« Tout va bien » : une série familiale drôle et émouvante à découvrir 

L’affiche de la série TV « Tout va bien ».

Depuis le 15 novembre 2023, Disney+ diffuse « Tout va bien ». Cette comédie dramatique tourne autour du cancer d’un enfant, mais aussi de son histoire de famille. Au titre ironique, elle raconte de façon ironique le quotidien de Rose, la fillette malade et pilier de la série TV, et de ses pairs.  

« Tout va bien » : une production française drôle et émouvante 

Façonnée par une scénariste du « Bureau des Légendes », « Tout va bien » est une toute nouvelle série TV portée par Virginie Efira. Celle-ci réussit brillamment le pari délicat d’explorer avec humour et sans sombrer dans le pathos l’agonie d’une famille confrontée au cancer d’un enfant.  

S’étalant sur 8 épisodes de 52 minutes chacune, cette série est diffusée sur Disney+ depuis de mercredi 15 novembre 2023. Elle dépeint le quotidien des Vasseur, secoué par la leucémie de leur petite Rose.  

L’œuvre explore les montagnes russes émotionnelles vécues à l’hôpital Robert-Debré à Paris, où l’enfant attend une greffe de moelle osseuse. Une entreprise ambitieuse qui dévoile avec finesse la résilience au cœur de l’adversité, transformant une tragédie familiale en une histoire touchante et pleine d’humanité. 

Une série TV signée par le créateur du « Bureau des Légendes » 

Les deux premiers épisodes de la série TV « Tout va bien » furent dirigés par le créateur du « Bureau des Légendes », Eric Rochant. Cette production s’est notamment faite avec la participation de Sara Giraudeau, la mémorable espionne Marina Loiseau. Cela dit, les deux productions se distinguent grandement l’une de l’autre. Selon la réalisatrice Camille de Castelnau, bien que différentes, les deux partagent tout de même une certaine forme d’exigence sur l’écriture et le casting.  

Ce qui en découle, c’est une comédie dramatique rare dans la production française. Elle s’éloigne des récits familiaux conventionnels pour s’adresser à un public plus large.  

Ainsi, malgré son sujet délicat, il serait imprudent de passer son tour. « Tout va bien » offre une perspective unique et émotionnellement riche, démontrant que même au cœur de la tragédie, l’humour et l’humanité peuvent prévaloir. 

Le cancer d’un enfant qui inspire  

Le titre de la série TV « Tout va bien » revêt une évidente ironie, comme l’a souligné son auteure Camille de Castelnau lors d’une conférence de presse.  

Pour rappel, cette dernière se passionne pour la « friction » entre l’extrême anormalité et l’angoisse d’une situation avec un reste du monde qui continue de tourner malgré tout.  

Cette dissonance lui est familière, ayant elle-même traversé des épreuves similaires lorsque sa nièce est tombée très malade. La co-scénariste du « Bureau des Légendes » écrit pour exprimer des émotions. Elle explique qu’elle souhaitait aborder ce moment de crise sans sombrer dans la tragédie pure. À l’instar de la vie réelle où l’humour peut surgir à des moments inattendus, comme lors d’enterrements, elle s’inspire des séries telles que « Six Feet Under » ou « Big Little Lies ». 

Une histoire de famille on ne peut plus normale ?  

En dépit du cancer d’un enfant, la vie quotidienne continue de suivre son cours, créant une dichotomie saisissante. La grand-mère optimiste de la fillette (Nicole Garcia) est une adepte du développement personnel. Elle tente de maintenir son positivisme malgré les déboires de son éditeur confronté au mouvement Metoo.  

La tante dévouée (Virginie Efira) surfe sur les tourments de sa belle-mère, liés à l’ex-compagnon de son conjoint. Enfermée dans le déni et incapable de partager sa douleur avec son époux, la mère (Sara Giraudeau) trouve refuge dans les bras d’un clown (Mehdi Nebbou). Elle l’avait rencontré auprès de services pédiatriques.  

« Tout va bien » dévoile ainsi les intrications complexes des vies personnelles au cœur de l’adversité. Elle explore la résilience et les mécanismes de survie face à l’insurmontable. 

Une comédie dramatique pas si tragique que cela 

Pour Aliocha Schneider, malgré l’oncle volage de Rose dans la série, il n’est pas question de sombrer dans le pathos d’une histoire de famille. Il souligne qu’il a beaucoup ri à la lecture du scénario, lors du visionnage de la série TV et même durant le tournage.  

Virginie Efira, qui partage un petit lien de parenté avec le frère de Niels Schneider, confirme cette ambiance légère. Elle affirme que lorsqu’elle butait sur un mot pendant le tournage, l’acteur se mettait à rire? Cela rendait l’expérience joyeuse et détendue.  

Séduite par la férocité et l’écriture de Camille de Castelnau, l’actrice récompensée aux César pour « Revoir Paris » renoue ainsi avec la télévision. À l’époque, elle avait débuté comme animatrice avant de faire de brèves apparitions dans des séries telles que « Kaamelott » et « Dix pour cent ». 

Disney+ continue d’étoffer son catalogue 

La scénariste Camille de Castelnau admire la liberté et l’audace tant et tant clamées par Disney+,. Elle apprécie la manière du studio à surpasser parfois certains films dans sa façon de produire aujourd’hui.  

Elle souligne que la plateforme de streaming vidéo a élargi son éventail de productions françaises après le drame historique (« Oussekine ») et les comédies familiales (« Week-end Family ») ou romantiques (« Irrésistible »). C’est pour cette raison qu’elle n’a jamais songé à édulcorer la série TV.  

La scénariste mentionne même un épisode particulièrement intense vers la fin, explorant des thèmes rarement abordés.  

Bernard Le Coq interprète le grand-père de Rose et est un ancien patriarche de « Une famille formidable » sur TF1. Il salue l’impact de la production. Il mentionne même des correspondances significatives entre les deux séries. 

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Avec ETX Daily Up 

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