D’autre part, elle explore les différences de développement cognitif entre les sexes, avec des implications pratiques dans les domaines des STIM.  

    Ces résultats pourraient guider la création de programmes éducatifs adaptés aux forces et faiblesses spécifiques des garçons et des filles. Ils permettraient de conseiller les parents de sorte à soutenir efficacement le développement de la cognition spatiale de leurs enfants. 

    Une étude menée auprès de jeunes de 3 à 10 ans 

    Pour mieux comprendre les subtilités de la précision de l’orientation entre filles et garçons, l’étude a examiné 141 enfants âgés de 3 à 10 ans. Recrutés via divers canaux, il s’agit d’un échantillon de 78 garçons et de 63 filles.  

    Cette enquête a été réalisée sur Zoom lors de sessions de 30 minutes. Elle a utilisé quatre environnements virtuels créés avec Unity 3D, comprenant cinq points de décision et dix points de repère chacun. Ces environnements étaient adaptés à l’âge des enfants, incluant des repères comme des mangues, des ours en peluche et des tomates. Les jeunes sujets les ont explorés soit via des cartes (perspective d’enquête) soit via des vidéos en première personne (perspective d’itinéraire).  

    Cette étude s’est déroulée en trois phases : description libre, description d’itinéraire et rappel d’itinéraire. Dès lors, les petits devaient donner des instructions directionnelles à un personnage.  

    Quand un garçonnet est plus doué pour décrire les itinéraires qu’une petite fille 

    Les chercheurs ont observé que les garçons se distinguaient par une plus grande précision de l’orientation quand il s’agit de décrire des itinéraires. Cependant, cet avantage n’était pas perceptible lors de la phase de rappel, où garçons et filles affichaient des performances comparables.  

    En effet, les disparités entre les deux sexes n’apparaissent que lors de la description initiale des parcours.  

    Cette découverte suggère que les garçons et les filles possèdent des capacités équivalentes pour se souvenir des itinéraires, mais que les différences émergent dans la phase descriptive. Les petits gars semblent avoir une meilleure aptitude à organiser et transmettre les informations spatiales de manière plus précise dès le départ. 

    Un langage spatial utilisé avec plus de cohérence chez la gent masculine 

    Concernant l’utilisation du langage, les garçons et les filles ne montrent pas de différences significatives en matière d’usage et de reconnaissance des points de repère ou des termes directionnels employés.  

    Cependant, les petits gars semblent plus doués pour exploiter le langage spatial. En d’autres termes, leur supériorité réside dans l’exactitude avec laquelle ils emploient les termes directionnels. Pour assurer une analyse rigoureuse, les chercheurs ont mis en place un système de codage détaillé pour transcrire et évaluer les descriptions verbales des enfants. La précision de l’orientation par le langage a été mesurée par l’utilisation correcte des termes directionnels et des points de repère, avec un double codage pour garantir la fiabilité des évaluations. 

    Des recherches visant à suivre l’évolution cognitive des enfants  

    Comprendre les différences de compétences spatiales entre les deux sexes peut aider à combler l’écart dans des domaines requérant d’importantes compétences spéciales (aviation, ingénierie, etc.). Encourager dès le jeune âge des activités qui développent ces compétences pourrait être bénéfique aux enfants.  

    À travers leur étude, Nardin Yacoub et son équipe cherchent à créer et à tester des interventions efficaces pour améliorer la cognition spatiale chez les garçons et les filles. Leur recherche aspire à formuler des recommandations basées sur des preuves concrètes pour des programmes éducatifs.  

    Cependant, des études longitudinales peuvent s’avérer nécessaires pour suivre l’évolution de leurs compétences spatiales. Cela contribuerait à l’amélioration des résultats scolaires et au développement global de tous les enfants. 

    Pour d’autres actualités sur le développement des enfants, suivez-nous depuis notre page Badabim Facebook

    Site source : https://www.psypost.org/boys-outperform-girls-in-direction-giving-accuracy-new-study-finds/ publié le 11 juillet 2024.  

  • Enfants et adolescents : l’exposition à la nature serait bénéfique à leurs capacités cognitives 

    Enfants et adolescents : l’exposition à la nature serait bénéfique à leurs capacités cognitives 

    Plusieurs études méta-analytique ont notamment démontré un lien, bien qu’infime, entre l’exposition à la nature et les capacités cognitives des enfants et des adolescents. Ce contact aiderait sensiblement à la restauration de leurs fonctions d’attention et d’exécution. Il contribuerait à leur bon fonctionnement.  

    Exposition à la nature : cela contribuerait-il à notre bien-être ?  

    D’après plusieurs études, l’exposition à la nature serait bénéfique en tout point pour notre bien-être global. Le temps passé dans des milieux naturels tels que les forêts verdoyantes, les prairies ondoyantes ou les jardins luxuriants offrirait une échappatoire bienvenue au brouhaha quotidien de la vie en ville.  

    Cette connexion avec le monde naturel revitalise l’esprit, atténue les tensions et apaise les esprits tourmentés par l’anxiété ou la dépression. Non content de ses bienfaits psychologiques, elle favorise également la santé physique. Comment ? En régulant la pression artérielle, en stimulant le système immunitaire et en encourageant une activité physique régulière et bénéfique. 

    Des recherches démontrant les vertus des cadres naturels sur nos capacités cognitives 

    Depuis plusieurs années déjà, des chercheurs se sont assidument penchés sur les effets de l’exposition à la nature sur la cognition.  

    Dans notre société moderne, marquée par une surcharge d’informations et d’exigences, on se retrouve facilement en proie de fatigue mentale. Or, cet état réduit notre faculté à accomplir des tâches complexes.  

    Une théorie, celle de la théorie de la restauration de l’attention, suggère que ce contact permettrait de rétablir nos ressources cognitives. Cela induirait des expériences de « fascination douce » où l’attention est captée de manière subtile. Cela offre à l’esprit une pause salutaire qui lui permet de se déconnecter des sollicitations incessantes et de rétablir les capacités cognitives, tout en régénérant l’énergie mentale. 

    Une multitude d’études évaluant les effets de ce contact sur le fonctionnement cognitif

    Lan Nguyen et Jared Walters ont mené deux méta-analyses pour évaluer les effets globaux de l’exposition à la nature sur le fonctionnement de la cognition.  

    Après avoir recherché dans des bases de données scientifiques, ils ont identifié 51 publications pertinentes. Et 22 rapportaient des associations entre ce contact et les performances cognitives. 34 décrivaient des expériences testant ces effets. Notamment, certaines études incluaient plusieurs mesures du fonctionnement cognitif, que les auteurs ont regroupées pour obtenir une mesure unique par étude.  

    Leur analyse approfondie, publiée dans le « Journal of Environmental Psychology », offre une vue d’ensemble des bénéfices potentiels des milieux naturels sur la cognition humaine. 

    Une étude principalement menée auprès d’enfants et d’adolescents 

    Les études sur les associations entre l’exposition à la nature et le fonctionnement cognitif ont impliqué 36 941 participants, dont une majorité d’enfants et d’adolescents.  

    Parmi les 22 études analysées, aucune n’a montré de lien significatif entre ces deux facteurs, malgré une probable sélection de résultats positifs. Et les 34 études expérimentales, regroupant 3 160 participants (également majoritairement enfants et adolescents) n’ont pas non plus révélé d’effets significatifs.  

    Ces études portaient à 90 % sur des individus issus de la population générale, sans troubles mentaux ou physiques. L’ensemble des résultats suggère donc que l’exposition à la nature n’a pas d’effet notable sur la cognition. 

    Une légère restauration de l’attention observée malgré tout 

    Certes, les activités et les tests menés ont été variés. Cela incluait des tâches cognitives réalisées en plein air, des marches, des jeux, des activités dans la nature, des expositions virtuelles à travers des visuels ou des sons, ainsi que des réaménagements de salles de classe avec des éléments naturels et des écoles de la nature.  

    Dès lors, ces expériences ont révélé un léger effet positif de l’exposition à la nature sur les capacités cognitives. Cela renvoie notamment une amélioration et une restauration de l’attention et des fonctions exécutives.  

    Des résultats à prendre avec des pincettes compte tenu des biais méthodologiques 

    Les auteurs de l’étude concluent que leurs résultats corroborent la théorie de la restauration de l’attention. Ils suggèrent qu’une exposition à la nature prolongée pourrait revitaliser et renforcer l’attention ainsi que les fonctions exécutives chez les enfants et les adolescents. Cette recherche met en exergue l’impact positif de l’exposition à des environnements naturels sur le développement cognitif des jeunes. Dans la foulée, elle souligne l’importance de ces espaces pour leur bien-être mental et psychologique.  

    Cependant, les auteurs soulignent également une réserve importante : les études de moindre qualité méthodologique ont tendance à exagérer les effets observés, ce qui peut introduire un biais dans l’interprétation des résultats.  

    Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, consultez nos autres articles sur Badabim ou suivez-nous depuis notre page Facebook pour ne pas rater les dossiers à venir.  

    Site source : https://www.psypost.org/nature-exposure-might-help-restore-cognitive-capacities-of-children-and-adolescents/ publié le 17 juillet 2024.

  • Avantages de Pokémon GO pour les enfants : c’est bon pour la forme et les relations sociales 

    Avantages de Pokémon GO pour les enfants : c’est bon pour la forme et les relations sociales 

    Une étude a récemment mis les mots sur les avantages de Pokémon GO pour les enfants. Par son concept stimulant la pratique d’activité physique, il évite aux jeunes d’être en proie de sédentarité. De plus, il possède un effet positif sur le bien-être psychologique, notamment en matière de sociabilité. 

    Avantages de Pokémon GO ? Il y en a bel et bien d’après une étude  

    Très récemment, une étude publiée dans le « Journal of Medical Internet Research » a évalué les possibles avantages de Pokémon GO sur la santé des jeunes. Souvent décrié pour créer une addiction et pour exposer les joueurs à divers dangers, des chercheurs se sont donnés pour mission d’en dégager les effets sur leur état d’esprit et leur état physique.  

    Si l’on se base sur les observations réalisées, ce jeu AR encourage l’activité physique. En poussant les joueurs à bouger davantage, il aide à lutter contre la sédentarité. Sans conteste, il est bénéfique pour la forme. En revanche, ses effets restent plus nuancés sur le bien-être psychosocial de l’enfant : il y a des plus et des moins.  

    Jeu AR de Niantic Inc. : quels effets sur les enfants qui y jouent ? 

    L’étude se penchant sur les avantages de Pokémon GO fut instiguée par Haiyan Liang, Xi Wang et Ruopeng An. Intitulée « Influence de Pokémon GO sur l’activité physique et le bien-être psychosocial chez les enfants et les adolescents : Revue systématique », celle-ci s’inscrit dans une démarche de recherche approfondie visant à mieux comprendre les effets de ce jeu populaire sur les jeunes.  

    Elle donne suite à des investigations antérieures qui avaient déjà exploré l’influence de ce titre gaming sur mobile sur la population adulte. Or, ces recherches en question avaient révélé des augmentations modestes, mais significatives de leur activité physique. De plus, elles ont identifié des bénéfices sociaux, tels qu’une plus grande interaction sociale et une amélioration du bien-être psychologique.  

    Cependant, les données collectées ne permettaient pas de tirer des conclusions définitives quant à son impact chez les enfants. L’étude actuelle s’efforce de combler cette lacune. 

    Une synthèse de plusieurs études pour identifier les impacts de ce titre gaming chez les jeunes 

    Afin de dégager les avantages de Pokémon GO pour les enfants, les chercheurs ont entrepris une analyse systématique rigoureusement alignée aux directives PRISMA. Cela a impliqué l’exploitation de quatre bases de données majeures : PubMed, CINAHL, Web of Science et Scopus.  

    Les études sélectionnées incluaient des méthodologies expérimentales, d’observation et qualitatives. L’évaluation s’est focalisée sur des indicateurs clés tels que les mesures de l’activité physique (nombre de pas quotidiens ou durée de l’exercice) et les aspects du bien-être psychosocial (estime de soi ou soutien social). 

    Parmi les 731 articles consultés, 10 études ont finalement été retenues pour leur pertinence et leur conformité aux critères définis. Ces dernières furent réalisées dans différents pays. Elles s’appuyaient sur des échantillons variés, allant de 13 à 944 participants, tous âgés de 5 à 18 ans.  

    Moyen de lutter contre la sédentarité précoce comme principal bénéfice 

    Développé par Niantic Inc., ce jeu AR a su captiver des millions d’utilisateurs dans le monde grâce à son concept mêlant réalité augmentée et monde réel. Le but ? Attraper des « Pockets Monsters » en réalité augmentée dans le monde réel, via GPS et caméra mobile. Il invite les joueurs à explorer leur environnement alentour pour attraper ces créatures virtuelles, accomplir des missions, participer à des combats, tout en interagissant avec d’autres passionnés.  

    Six des dix études analysées montrent une augmentation significative de l’activité physique chez les jeunes joueurs (d’après le nombre de pas quotidiens réalisés, la durée de l’exercice et les niveaux de condition physique). Bien que la durée de cette augmentation varie, les résultats suggèrent qu’un des avantages de Pokémon GO consiste à encourager un mode de vie plus actif et à réduire le risque de sédentarité.  

    Un impact mitigé sur le bien-être psychosocial, surtout sur la sociabilité 

    En ce qui concerne les avantages de Pokémon GO sur le mental des jeunes, ce n’est pas « tout bon ».  

    Parmi les dix études examinées, quatre ont approfondi cet aspect en se concentrant sur l’intelligence émotionnelle, la sociabilité et le bien-être global. Dès lors, deux études ont montré que les joueurs de ce jeu AR présentaient des scores de sociabilité plus élevés. Cela traduit une amélioration des compétences et des interactions sociales.  

    Il en ressort aussi que la conception même du jeu incite les participants à collaborer, à rivaliser et à interagir avec les autres. En favorisant l’engagement social et la coopération, ce jeu en réalité augmentée délivre une meilleure expérience vidéoludique et tend à renforcer le bien-être psychosocial des jeunes. 

    Parents : sachez modérer votre enfant pour éviter toute dépendance numérique ! 

    Malgré les indéniables avantages de Pokémon GO pour le tonus et la forme, l’étude a aussi révélé des risques associés à une utilisation excessive du jeu.  

    Deux recherches ont identifié une corrélation entre la motivation à jouer et les troubles liés au jeu sur Internet. Celles-ci suggèrent qu’on n’est jamais à l’abri de comportements addictifs, surtout les enfants. Une autre étude a mis en évidence un lien entre une pratique intensive de ce jeu et l’addiction aux jeux vidéo. 

    Ces résultats illustrent la dualité de son impact : d’un côté, il stimule l’activité physique, bénéfique pour le développement des jeunes ; de l’autre, il comporte un risque de dépendance.  

    Pour en savoir plus sur les effets du ludiciel sur les enfants, abonnez-vous à notre page Badabim Facebook

    Article source : https://www.psypost.org/researchers-shed-light-on-the-real-world-benefits-of-pokemon-go-for-children-and-teens/ publié le 15 juin 2024. 

  • Vaccin anti-diphtérie : de l’importance de la vaccination dès le plus jeune âge 

    Vaccin anti-diphtérie : de l’importance de la vaccination dès le plus jeune âge 

    Dernièrement, les cas de diphtérie se sont multipliés en France. Afin de maitriser cette recrudescence, le pays a renforcé sa couverture pour le vaccin anti-diphtérie, de la primo-vaccination aux rappels chez les enfants. C’est l’unique moyen de prévention contre cette infection hautement contagieuse.  

    France : le vaccin anti-diphtérie remis à l’ordre du jour 

    Depuis 2022, la France enregistre une préoccupante hausse des cas de diphtérie, principalement des cas importés. Notamment, il s’agit d’une virulente infection redoutable causée par la bactérie *Corynebacterium diphtheriae*. Celle-ci se décline en plusieurs souches, chacune portant un gène responsable de la gravité de la maladie. Hautement contagieuse, cette infection se transmet facilement d’un individu à l’autre par contact direct ou par l’air. Cependant, on peut facilement s’en protéger par l’administration du vaccin anti-diphtérie.  

    Au vu de la recrudescence des cas infectés, la vaccination est désormais obligatoire pour tous. La vigilance sanitaire et le respect des protocoles de prévention demeurent cruciaux pour éviter la propagation de cette infection potentiellement grave. 

    La déclaration des cas et la vaccination comme moyens de prévention 

    En France, l’on surveille rigoureusement la progression de cette maladie grâce à un système de déclaration obligatoire des cas. Ce dispositif permet une traçabilité et un suivi précis des infections. Ce qui contribue à une vigilance accrue.  

    À part cela, la diphtérie reste tout de même efficacement contenue sur le territoire national grâce à une couverture vaccinale étendue et systématique. Cela joue un rôle clé dans sa prévention. Ce niveau élevé d’administration du vaccin anti-diphtérie enraie de part et d’autre la propagation de l’infection, minimisant ainsi les risques de résurgence.  

    L’interaction entre la surveillance étroite et une immunisation généralisée constitue un pilier fondamental dans le maintien du contrôle de cette pathologie en Hexagone. 

    La primo-vaccination et les rappels pour protéger nos enfants de cette maladie 

    En France, le vaccin anti-diphtérie représente une obligation sanitaire cruciale. Pour cause, il s’agit de l’unique ressort pour prévenir cette infection.  

    Le schéma de primo-vaccination débute dès les premiers mois de vie des nourrissons, avec l’administration des premières doses à 2 et 4 mois. Un premier rappel s’effectue à 11 mois afin de renforcer l’immunité du bébé.  

    Par la suite, il faut réaliser des rappels chez les enfants de 6 ans, puis chez ceux âgés de 11 à 13 ans. On a aussi des rappels pour les adultes : à 25 ans, 45 ans et 65 ans. Il faudra ensuite poursuivre la vaccination tous les 10 ans afin de maintenir une protection continue et une immunité collective.  

    Cette stratégie rigoureuse est essentielle pour garantir une couverture immunitaire durable et éviter la résurgence de la diphtérie, contribuant ainsi à la protection collective de la population. 

    Une infection des voies respiratoires pouvant entrainer de graves complications 

    Pour qui ne le savent pas, la diphtérie se manifeste principalement par une infection aiguë des voies respiratoires, souvent sous forme d’angine. Elle peut évoluer et entrainer des complications graves telles que des atteintes cardiaques ou neurologiques, et, dans les cas les plus sévères, mener au décès. Le symptôme le plus distinctif de cette maladie est l’apparition de « fausses membranes » blanchâtres dans la région des amygdales ou sur la plaie.  

    L’infection, hautement contagieuse, se transmet par voie aérienne ou cutanée. Cela se fait principalement lors de contacts directs avec des personnes infectées ou des porteurs asymptomatiques. La période d’incubation varie généralement de 2 à 5 jours.  

    Le traitement classique de la diphtérie implique une administration urgente de sérum antidiphtérique par injection intramusculaire et l’utilisation d’antibiotiques spécifiques. 

    Une augmentation des cas en Hexagone découlant d’une transmission autochtone 

    Le 24 juin 2024, Santé publique France a recensé 21 cas de diphtérie toxique depuis le début de l’année. Des 7 cas confirmés en France métropolitaine, 4 concernent des individus sans domicile fixe ou résidant dans des foyers d’hébergement franciliens pour personnes en situation de précarité.  

    D’après les enquêtes menées, aucun voyage récent n’a été signalé chez ces cas. Ce qui suggère une probable transmission autochtone de la maladie.  

    Face à cette situation , une campagne de sensibilisation sera mise en œuvre auprès des associations qui soutiennent les personnes précaires. L’objectif est d’encourager une vigilance accrue et de vérifier, voire de mettre à jour, le vaccin anti-diphtérie. 

    Une recrudescence du nombre des Français infectés depuis 2022 

    Au vu des données de Santé publique France, l’année 2022 enregistrait une recrudescence significative des cas de diphtérie. On rapporte 35 cas en France métropolitaine; C’est un chiffre alarmant comparé à la moyenne annuelle de 3,4 cas des cinq années précédentes, principalement observée chez les populations migrantes.  

    En 2023, cette flambée épidémique a continué de faire des victimes. On a recensé 17 cas de diphtérie toxigène signalés, bien que le nombre ait légèrement diminué par rapport à l’année précédente. Cette persistance élevée des cas souligne l’importance de renforcer les mesures de prévention et de surveillance. Il faudra aussi intensifier les campagnes de vaccin anti-diphtérie. 

    Abonnez-vous à notre page Instagram pour d’autres conseils sur la santé des enfants. 

    Site du gouvernement : https://sante.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/article/la-vaccination-le-meilleur-moyen-pour-se-premunir-contre-la-diphterie publié le 28 juin 2024. 

  • Neurotechnologie et enfants : quelles en sont les perspectives ?  

    Neurotechnologie et enfants : quelles en sont les perspectives ?  

    Savez-vous qu’on peut utiliser la neurotechnologie chez les enfants ? Elle apporte son lot d’avantages dans le domaine de la médecine, de l’éducation et du divertissement. Cela dit, il y a des risques à son usage, associés à la vulnérabilité du développement cognitif infantile et nécessitant certaines précautions. 

    Neurotechnologie : à quoi renvoie le terme ?  

    Qu’est-ce que la neurotechnologie ? Il s’agit d’un domaine interdisciplinaire fusionnant les neurosciences et les technologies. Elle englobe diverses techniques servant à mesurer, examiner et moduler l’activité cérébrale, essentielles à la cognition et à la santé humaine.  

    Notamment, elle regroupe la neuroimagerie (EEG et IRMf) et la neurostimulation (invasive et non-invasive). Ces dernières servent de base de diagnostics, de thérapies et d’amélioration cognitive. S’ajoute à cela le neurofeedback qui équilibre les modèles d’ondes cérébrales pour traiter divers troubles. 

    Des cadres de gouvernance robustes sont essentiels pour une utilisation éthique et un accès équitable aux neurotechnologies, surtout pour protéger les enfants. Dans son rapport, l’UNICEF Innocenti en parle et informe les décideurs sur ses potentiels et ses risques chez les jeunes. 

    Un rapport d’UNICEF pour identifier son impact sur le développement cognitif des enfants 

    Grosso modo, le rapport d’UNICEF évalue le recours croissant de la neurotechnologie chez les enfants afin d’en dégager les avantages diagnostiques et thérapeutiques dans les troubles neurologiques. 

    Le document met notamment en lumière ses vulnérabilités uniques du développement cognitif infantile et l’importance d’une recherche prudente sur ses impacts. En effet, la prudence est de rigueur vu le manque d’études à long terme et de surveillance éthique à ce sujet.  

    Pour protéger les enfants, des essais cliniques complets, une supervision éthique et des régulations adaptées sont essentiels. En ce sens, les Nations unies et l’UNESCO sollicitent des cadres de gouvernance afin d’en maximiser les avantages et de minimiser les risques mondiaux.  

    Ce rapport, fruit de la collaboration UNICEF-Finlande, guide les politiques pour un développement responsable des neurotechnologies de sorte à préserver la santé et les droits des enfants. 

    Les applications actuelles des neurotechnologies chez les plus jeunes 

    Chez les enfants, la neurotechnologie est utilisée en milieu médical pour traiter les besoins critiques en neurologie pédiatrique et en troubles du développement. Des méthodes telles que l’EEG et l’IRMf offrent des possibilités novatrices de diagnostic et de traitement non-invasifs. Celles-ci promettent d’améliorer les capacités diagnostiques, même dans un environnement à ressources limitées.  

    Malgré des essais cliniques prometteurs, leur caractère expérimental suscite des inquiétudes quant à la sécurité à long terme et à l’efficacité. Des défis persistent, notamment l’adaptation aux stades de développement et aux handicaps, la collecte fiable de données et la gestion des effets secondaires possibles (maux de tête et crises d’épilepsie) dans les techniques de stimulation non-invasives.  

    Parallèlement, sur le marché grand public, des dispositifs neurotechnologiques non validés scientifiquement émergent : montres et les bandeaux. Ceux-ci se targuent de divers avantages comme l’amélioration cognitive et la facilité d’utilisation dans les jeux vidéo. 

    Des avantages notables dans l’éducation, la médecine et les loisirs interactifs 

    Dans les cinq à dix prochaines années, la neurotechnologie transformera profondément la vie des enfants dans les domaines médical, éducatif et récréatif grâce à ses multiples avantages.  

    En médecine, ces avancées permettent des diagnostics plus précis et des traitements personnalisés pour les troubles neurologiques. Comment ? Par le biais d’une surveillance en temps réel et des interventions préventives, bénéfiques surtout pour les enfants avec des handicaps moteurs.  

    Dans l’éducation, cette science révolutionne les méthodes d’enseignement en adaptant les approches pédagogiques à travers un suivi cérébral en temps réel. Ce qui aura pour effet d’optimiser l’apprentissage et la créativité des élèves.  

    Parallèlement, dans les loisirs et les jeux, l’intégration des dispositifs d’interface cerveau-ordinateur (BCI) pourrait améliorer l’expérience utilisateur et rendre leur utilisation courante chez les enfants. 

    Des risques qui font tache sur les belles perspectives de cette science 

    En dépit de ces avantages, la neurotechnologie présente des risques, surtout pour les enfants dont le cerveau est encore en développement.  

    Sans contrôle, elle pourrait déduire des informations sur l’état mental des jeunes et influencer leurs comportements. Ces technologies soulèvent des défis éthiques et sociétaux, notamment en matière de protection des données, d’accès équitable et d’implications diverses.  

    En médecine, leur éventuelle imprécision peut réduire les enfants à leurs processus neuronaux, nuisant à leur autonomie. En éducation, la surveillance cérébrale en temps risque de simplifier à l’excès les processus d’apprentissage. Cela pourrait aussi mettre au second plan les facteurs socioculturels. Dans les loisirs, l’utilisation des interfaces cerveau-ordinateur (ICU) soulève des préoccupations concernant la confidentialité des données.  

    De l’importance de prendre des précautions pour protéger la jeune génération 

    Certaines précautions et une réglementation rigoureuse sont nécessaires pour protéger nos enfants et leur donner les moyens d’agir face à la neurotechnologie. Actuellement, il manque des politiques et des recherches globales pour les encadrer. D’où l’importance d’équilibrer le potentiel de transformation de ces technologies avec les responsabilités éthiques afin d’orienter leur impact sur les générations futures.  

    Pour cela, des groupes interdisciplinaires (experts, éthiciens, défenseurs des droits de l’enfant et décideurs) doivent collaborer avec les enfants pour établir une neuroéthique centrée sur eux. Puis, il faudra combler les lacunes légales en adaptant les lois existantes pour protéger leurs données neurales et leurs droits. Ensuite, on les intégrera dans la conception des politiques encadrant ces technologies et on anticipera leur développement futur par des pratiques prospectives. Cela aidera à mieux axer les approches préventives. De même, cela protégera les droits des enfants et maximisera les bénéfices de cette science.  

    Pour d’autres actualités sur l’impact de la technologie sur la vie des enfants, suivez-nous sur Facebook Badabim.  

    Communiqué de presse : https://www.unicef.org/innocenti/reports/neurotechnology-and-children publié en juin 2024. 

  • Livres jeunesse : la Normandie prend un « Coup de Jeunes en libraire » 

    Livres jeunesse : la Normandie prend un « Coup de Jeunes en libraire » 

    Récemment déployé en Normandie, le programme national « Coup de Jeunes en librairie » est un projet cherchant à cultiver l’amour de la lecture chez les enfants. Celui-ci propose différents parcours visant à éveiller leur intérêt pour la littérature et à donner plus d’importance aux librairies indépendantes.  

    « Coups de Jeunes en librairie » : un projet d’éducation culturelle déployé en France 

    Mis en place depuis l’année 2021, « Coups de Jeunes en librairie » est un programme d’éducation artistique et culturelle déployé dans toute la France. Il vise à faire découvrir et redécouvrir le plaisir de la lecture aux collégiens, lycéens, apprentis de toutes filières, mais aussi qu’aux enfants scolarisés placés sous-main de justice.  

    Ce dispositif innovant soutient financièrement des projets pédagogiques élaborés par des enseignants dévoués et animés par des libraires investis et engagés.  

    En favorisant la découverte des œuvres littéraires et en valorisant le rôle crucial des librairies indépendantes, celui-ci aspire à cultiver l’amour des livres et à former une génération de lecteurs avertis et enthousiastes. Grâce à cette initiative, la littérature devient un vecteur d’épanouissement personnel chez la jeune génération. 

    Normandie : la DRAC et la DAAC donnent un coup d’accélérateur à l’initiative 

    Le déploiement du programme « Coups de Jeunes en librairie » s’est donc fait à l’échelle nationale. Toutes les régions de France en ont profité. Mais pour le cas particulier de la Normandie, la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) et la DAAC (Délégation Académique aux Arts et à la Culture) ont joint leurs forces pour lancer ce projet.  

    Ce dernier y fut initié en collaboration avec l’agence régionale « Normandie Livre et Lecture », ainsi que l’association des librairies indépendantes « Librairies en Normandie », à qui revient la responsabilité de piloter ce dispositif.  

    Cette initiative conjointe vise à promouvoir la culture littéraire auprès des jeunes normands, en leur offrant un accès privilégié aux livres et en soulignant l’importance des librairies locales.  

    Un moyen de promouvoir la lecture chez la jeune génération 

    Le projet « Coup de Jeunes en librairie » s’engage résolument à encourager la lecture auprès de la jeune génération. De plus, il veut la sensibiliser à l’importance cruciale des acteurs du livre, notamment les librairies.  

    L’initiative prévoit que chaque élève fasse l’acquisition personnelle de livres quand ils visitent ces boutiques de quartier. Souvent, cet achat, sans le chaperonnage de leur famille, représente pour celui-ci une première expérience. 

    Ainsi, ce programme se positionne comme un complément essentiel ou une préparation au Pass culture individuel dont ils disposent ou disposeront. En favorisant ces rencontres avec les livres et en mettant en lumière le rôle central des libraires, cette initiative aspire à élargir l’horizon culturel des petits Français tout en renforçant le soutien aux échoppes locales. 

    Un programme cultivant le plaisir de lire et à mettant en avant les boutiques de livres 

    Les projets du programme « Coup de Jeunes en librairie » sont habituellement élaborés par les équipes pédagogiques des établissements. Ces derniers profitent d’une grande liberté dans la création et la mise en œuvre de leur approche éducative. Cequi facilite l’atteinte des objectifs globaux de l’initiative. Parmi les principaux axes visés, on dénote le plaisir de la lecture, la promotion des échanges autour des livres, ainsi que la mise en avant des librairies indépendantes.  

    Cela dit, d’autres acteurs de la chaîne du livre, tels que les bibliothèques publiques, les manifestations littéraires, les auteurs, les éditeurs, les imprimeurs et bien d’autres encore, sont aussi vivement encouragés à prendre part au programme. Dès lors, cela permet de créer de nombreux projets intégrant des actions culturelles variées (visites ou accueils en établissement).  

    Trois parcours proposés aux élèves 

    « Coup de Jeunes en librairie » propose trois parcours principaux aux élèves. Chacun offre une approche distincte de la découverte du livre et de la lecture. On dénote les parcours suivants :  

    • « Coup de Cœur » : le libraire partenaire va sélectionner trois livres adaptés à l’âge des élèves (jusqu’à 50 €). De son côté, l’enseignant organise un parcours de lecture avec cette sélection. Puis, les élèves élisent leur livre préféré et réalisent une vidéo de présentation. 
    • « Métiers du Livre » : les élèves découvrent les métiers et les lieux de la filière du livre. Avec le libraire, les équipes pédagogiques élaborent un parcours culturel. Celui-ci inclut des visites (musées, médiathèques ou salons littéraires), des rencontres (auteurs, illustrateurs, éditeurs et bibliothécaires) et d’autres initiatives culturelles. 
    • Mixte : celui-ci combine le premier parcours avec des rencontres et visites en lien avec la sélection proposée, comme l’accueil d’un auteur ou des visites de lieux du livre. 

    Quand le libraire visite les enfants à l’école et vice-versa 

    Chaque projet de « Coup de Jeunes en librairie » impose deux visites cruciales. La première consiste en la visite du libraire dans l’établissement scolaire. Lors de cette rencontre, celui-ci présente son métier, son parcours professionnel, ainsi que sa sélection spécifique pour les parcours « coup de cœur » et mixtes. 

    La seconde visite est celle des élèves à la boutique de livres elle-même. Cette sortie permet aux enfants de découvrir ces commerces particuliers et la diversité des ouvrages qu’ils proposent. C’est lors de cette excursion que les élèves utilisent leur bon d’achat individuel de 30 €. Cela leur offre une expérience concrète de l’exploration et de l’achat d’ouvrages,. De même, cela renforce leur lien avec le monde du livre et des librairies indépendantes. 

    Pour d’autres actualités sur l’apprentissage de la lecture chez les enfants, suivez-nous sur notre page Facebook Badabim.  

    Site du gouvernement : https://www.culture.gouv.fr/regions/DRAC-Normandie/Actualites/normandie-un-grand-coup-de-jeunes-en-librairie publié le 21 juin 2024. 

  • Le « Prix des Incorruptibles » pour nourrir la passion de la lecture chez les enfants 

    Le « Prix des Incorruptibles » pour nourrir la passion de la lecture chez les enfants 

    Chaque année, des auteurs de littérature jeunesse concourent pour remporter le « Prix des Incorruptibles ». Il s’agit d’une récompense discernée par des enfants. Sur quelques mois, ceux-ci devront lire une sélection de livres et voter pour leur préféré. De quoi nourrir leur passion pour la lecture ! 

    « Prix des Incorruptibles » : pour récompenser les auteurs d’ouvrage pour jeunes 

    Chaque année, un auteur reçoit le « Prix des Incorruptibles ». Cette prestigieuse distinction de la littérature jeunesse est notamment discernée par des élèves de la maternelle au lycée. Porté par l’association éponyme, le processus autour de cette nomination incite à la lecture et à la réflexion critique dès le plus jeune âge.  

    Pour l’année scolaire 2024-2025, nous en sommes à sa 36e édition. En avril 2024, l’annonce officielle de la nouvelle sélection a ouvert la porte aux nouvelles adhésions. De quoi renforcer l’engagement des écoles et des élèves dans cette aventure culturelle enrichissante.  

    Cette initiative pédagogique encourage non seulement la découverte de nouveaux horizons littéraires, mais aussi la collaboration entre générations au sein du monde éducatif. Dans la foulée, elle façonne les futurs lecteurs et critiques avisés de demain. 

    Une distinction pour changer le regard des élèves sur la littérature jeunesse 

    Le « Prix des Incorruptibles » se distingue par son ambition de transformer la perception des jeunes lecteurs à l’égard du livre. En sélectionnant avec soin des albums et des romans de la littérature jeunesse, il cherche à stimuler chez un large public d’enfants et d’adolescents le plaisir de la lecture.  

    Cet évènement donne voix au chapitre aux jeunes lecteurs, les encourageant à exprimer leurs opinions à travers un vote démocratique qui valorise leur préférence et leur engagement. Il favorise ainsi l’accès à des œuvres littéraires variées et captivantes tout en faisant germer chez les nouvelles générations une curiosité intellectuelle et un sens critique essentiels.  

    Un an de lecture pour les enfants et adolescents de la maternelle au lycée 

    Dans le cadre du « Prix des Incorruptibles », les élèves, de la maternelle au lycée, s’investissent pleinement dans la lecture d’une sélection d’ouvrages adaptés à leur niveau. Tout au long de l’année scolaire, d’octobre à mai, ils élargissent leurs horizons littéraires. De plus, ils développent leur capacité à raisonner leurs préférences au travers de débats constructifs. Chaque jeune lecteur s’engage à parcourir les livres en lice, à former leur opinion sur chacun, puis à exprimer leur choix par le biais d’un vote démocratique.  

    Un kit de vote, accessible sur le site de l’association en charge, propose tout le nécessaire pour ce processus démocratique : bulletins de vote, cartes d’électeur, diplôme de lecteur, vote par procuration et feuille d’émargement. In fine, les résultats, compilés avec rigueur par les responsables du projet, reflètent les préférences des jeunes lecteurs.  

    Diverses animations pédagogiques pour encourager les enfants à lire encore plus 

    L’association en charge du « Prix des Incorruptibles » ne se cantonne pas au vote. Elle s’efforce d’enrichir l’expérience des jeunes lecteurs à travers une série d’animations tout au long de l’année. Au programme : carnets de lecture, jeux, concours d’illustration, quiz et rencontres avec les auteurs/illustrateurs.  

    Parmi ces initiatives se distingue « le Feuilleton des Incos ». Cette animation offre aux groupes de lecteurs une immersion unique dans la création littéraire. Encadrés par des enseignants, bibliothécaires ou animateurs, les élèves de différents niveaux échangent avec un auteur renommé à travers une correspondance. Ainsi, ils peuvent découvrir un roman en cours d’écriture par épisodes sur 12 semaines.  

    Ce dialogue vivant permet aux enfants de comprendre les arcanes de l’écriture et d’interagir directement avec le processus créatif. 

    Une sélection de livres adaptés à différents niveaux d’étude scolaire 

    Les ouvrages de la 36e édition (2024-2025) du « Prix des Incorruptibles » découlent d’une minutieuse sélection réalisée par plus de 100 comités de lecture départementaux. Ces derniers regroupent plus de 1 200 experts du livre et de l’éducation à travers la France.  

    Ces comités sont généralement constitués d’enseignants, de bibliothécaires, de libraires, de bénévoles d’associations et de parents. Ensemble, ils œuvrent pour offrir une diversité enrichissante de livres adaptés à chaque niveau scolaire.  

    Sur le site de l’association, les lecteurs peuvent découvrir gratuitement la liste complète des titres sélectionnés. Ceux-ci s’accompagnent de résumés détaillés, des thèmes explorés dans chaque livre, ainsi que de liens vers les biographies et bibliographies des auteurs, illustrateurs et traducteurs.  

    Écoles : adhérer à l’association pour disposer de ressources supplémentaires 

    Les établissements scolaires peuvent inscrire une ou plusieurs classes ainsi que des groupes de lecture pour participer au « Prix des Incorruptibles ». Cette initiative accueille les élèves de sept niveaux différents, de la maternelle jusqu’au lycée.  

    Pour les établissements, il est possible d’adhérer à l’association pour un coût fixe de 30 euros pour toute l’année scolaire. En l’occurence, cette adhésion dispense d’un accompagnement complet comprenant des carnets de lecture, des lexiques pour les mots difficiles, ainsi que des pistes d’exploitation pédagogique.  

    Des outils interactifs comme des jeux, des quiz, et des concours d’illustration sont également mis à disposition, enrichissant l’expérience de lecture des jeunes. De même, un kit de vote complet, disponible en téléchargement, permettra aux élèves de participer activement au processus de sélection dans des conditions similaires à celles d’une élection réelle. 

    Pour d’autres actualités sur l’éducation et la vie à l’école, suivez-nous sur Facebook.  

    Site du gouvernement : https://www.education.gouv.fr/le-prix-des-incorruptibles-7316 publié le 18 juin 2024 

  • Concours Orange Jeux de Noël : une PS5 à gagner pour jouer aux jeux vidéo en famille ! 

    Concours Orange Jeux de Noël : une PS5 à gagner pour jouer aux jeux vidéo en famille ! 

    Parents et enfants vont adorer ce concours d’Orange Jeux 100% jeux vidéo en famille” : amusez-vous tous ensemble avec votre mobile et smartphone, unissez vos forces et tentez de remporter la console PlayStation 5 de Sony et un jeu vidéo PS5 ! Vous avez jusqu’au 20 janvier 2024 pour jouer avec 20 jeux mobiles sélectionnés. 

    Orange Jeux : un grand concours familial qui réunit les gamers parents et enfants ! 

    L’euphorie des fêtes de fins d’année est retombée. La frénésie de décembre cède petit à petit sa place au calme de janvier… sauf chez Orange Jeux qui prolonge les fêtes ! Les cadeaux continuent de pleuvoir avec son concours de Noël dédié au gaming en famille 

    Cela tombe bien : les jeux vidéo, c’est l’une des activités préférées des enfants et de beaucoup d’adultes devenus parents. Et quoi de mieux que la console de salon PlayStation 5 et un jeu PS5 pour débuter l’année en beauté, avec enthousiasme et allégresse ? 

    Tout ce que vous devez faire pour prendre part à ce concours, c’est de jouer le plus possible jusqu’au 20/01/2024 aux 20 jeux mobiles sélectionnés par Orange Jeux ! Plus vous jouez, plus vous avez de chance de gagner !  Parents, enfants, ados vont adorer unir leurs forces pour remporter la victoire et la grande dotation mise en jeu ! 

    Que faire pour participer avec les enfants à cette compétition de jeux mobile ?  

    Pour faire partie de l’aventure Orange Jeux Noël, il faut être un client de l’opérateur téléphonique Orange ou de Sosh. C’est la condition principale pour accéder à l’espace jeu concours. Seuls les clients Orange et clients Sosh peuvent tenter leur chance et jouer aux mobile games. Pour être un challengeur, voici la marche à suivre :  

    1. Se connecter à la plateforme Orange Jeux : en ouvrant son application mobile dédiée sur votre smartphone Android, ou en tapant l’URL https://mobile.jeux.orange.fr/ dans le navigateur web de votre mobile ou encore en scannant le QR code ci-dessous avec votre téléphone. 
    1. Une fois connecté à Orange Jeux, découvrez les 20 ludiciels sélectionnés pour le concours, jouez le plus possible, cumulez les victoires pour participer au tirage au sort.  

    Le tirage au sort se fera sous le contrôle d’un huissier, à la date du 25/01/2024, dans le respect du règlement du concours disponible ici.  

    Gameplay : plus de 20 jeux vidéo pour s’amuser et faire partie du tirage au sort 

    Pour participer au concours d’Orange Jeux, vous devez donc jouer aux titres gaming de son catalogue. 20 jeux mobiles ont été sélectionnés par l’équipe. Vous en trouverez de tous les types et de tous les âges, convenant tant aux adultes qu’aux enfants. : casse-têtes, puzzles, jeu de société et de plateau, jeu de cartes, jeu avec Tintin et Milou, 2 personnages aimés des petits et des grands, etc. : 

    • 5 lettres et 1 mot  
    • Avalanche  
    • Belote plus  
    • Chain Cube 2048  
    • Cut the Rope  
    • Hugo Super Skater  
    • La Belote  
    • Le Solitaire  
    • Ludomania  
    • Mahjong   
    • Monopoly Junior  
    • Qui est-ce ?  
    • Rami  
    • Retro pinball  
    • Solitaire 12in1  
    • Sudoku Master  
    • Super Buzzer 3  
    • Tarot  
    • Tic Tac Toe Glow  
    • Tintin Match 3  

    PS5 : gagnez cette console de salon et programmez déjà vos sessions gaming en famille ! 

    Dernière née de Sony Interactive Entertainment, la PS5 demeure la PlayStation la plus aboutie et la plus puissante jamais créée. Elle vous promet des parties de jeux immersives et dans des environnements hyperréalistes grâce à ses résolutions en 4K, sa puissance de traitement de haute volée et ses temps de chargements ultra-courts.  

    Bien qu’on puisse penser qu’elle n’est faite que pour les gamers aguerris, les jeunes enfants peuvent aussi y trouver leur compte. Les bambins, les jeunes et les ados se l’approprieront très vite et adoreront profiter d’expérience de jeu immersive et envoutantes avec des jeux PS5 comme Paw Patrol World, Sonic Superstars, Les Sisters 2 ou Ma Vie à La Ferme. Sous la supervision des parents, ces jeux leur permettent de se divertir, de réflexion à des stratégies, d’observer et de passer du temps libre amusant avec vous et entre frère et sœur. On peut alors dire que la PlayStation 5 est une console grand public et pour toute la famille. Ce qui explique pourquoi sa popularité ne cesse de croître en en France, en Europe et dans le monde. Sa sortie est déjà un succès mondial d’ailleurs !  

    Spider Man 2 : un comics jeu PS5 Marvel aimé des petits et des adultes 

    En gagnant le concours Orange Jeux, vous ferez le bonheur de vos enfants en remportant la PS5 et le vôtre et peut être aussi le jeu vidéo exclusif PS5 Spider Man 2. Parce que la dotation comprend la PlayStation 5 et un jeu PS5. Et le jeu PS5 Spider Man 2, c’est justement celui qui apparait sur l’affiche du concours Orange Jeux. Donc croisons les doigts pour que ce soit celui-ci ! 

    Si vous êtes de la vieille école et que vous êtes fans de la série Marvel, vous serez plus que content de recevoir ce titre gaming. Dans celui-ci, vous pourrez incarner votre héros préféré : l’homme-araignée. Vous vous élancerez d’immeuble en immeuble en créant votre toile à travers la ville de New York City.  

    Aux côtés de Peter Parker, Miles et Mary Jane, vous affronterez les éternels ennemis de Spider Man : Venom, l’Homme-Sable… Et entretemps, vous empêcherez la ville de NYC de sombrer dans les griffes des démons et personnes mal-attentionnées.  

    Pour remporter cette PS5 et un jeu vidéo de cette console de salon dernier cri avec sa manette DualSense, découvrez sans attendre la liste de jeux vidéo mobile à relever pour le concours Orange Jeux Noël. 

  • Exposition aux écrans des enfants : les parents sont de mauvais élèves

    Exposition aux écrans des enfants : les parents sont de mauvais élèves

    Parents et jeunes enfants font face à une exposition aux écrans quasiment partout. Mais les recommandations officielles et les loisirs intellectuels permettent d’éviter les conséquences et les troubles de santé. Pourtant, une étude montre que les parents ne les suivent pas forcément.

    L’exposition aux écrans : quels sont les conseils ?

    Avec les avancées technologiques, enfants et parents ont du mal à éviter l’exposition aux écrans. Les yeux rivés sur son smartphone, absorbé par les jeux-vidéo, figé devant un ordinateur, hypnotisé devant la télévision ou par la tablette, avec la multiplicité des outils numériques, difficile aujourd’hui d’échapper à la surexposition. Toutefois, aujourd’hui, les dangers du temps passé devant un écran font parler d’eux. Et si l’addiction des adultes se fait connaître, les conséquences de l’utilisation de l’écran par les jeunes enfants font également l’objet d’études.
    Ainsi, l’Académie des pédiatres américains, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Académie française de médecine et le Haut conseil de la santé publique parlent à l’unisson pour que les enfants âgés de moins de 2 ans n’aient pas accès l’écran. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), lui, préconise plutôt le “zéro exposition” aux écrans jusqu’à beaucoup plus tard. En effet, pour lui : pas d’écran avant 3 ans.

    Les parents suivent-ils les recommandations officielles ?

    Les recommandations officielles sur l’usage de l’écran pour les tout-petits sont claires. Pourtant, seulement 13,5 % des parents prennent les dispositions pour ne pas laisser leurs enfants en proie à l’exposition aux écrans. Parmi les parents qui n’empêchent pas l’usage de l’écran à leurs enfants de moins de 2 ans figurent les parents issus de milieux défavorisés, les parents séparés et les parents immigrés.
    Par contre, ceux qui ne se laissent pas influencer par la multiplication des écrans et empêchent les enfants plus jeunes de se servir d’un téléphone portable, d’une tablette, de la télévision ou d’un ordi sont les ménages avec les mères âgées de 40 ans et/ou diplômées.
    Parmi ces bons élèves qui font en sorte d’interdire ou de limiter le temps devant les écrans : les parents aux loisirs intellectuels.

    Les loisirs intellectuels : alternatives au temps d’écran

    Limiter l’exposition aux écrans tablettes et à la lumière bleue des appareils électroniques ne sera efficace que si les parents trouvent d’autres options pour éloigner les enfants des jeux-vidéos, des films et des dessins-animés. Les parents devront alors privilégier les activités qui ne demandent pas de fixer le petit écran. Les loisirs intellectuels sont sûrement les plus à encourager et les plus efficaces pour ne plus passer trop de temps à scruter un écran. Lecture, sorties au musée ou à la bibliothèque, les options sont nombreuses. Il est aussi possible, pour éviter ou limiter l’exposition aux écrans des enfants, de faire une activité physique.
    Mais comme l’exemple vient d’en haut, pour que les enfants passent moins de temps à « consacrer » à la fatigue visuelle ; les parents doivent définir à l’avance le nombre d’heures par jour qu’ils dédieront à l’exposition aux écrans. D’autant plus que ce n’est pas parce que l’on est plus âgé que l’on peut se permettre un temps devant un écran illimité.

    Les conséquences et les troubles de santé à force de regarder la télévision, les portables…

    La conscientisation sur l’exposition aux écrans excessive pour les enfants est basée sur des études poussées par des professionnels de la santé et de la pédiatrie. En effet, il a été prouvé que le nombre d’heures par jour passées devant un écran avait des conséquences. Ils sont néfastes dès lors que les parents vont exposer l’enfant à un usage excessif (ou non approprié) d’appareils à écran.
    Parmi les troubles de santé chez les enfants et les adolescents qui se sont vu permettre de rester devant la télé, l’ordinateur, la tablette ou le téléphone : problème cognitif, retards de langage, fatigue oculaire, surpoids, obésité, troubles du comportement, de l’attention et du sommeil.
    Pour d’autres conseils sur les bons gestes à appliquer pour les enfants, suivez la page Facebook de Badabim.
    Avec AFP

  • Des chaussures pour enfants extensibles ? Pip & Henry relève le défi !

    Des chaussures pour enfants extensibles ? Pip & Henry relève le défi !

    Acheter des chaussures pour enfants semble une quête interminable, tellement les petits grandissent vite ! Avec l’enseigne de mode enfantine Pip & Henry, ce problème sera vite résolu.


    Achetez des paires de chaussures étirables pour enfant


    Baskets, ballerines, bottes, bottines, sandales, mocassins, escarpins, tous les quatre mois c’est la même galère, il faut faire du shopping pour renouveler le dressing du petit depuis ses premiers pas ! Les chérubins grandissent tellement vite que l’on se retrouve souvent avec un amas de souliers qui ne leur vont plus, un désastre pour l’écologie. C’est en partant de ce constat que Jeroo Doodhmal, fondatrice de la marque écolo et de mode enfantine, a décidé de changer la donne en proposant de nombreux modèles de chaussures tendances et totalement innovants aux parents. Ceux-ci sont étirables !


    Enfilez les souliers de Pip & Henry pour garçon et fille


    Après les vêtements qui grandissent avec les petits, voici maintenant les souliers allongeables ! Ce que vous propose la marque écolo Pip & Henry, c’est une collection de chaussures enfants montantes qui n’ont rien à envier aux grandes marques de mode enfantine. Celles-ci s’adaptent à la croissance de l’enfant en permettant d’allonger la chaussure d’une taille et demie. Le but est de pouvoir utiliser une paire de chaussures pendant plus longtemps et de ne pas avoir à les remplacer pour une question de bonne taille uniquement.


    Ces nouvelles chaussures plates disposeront de semelles pouvant être rallongées. Elles seront destinées aux enfants de moins de 7 ans, âge jusqu’auquel les pieds poussent rapidement. Grâce à cette nouvelle collection en ce moment à l’étude, les parents pourront doubler la durée de vie de la chaussure enfant.


    Optez pour des modèles conçus avec des matériaux durables


    La gamme de chaussures montantes et confortables de cette marque écolo est fabriquée avec des matières durables et respectueuses de l’environnement. Elle utilise par exemple les fibres de feuilles d’ananas et du coton organique pour la partie supérieure des souliers. La semelle est quant à elle produite avec du thermoplastique recyclé.


    Il s’agit de bonnes chaussures incontournables très élégantes, proposées dans différents motifs et pointures, pour les filles comme pour les garçons. Elles arborent des lacets et une fermeture éclair pour que les petits puissent les chausser plus facilement. Il suffit de les porter avec des chaussettes.


    Avec l’ETX Studio/AFP

  • Le régime végétarien maintient les enfants en bonne santé

    Le régime végétarien maintient les enfants en bonne santé

    Vos enfants sont végétariens et vous êtes soucieux de leur santé ? Sachez qu’une étude canadienne vient de démontrer que les petits suivant un régime végétarien seraient en bonne forme, tout comme leurs camarades qui ont une alimentation à base de viande.


    Le régime végétarien chez l’enfant dans une étude


    Si de nombreux experts encouragent le régime végétarien ou végétalien, nombreux sont les parents qui se demandent toujours si une telle alimentation peut causer certaines carences, surtout chez les plus jeunes. Pour répondre à cette question, des chercheurs de l’hôpital St. Michael à Toronto ont réalisé une étude portant sur 8907 petits âgés entre six mois et 8 ans. Parmi, 25 étaient végétaliens (aucune consommation de viande et de produits d’origine animale comme les produits laitiers, les œufs, etc.).


    Découvrez si les jeunes végétariens ont subi des carences


    L’état de santé des enfants suivant un régime végétarien a été mesuré à travers des analyses sanguines, afin de détecter s’ils avaient une éventuelle carence en vitamine D (la vitamine B12 n’ayant pas été pris en compte dans le rapport), en fer ou en zinc. La taille et l’indice de masse corporelle des participants ont aussi été analysés pour obtenir des données sur l’évolution de croissance des jeunes. Après leurs observations, les scientifiques ont indiqué qu’« aucune association n’a été identifiée entre les régimes végétariens et non végétariens ». Cela veut donc dire que les petits qui suivent un régime végétarien ou vegan n’ont aucune carence par rapport aux autres.



    Néanmoins, les chercheurs ont tout de même remarqué qu’il y avait un petit lien entre le régime végétarien et une taille moyenne inférieure. En bref, ceux qui consomment essentiellement les végétaux peuvent être plus maigres que les autres. Les parents sont donc appelés à bien planifier les repas de leurs bambins en insuffisance pondérale lorsqu’ils suivent un régime végétarien.


    Comment remplacer la viande pour les enfants ?


    Adopter un régime végétarien revient à changer ses habitudes alimentaires en abandonnant la chair animale au profit des fruits et légumes. Pour remplacer la viande dans son alimentation, il faut que votre enfant consomme d’autres aliments riches en protéines, comme les œufs, le tofu, le tempeh, les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, soya), les noix et les graines, etc.


    Si vous êtes vegan (différent d’un régime végétarien), les protéines animales devront être remplacées par des protéines végétales. Vous pouvez donc également consommer les aliments susmentionnés, sauf les œufs. Tous ces aliments ont une forte valeur nutritionnelle et vous permettront de rester en bonne santé physique.


    Avec l’ETX Studio/AFP

  • Protection solaire : les enfants ne sont pas tous protégés du soleil

    Protection solaire : les enfants ne sont pas tous protégés du soleil

    Les rayons UV peuvent avoir des effets néfastes sur la santé de la peau, surtout sur celle des petits. Pourtant, les enfants n’ont pas tous accès à une protection solaire pendant les heures les plus chaudes de la journée.


    Pourquoi mettre de la protection solaire ?


    Selon le Dr Ariadna Ortiz Brugués, de la direction médicale des Laboratoires dermatologiques Avène (qui dispose de toute une gamme de produits solaires), « 50 à 80 % de l’exposition cumulée se produit pendant la petite enfance constituant la principale cause de la plupart des cancers de la peau ». C’est pour cette raison qu’il est important de protéger sa peau avant toute exposition au soleil. Les professionnels de la santé recommandent aux parents de faire usage d’une bonne protection solaire toutes les deux heures minimum lors des périodes d’ensoleillement les plus à risque, c’est-à-dire entre 11h et 17h.


    Enfants et adultes ne se protègent pas assez des UV


    L’étude Sunscreen Assessment Family Expérience (SAFE), dévoilée dans le cadre du congrès de l’European Academy of Dermatology and Venereology (EADV), révèle que les adultes et les enfants ne suivent pas tous les recommandations sanitaires en matière de protection solaire. Pendant l’été 2021, environ un tiers des bambins ont été protégés du rayonnement ultraviolet lors des périodes les plus chaudes, un taux qui chute à 13 % pour les adultes. Cette étude sur la protection solaire montre aussi que 32 % des petits ont eu un coup de soleil au cours de la période estivale.


    Pour les auteurs de ce rapport, ces comportements seraient attribués au fait que les gens soient encore mal informés sur la photoprotection (moyens de protection solaire). Pour preuve, 45 % des personnes interrogées ont indiqué ne pas savoir que les rayons UVB pouvaient causer des coups de soleil et 27 % n’étaient pas au courant que les UVA étaient responsables du vieillissement prématuré de la peau.


    Protection solaire : protégez vos enfants des rayonnements UVA et UVB


    Pendant les beaux jours, avant votre séance de bronzage sur la plage, il est important de penser au facteur de protection solaire. Vous pouvez utiliser des crèmes solaires avec un SPF adapté, qui contiennent des filtres chimiques ou minéraux (dioxyde de titane, oxyde de zinc) dont le but est d’absorber les rayons solaires. Pensez aussi à la santé de vos yeux : lunettes de soleil et chapeau sont de rigueur !


    Toutefois, il est également recommandé de faire attention à la composition des produits de protection solaire que vous achetez, car certains peuvent contenir des substances nocives pour la santé (buthylhydroxyanisol, éthers de glycol, parabènes, perturbateurs endocriniens, etc.).


    Avec l’ETX Studio/AFP


    Credit photo : Une bonne protection solaire est importante pour la santé de la peau © katleho Seisa / Getty Images

  • Lecture : lire des livres, pas le passe-temps favori des enfants

    Lecture : lire des livres, pas le passe-temps favori des enfants

    La lecture est souvent une contrainte au lieu d’un plaisir pour de nombreux enfants. Pourtant, lire des livres peut être amusant, en plus de contribuer au développement du langage.


    La lecture loisir est en baisse chez la jeunesse


    Si la lecture est un loisir très enrichissant, ce n’est pas comme cela que la perçoivent les jeunes. En effet, une nouvelle étude vient confirmer un constat fait par de nombreux experts par le passé, la « lecture loisir » est en déclin. Dans son dernier rapport, la Renaissance Learning a constaté que les écoliers britanniques et irlandais avaient lu 21,9 millions de bouquins durant l’année scolaire 2020-2021. Il s’agit certes d’un taux en progression de 11 % comparé à l’étude précédente, mais les auteurs notent que de moins en moins de jeunes font la lecture pour le plaisir.


    Omniprésence des écrans et pandémie au détriment des livres


    En se basant sur les données issues d’environ 42 500 enfants et adolescents britanniques, l’association National Literacy Trust a révélé que seulement 48 % des personnes interrogées aimaient faire la lecture en 2020. En 2016, le taux de celles qui aimaient lire était de 58,6 %. Cette baisse du gout pour les livres peut en partie s’expliquer par l’omniprésence des écrans dans la vie des répondants. Télévision, smartphone, tablette, ordinateur, les petits et les ados sont constamment exposés aux appareils connectés, qui agissent comme une sorte de distraction et occupent une grande partie de leur temps.

    Néanmoins, les experts sont aussi d’avis que la pandémie, la fermeture des écoles et les confinements successifs ont tout de même contribué à pousser les jeunes à tenir un livre. Pour preuve, en mai 2020, 38 % ont indiqué avoir fait de la lecture pendant leurs moments libres, contre 30 % en 2021. Lorsque les cours ont repris, le manque de temps et de motivation a prévalu sur l’envie de lire un bon bouquin.


    Désintérêt pour les bouquins, un phénomène observé en France également.


    En France aussi les enfants ne lisent pas réellement par plaisir. Une étude de l’Ipsos pour le Centre national du livre a en effet dévoilé que les Français âgés de 7 à 25 ans passent huit fois plus de temps devant les écrans qu’à faire la lecture.


    Avec l’ETX Studio/AFP

    Photo : La lecture loisir n’intéresse plus autant la jeunesse © globalmoments / Getty Images