Lorsqu’on a des allergies au pollen, l’arrivée du printemps est loin de nous faire une fleur. Or, quand rhume des foins tu nous tiens, on n’y peut rien… Sauf en adoptant les bons gestes, dont protection et aération. Chers parents, si vos enfants souffrent de ce mal, voici comment faire pour les soulager.
Allergies au pollen : attention, le printemps arrive !
Avec l’arrivée imminente du printemps, les allergies au pollen font leur retour. Prévu pour le 20 mars, le printemps fera son grand retour. Une bonne réjouissante pour certains, mais navrante pour qui souffrent de rhume des foins.
Pour cause, cette maladie allergique peut rapidement prendre du terrain, favorisé par les pics polliniques, entraînant maux de tête lancinants et éternuements incessants.
Parmi les pollens les plus redoutés, ceux des bouleaux et des graminées se distinguent, semant éternuements, congestion nasale et picotements de gorge sur leur passage.
Pour les personnes allergiques, cette période peut s’avérer particulièrement éprouvante. C’est surtout valable pour les enfants. Dès lors, une vigilance accrue et des mesures de protection adéquates s’imposent.
Sorties en extérieur : quelques mesures de protection à adopter
Pour contrer les allergies au pollen, des gestes simples peuvent faire toute la différence. Notamment, il suffit d’adopter quelques mesures de protection quand on sort de chez soi.
Entre autres, on pensera à porter des lunettes de soleil pour faire barrière contre les vols de pollens. Ces accessoires empêcheront ces particules irritantes de venir se poser et se loger au niveau de l’œil. C’est un moyen simple, mais efficace pour prévenir les rougeurs et les picotements. Dans la foulée, on n’oubliera pas de les nettoyer régulièrement pour éliminer tout résidu de pollens. En sortant, pensez également à couvrir les zones sensibles du visage avec un masque par exemple afin de minimiser au maximum tout contact direct avec l’allergène.
En voiture, il faudra rouler avec les vitres fermées, surtout en campagne ou en forêt. Si cela est possible, l’installation d’un filtre à pollens sur le système de ventilation peut servir de protection.
Aération de vos intérieurs : l’importance de ventiler au bon moment
Même en pleine saison pollinique, l’aération de son intérieur reste cruciale. Ce n’est pas qu’on souffre d’allergies au pollen qu’il faudra se cloitrer chez soi et barricader sa maison. Maintenir un air sain à l’intérieur s’avère capital.
Dès lors, pour limiter les infiltrations polliniques, il faudra choisir judicieusement les créneaux d’ouverture des fenêtres. De préférence, on s’y prendra avant 9 heures ou après 20 heures, lorsque la concentration pollinique dans l’air est moindre.
Pour rafraichir l’air, on peut également se tourner vers des méthodes alternatives comme l’utilisation de ventilateurs avec des filtres à air ou des purificateurs d’air.
Pendant les pics de propagation, évitez toute exposition à la fumée de tabac. Pour cause, celle-ci peut aggraver les symptômes allergiques en provoquant des irritations supplémentaires.
Les bons gestes pour limiter et éviter les pics d’allergie
Quand on présente des allergies au pollen, il faut adopter les bons gestes permettant de minimiser les réactions. En rentrant chez soi, on peut prendre un petit moment pour traques les grains de pollens accrochés à ses vêtements. Pour ce faire, il suffit de brosser vestes et pantalons pour éliminer les particules collées. On laisse les chaussures à l’entrée et on prend tout de suite après une douche. De même, on évite de laisser les vêtements portés à l’extérieur dans la chambre.
Il peut aussi être judicieux de limiter les activités intenses en extérieur pendant les périodes de forte propagation de pollen. Pour connaître à quand le prochain pic pollinique, il existe des applications dédiées délivrant des prévisions polliniques. Celles-ci fournissent même des recommandations personnalisées pour mieux planifier ses sorties. Enfin, on préfèrera le séchage du linge à l’intérieur pour éviter que les pollens flottants ne s’accrochent aux textiles.
Rhume des foins chez les petits : comment le reconnaître ?
Les allergies au pollen atteignent leur apogée entre les mois d’avril et juin. Éventuellement, ils peuvent même se prolonger jusqu’en septembre.
Elles découlent habituellement d’une allergie aux pollens d’arbres, de graminées et aux moisissures. Les premières réactions apparaissent le plus souvent à partir de 4-5 ans.
Initialement, les symptômes du rhume des foins ressemblent à un rhume classique : nez qui coule, éternuements incessants, démangeaisons dans le nez et la gorge et parfois, une légère toux irritante. Les enfants touchés se frottent fréquemment et frénétiquement les yeux, et dans certains cas, une éruption cutanée peut apparaître sur son visage et ses mains (urticaire).
Traitementb anti-allergie : les alternatives disponibles pour les enfants
En amont, l’allergologue prescrit un traitement symptomatique comprenant un antihistaminique sous forme de sirop ou de suspension buvable, un collyre pour la conjonctivite, et un spray nasal anti-allergique ou à base de corticoïdes. Ces médicaments s’administrent quotidiennement pendant la période pollinique. Ils soulagent les symptômes, qui s’atténuent généralement avec le temps.
Si les signes persistent (notamment en cas d’asthme), un traitement plus intense peut être nécessaire. Cela inclut éventuellement l’administration de cortisone dans le but de réduire l’inflammation et des aérosols broncho-dilatateurs. Ce recours atténue la gêne respiratoire.
Pour les enfants âgés d’au moins 5 ans, une désensibilisation peut être proposée l’année suivante. Cette approche consiste en l’administration quotidienne d’allergènes par voie sublinguale pendant plusieurs années pour espérer une disparition définitive de l’allergie.
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Avec ETX Daily Up
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