Une augmentation population française continue malgré un déclin de la natalité 

Une mère tenant son bébé, un nouveau-né qui contribuera à l’augmentation population française.

Depuis quelques années, on augmente une augmentation population française en dépit d’une inarrêtable baisse natalité. En France, la croissance démographie continue de progresser grâce à la migration et espérance de vie. En contraste, on a moins de naissances bébés à cause d’un recul de la fécondité. 

Une augmentation population française notable bien que limitée 

Au 1er janvier 2024, on avait pu observer une augmentation population française. En effet, les chiffres indiquent 68,4 millions d’habitants, renvoyant à une légère croissance de +0,3 % sur l’année 2023.  

Bien que notable, cette progression est toutefois limitée par une chute significative de la natalité. Les données de l’Insee révèlent que 66,1 millions de personnes résident en métropole, tandis que 2,2 millions vivent dans les départements d’outre-mer. Et que la croissance démographique de 2023 est la même que 2022. Or en 2019, 2020 et 2021, la croissance était de +0,4 %. Les années 2017 et 2018, on en était à +0,5 %.  

Ces données reflètent notamment un contexte démographique au ralenti qui s’explique par divers facteurs. 

Une croissance démographique favorisée par la migration malgré une baisse natalité 

L’augmentation population française s’explique principalement par le solde migratoire du pays. On a une estimation de +183 000 personnes qui représentent la différence entre les individus entrés et sortis du territoire.  

Autre raison à cette baisse des naissances, on a le solde naturel englobant la différence entre les naissances et les décès. Cette métrique a ajouté +47 000 personnes à la démographie du pays.  

Cependant, l’Institut national de la statistique souligne tout de même que ce solde naturel a atteint son niveau le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette diminution est principalement due à une baisse natalité. Le nombre de naissances décline plus rapidement que celui des décès.  

Ainsi, la démographie en Hexagone est influencée par les tendances migratoires et les dynamiques internes variant suivant des facteurs économiques et sociaux. 

Un déclin du nombre des nouveaux nés dû au recul fécondité des femmes de tout âge 

Pour l’année 2023, on a donc une augmentation population française en dépit d’une inquiétante baisse de la natalité.  

En effet, durant cette période, le nombre de naissances en France a atteint son niveau le plus bas depuis 1946. On totalise 678 000 bébés nés, soit une diminution significative de 6,6% par rapport à l’année 2022.  

Cette diminution découle entre autres du recul fécondité. Son taux a atteint 1,68 enfant par femme en 2023. Ce qui est bien moindre au 1,79 de 2022.  

Cette tendance à la baisse persiste depuis 2015, après une période de stabilité autour de deux enfants par femme entre 2006 et 2014. Même les femmes de 30 ans et plus, moins impactées par ces variations avant la crise de la Covid-19, voient leur taux de fécondité diminuer en 2023. 

Moins de naissances bébés à cause de l’inflation et des conditions professionnelles 

La baisse significative des naissances bébés en France en 2023 suscite certains questionnements.  

Sylvie Le Minez, responsable des études démographiques de l’Insee, évoque, comme raisons, divers facteurs tels que le contexte économique marqué par une forte inflation et les difficultés à concilier vie familiale et professionnelle. Ces éléments peuvent dissuader certains Français de fonder une famille.  

En ce sens, l’Union nationale des associations familiales (Unaf) propose une solution axée sur une « politique familiale universelle ». L’objectif serait d’instaurer des mesures visant à améliorer le niveau de vie des habitants et à faciliter la conciliation entre vie familiale et professionnelle.  

Au vu de cette baisse du taux de fécondité, l’on se rappelle l’époque quand la France se targuait en 2021 d’être le pays le plus fécond de l’Union européenne. Elle arborait un taux de 1,84 enfant par femme selon Eurostat. 

Une espérance de vie qui s’allonge et les décès qui diminuent en Hexagone 

De fait, la mortalité est en déclin en France. En effet, l’Insee enregistre 631.000 décès en 2023, un nombre en recul de 6,5 % par rapport à 2022, année marquée par les conséquences de la pandémie de Covid-19 et des épisodes de fortes chaleurs. On doit cela au fait que les canicules ont fait moins de victimes en 2023. Ce taux de mortalité en baisse alimente l’augmentation population française.  

Un phénomène qui est aussi dopé par la progression de l’espérance de vie à la naissance. Celle-ci a atteint 85,7 ans pour les femmes (+0,6 an) et 80 ans (+0,7) pour les hommes… Une première au pays.  

Depuis 1990, la croissance de l’espérance de vie est plus modérée chez les femmes, réduisant l’écart entre les sexes. La pyramide des âges montre que 21,5 % de la population a 65 ans ou plus au 1er janvier 2024. Les moins de 15 ans représentent 17 % de la population. Cela démontre un vieillissement continu depuis plus de 30 ans, accentué par les générations nombreuses du baby-boom atteignant cet âge.  

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Avec ETX Daily Up 

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