Qui disait qu’en matière de temps d’écran des enfants, il n’y avait rien de bon à en tirer ? Une étude australienne a mis en lumière ses bienfaits s’il est passé avec les parents. Ce moment devient un moyen d’affiner leur éducation en multipliant les interactions sur les contenus visionnés.
Temps d’écran des enfants : ce n’est pas forcément négatif sur leur santé !
Une récente étude australienne suggère que le temps d’écran des enfants ne doit pas être automatiquement associé à des effets négatifs. Au contraire, lorsque cette activité est partagée avec les parents, elle peut présenter des avantages palpables sur leurs compétences de lecture et d’écriture.
Au lieu de se focaliser sur la durée totale d’utilisation des écrans, les experts recommandent aux parents de mettre l’accent sur les discussions concernant les contenus visionnés.
Cette approche différente met en lumière l’importance de l’engagement parental et de la qualité des interactions médiatiques. Elle prouve que le temps d’écran peut être une ressource éducative et non plus un simple facteur de risque pour le développement des enfants.
Usages numériques : une étude démontre leurs bienfaits chez les plus jeunes
La méta-analyse australienne a sondé 1,9 million d’enfants. Elle fut publiée dans Nature Human Behaviour. Suivant les résultats obtenus, elle remet clairement en cause la corrélation entre le temps d’écran des enfants et d’éventuels problèmes de développement. Elle suggère même des bienfaits à ce moment de divertissement sur leurs capacités de lecture et d’écriture quand il est partagé avec les parents.
Contredisant les idées reçues, cette étude démontre l’importance de la qualité des interactions au-delà de la durée d’exposition aux écrans. Elle incite tout un chacun à une approche plus nuancée du phénomène, comme quoi le temps d’écran est bénéfique sous certaines conditions. Cette recherche conteste alors les préoccupations générales sur son impact sur la santé et les compétences de nos progénitures.
L’importance des interactions avec les parents durant le visionnage de films, dessins animés…
Rebecca Rolland, orthophoniste et conférencière à la Harvard Graduate School of Education, affirme que visionner des écrans avec ses petits leur est bénéfique. Dans son article pour Psychology Today, elle insiste une fois encore sur l’importance de la qualité des interactions pendant le temps d’écran des enfants plutôt que sur la quantité.
Selon Rolland, la question cruciale n’est pas simplement la durée, mais plutôt les activités auxquelles l’enfant s’adonne et le niveau d’interactivité qui en découle. Cette perspective met en lumière la nécessité de guider et d’engager les plus jeunes dans des expériences médiatiques positives. Elle met également en avant le fait que le temps d’écran des enfants représente une opportunité d’apprentissage enrichissante avec un soutien parental approprié.
Certains types de contenus pour jeunesse non considérés par la méta-analyse
L’étude menée évoque aussi les impacts d’autres activités et contenus numériques chez les plus jeunes. On dénote par exemple les discussions sur le chat vidéo, les jeux sur Roblox, la création de vidéos pour TikTok ou simplement le défilement sur les médias sociaux. Bien que ces activités se fassent également sur des écrans, ils ont des effets différents sur les plus petits.
En effet, il existe des associations négatives entre certains aspects du temps d’écran des enfants, comme l’usage excessif des réseaux sociaux et la dépression chez les adolescents. Cependant, la méta-analyse australienne plaide pour un équilibre et une compréhension plus nuancée.
Plutôt que d’imposer des limites strictes, elle préconise une approche axée sur des interactions positives. Cela encouragerait les parents à guider leur progéniture vers des activités en ligne bénéfiques tout en restant attentifs aux signes de détresse associés à une utilisation excessive ou inappropriée des outils numériques.
Attention aux impacts des écrans chez les petits de moins de deux ans et demi !
En dépit de ces résultats encourageants, les chercheurs de cette méta-analyse recommandent tout de même aux parents d’en nuancer les applications. Il faut savoir évaluer les bénéfices et les risques associés à diverses utilisations des écrans.
En effet, les tout-petits, notamment ceux de deux ans et moins, ont par exemple plus de mal à faire la part des choses entre la réalité et la fiction du numérique.
Selon Rebecca Rolland, experte en orthophonie, le temps passé des enfants peut être plus problématique pour cette catégorie, surtout s’il entrave les interactions cruciales avec des personnes réelles qui sont capitales à leur développement.
Ainsi, l’âge et la capacité à comprendre le contenu jouent un rôle déterminant dans l’utilité des outils numériques.
Smartphone, tablette et TV… Se servir la technologie comme moyen d’éducation
Les résultats de cette étude ouvrent de nouvelles perspectives pour les parents et les éducateurs quant à la gestion du temps d’écran des enfants.
Au lieu de leur imposer des restrictions non-sens, l’accent devrait plutôt être mis sur les interactions devant les écrans. Ces échanges, rappelons-le, sont à la fois enrichissants et éducatifs.
Rebecca Rolland recommande d’utiliser la technologie comme un moyen de mettre en place des conversations, de poser des questions ouvertes et de comprendre comment la technologie bénéficie à nos petits.
Encourager une utilisation active des écrans permet de mettre en place un environnement d’apprentissage et d’éducation positif.
Pour les ados, accompagnez et conseillez pour une utilisation digitale plus responsable
Tout cela mis à part, il est crucial d’apprendre aux adolescents à diminuer leur usage des réseaux sociaux. Comment ? En les incitant à choisir les applications et interactions les plus significatives et gratifiantes à leurs yeux. En se concentrant sur l’essentiel, ils peuvent accroître leur conscience de soi et améliorer leur santé mentale.
Toutefois, la prudence reste de mise. Les parents doivent guider les jeunes vers des pratiques numériques équilibrées tout en tenant compte des impacts potentiels sur leur bien-être mental. Un soutien avisé dans le choix des activités en ligne peut contribuer à une utilisation des médias sociaux plus saine et réfléchie chez les adolescents.
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Avec ETX Daily Up
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