Exposition aux écrans des enfants : les parents sont de mauvais élèves

Silhouette d’un enfant assis sur le plancher regardant une tablette

Parents et jeunes enfants font face à une exposition aux écrans quasiment partout. Mais les recommandations officielles et les loisirs intellectuels permettent d’éviter les conséquences et les troubles de santé. Pourtant, une étude montre que les parents ne les suivent pas forcément.

L’exposition aux écrans : quels sont les conseils ?

Avec les avancées technologiques, enfants et parents ont du mal à éviter l’exposition aux écrans. Les yeux rivés sur son smartphone, absorbé par les jeux-vidéo, figé devant un ordinateur, hypnotisé devant la télévision ou par la tablette, avec la multiplicité des outils numériques, difficile aujourd’hui d’échapper à la surexposition. Toutefois, aujourd’hui, les dangers du temps passé devant un écran font parler d’eux. Et si l’addiction des adultes se fait connaître, les conséquences de l’utilisation de l’écran par les jeunes enfants font également l’objet d’études.
Ainsi, l’Académie des pédiatres américains, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Académie française de médecine et le Haut conseil de la santé publique parlent à l’unisson pour que les enfants âgés de moins de 2 ans n’aient pas accès l’écran. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), lui, préconise plutôt le “zéro exposition” aux écrans jusqu’à beaucoup plus tard. En effet, pour lui : pas d’écran avant 3 ans.

Les parents suivent-ils les recommandations officielles ?

Les recommandations officielles sur l’usage de l’écran pour les tout-petits sont claires. Pourtant, seulement 13,5 % des parents prennent les dispositions pour ne pas laisser leurs enfants en proie à l’exposition aux écrans. Parmi les parents qui n’empêchent pas l’usage de l’écran à leurs enfants de moins de 2 ans figurent les parents issus de milieux défavorisés, les parents séparés et les parents immigrés.
Par contre, ceux qui ne se laissent pas influencer par la multiplication des écrans et empêchent les enfants plus jeunes de se servir d’un téléphone portable, d’une tablette, de la télévision ou d’un ordi sont les ménages avec les mères âgées de 40 ans et/ou diplômées.
Parmi ces bons élèves qui font en sorte d’interdire ou de limiter le temps devant les écrans : les parents aux loisirs intellectuels.

Les loisirs intellectuels : alternatives au temps d’écran

Limiter l’exposition aux écrans tablettes et à la lumière bleue des appareils électroniques ne sera efficace que si les parents trouvent d’autres options pour éloigner les enfants des jeux-vidéos, des films et des dessins-animés. Les parents devront alors privilégier les activités qui ne demandent pas de fixer le petit écran. Les loisirs intellectuels sont sûrement les plus à encourager et les plus efficaces pour ne plus passer trop de temps à scruter un écran. Lecture, sorties au musée ou à la bibliothèque, les options sont nombreuses. Il est aussi possible, pour éviter ou limiter l’exposition aux écrans des enfants, de faire une activité physique.
Mais comme l’exemple vient d’en haut, pour que les enfants passent moins de temps à « consacrer » à la fatigue visuelle ; les parents doivent définir à l’avance le nombre d’heures par jour qu’ils dédieront à l’exposition aux écrans. D’autant plus que ce n’est pas parce que l’on est plus âgé que l’on peut se permettre un temps devant un écran illimité.

Les conséquences et les troubles de santé à force de regarder la télévision, les portables…

La conscientisation sur l’exposition aux écrans excessive pour les enfants est basée sur des études poussées par des professionnels de la santé et de la pédiatrie. En effet, il a été prouvé que le nombre d’heures par jour passées devant un écran avait des conséquences. Ils sont néfastes dès lors que les parents vont exposer l’enfant à un usage excessif (ou non approprié) d’appareils à écran.
Parmi les troubles de santé chez les enfants et les adolescents qui se sont vu permettre de rester devant la télé, l’ordinateur, la tablette ou le téléphone : problème cognitif, retards de langage, fatigue oculaire, surpoids, obésité, troubles du comportement, de l’attention et du sommeil.
Pour d’autres conseils sur les bons gestes à appliquer pour les enfants, suivez la page Facebook de Badabim.
Avec AFP

Laisser un commentaire