Lors de sa déclaration de politique générale, Gabriel Attal a annoncé une refonte du dispositif « Mon soutien psy ». Ce parcours d’accompagnement psychologique se simplifie pour être plus accessible aux jeunes et aux adultes. Découvrez ce qui change : prise en charge, bénéficiaires et remboursement.
France : le gouvernement prévoit une refonte du dispositif « Mon soutien psy »
Lors de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a été formel : la santé des jeunes représente aujourd’hui une priorité absolue pour l’exécutif gouvernemental. Pour concrétiser cette volonté, l’État prévoit une révision du dispositif « Mon soutien psy » de sorte à simplifier l’accès aux services d’accompagnement psychologique.
Entre autres, cette refonte envisage un remboursement élargi et un parcours de prise en charge amélioré. Cette initiative vise à combattre le mal-être croissant qui ronge la population française, en particulier chez les jeunes. En prenant des mesures concrètes, le gouvernement s’engage à fournir un soutien adapté pour promouvoir le bien-être mental dès le plus jeune âge.
Une amélioration de ce système d’accompagnement psychologique en vue
Lancé en 2022, le dispositif « Mon soutien psy » visait initialement à offrir un accompagnement psychologique accessible à tous. Cependant, il n’a pas donné les résultats escomptés, du moins du point de vue de Gabriel Attal.
Afin de rectifier le tir, le gouvernement compte mettre en œuvre des changements significatifs. Tout d’abord, il est important de reconnaître l’inefficacité du dispositif « Mon soutien psy » actuel. Ensuite, il faudra appliquer les mesures adéquates dans le but d’améliorer le service et d’aider tous ceux en détresse émotionnelle.
Pour mieux mettre en marche cette transition, il faut appréhender l’essence même de l’appellation du dispositif « Mon Parcours Psy », sa remise en question par les autorités et prévoir des réformes pour le rendre plus efficace.
Santé mentale de la jeunesse : l’importance de prendre des mesures immédiates
Dans son discours devant l’Assemblée nationale du 30 janvier 2024, Gabriel Attal a souligné l’engagement continu du gouvernement envers la protection de l’enfance, en particulier contre les dangers qui la menacent.
Il a alerté sur la hausse préoccupante du mal-être, de la dépression et des pulsions suicidaires parmi les jeunes. Pour faire face à cette crise, des mesures immédiates sont nécessaires, dont une refonte complète du dispositif « Mon soutien psy ».
Cette réforme en profondeur cherche à améliorer l’accès à un soutien psychologique adapté à la jeunesse. En mettant l’accent sur la santé mentale des enfants et des adolescents, le gouvernement reconnaît l’importance cruciale de prendre des mesures concrètes pour protéger et soutenir cette population vulnérable.
Simplifier le parcours de prise en charge pour le rendre plus accessible à tous
Le dispositif « Mon soutien psy » n’a rien à avoir avec une plateforme en ligne. C’est plutôt un parcours de prise en charge spécifique visant à simplifier l’accès à un accompagnement psychologique.
De base, il commençait par une consultation chez le médecin traitant, puis un entretien avec un psychologue partenaire et éventuellement, avec sept visites de suivi psychologique remboursées.
Lors de son allocution devant l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a annoncé un changement majeur pour ce système : un accès direct aux psychologues sans passer par la case du médecin traitant.
Une aide adressée aux jeunes enfants, aux adolescents et aux adultes
Comme l’explique l’Assurance Maladie sur son site, le dispositif « Mon soutien psy » se destine à tous citoyens français, y compris les enfants dès l’âge de 3 ans, souffrant de troubles psychiques légers à modérés.
Il prend en charge toute forme de détresse se manifestant par divers symptômes tels que l’angoisse, le stress, la déprime, les troubles du sommeil, les troubles alimentaires ou les comportements addictifs comme la consommation de tabac, d’alcool ou de cannabis.
Ces signaux peuvent alerter et orienter vers le dispositif « Mon soutien psy ». Malgré son intégration dans un plan de santé mentale des jeunes, aucune évolution spécifique quant aux bénéficiaires du dispositif n’a été mentionnée par le Premier ministre. En d’autres termes, le public cible reste inchangé.
Des séances chez le psychologue remboursées par l’Assurance maladie
Dès lors qu’on remplit les conditions d’éligibilité au dispositif « Mon soutien psy », on peut prétendre à un remboursement allant jusqu’à huit séances d’accompagnement psychologique par année civile.
Comme stipulé sur le site de l’Assurance Maladie, la première séance d’évaluation est remboursée à hauteur de 40 euros, tandis que les sept séances de suivi restantes sont remboursées à 30 euros chacune.
Cela signifie que l’on peut recevoir un remboursement total de 250 euros pour les huit séances. Ce soutien financier facilite l’accès aux services de santé mentale et permet aux personnes dans le besoin de bénéficier d’un accompagnement approprié pour leur bien-être psychologique.
Une augmentation du remboursement pour un reste à charge minimal
Durant son discours, Gabriel Attal a annoncé l’augmentation du tarif de la consultation remboursée pour faciliter l’accès des jeunes au dispositif « Mon soutien psy ». Ce changement cherche à limiter le reste à charge pour les jeunes patients et leur famille.
Cette mesure s’inscrit dans une volonté plus large de faire de la santé mentale de la jeunesse une grande cause de l’action gouvernementale. Dans cette optique, le montant du Chèque Psy sera également augmenté, permettant ainsi aux jeunes d’avoir accès à des psychologues sans ordonnance préalable du médecin.
Ces mesures visent à répondre aux besoins croissants en matière de santé mentale chez les jeunes et à garantir un accès facilité aux soins psychologiques.
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Avec ETX Daily Up
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