Pour cette rentrée des classes 2022, même si la voiture demeure l’une des solutions de mobilité les plus plébiscitées par les parents d’élèves, l’écomobilité scolaire commence à gagner un peu de terrain. C’est ainsi que la mobilité douce et partagée est encouragée à travers le programme Moby.
Limiter la pollution de la planète par le moyen de l’écomobilité scolaire
Dans la lutte contre la pollution de la planète, nos moyens de se déplacer représentent un enjeu important. L’utilisation de la voiture individuelle pour effectuer les trajets domicile-école ou domicile-travail n’est pas très écologique. Aussi, il est plus que nécessaire de trouver des solutions alternatives à la voiture et de mettre en place l’écomobilité scolaire dès cette rentrée. C’est pour cette raison que la mobilité durable figure parmi les priorités du ministère de la Transition énergétique, notamment à travers le programme Moby d’Eco CO2. Favoriser les déplacements à vélos, à pied, dans les transports en commun ou en co-voiturage, est considéré comme plus responsable de la part des écoliers, des parents d’élèves et du personnel enseignant. Moins d’automobilistes sur les routes, signifie réduction du taux d’émission de CO2, sachant qu’une voiture essence émet au minimum 120 g de dioxyde de carbone par kilomètre.
Des modes de transport plus sains pour les écoliers
Avec l’écomobilité scolaire, on fait d’une pierre deux coups en résolvant le problème de la pollution de l’environnement et celui de la sédentarité des enfants. La mobilité douce est en fait un excellent moyen de permettre aux élèves des écoles élémentaires de faire de la marche à pied ou de pédaler les jours d’école. Les modes de transport alternatifs comme la trottinette, la bicyclette, ou tout simplement le fait d’aller à l’école à pied, réduisent les dépenses de transport des parents ; favorise la pratique d’une activité physique pour les petits ; et surtout, limite la pollution de l’air.
Il faut néanmoins préciser que les trajets à parcourir entre le domicile et les établissements scolaires, dans la majorité des cas, sont de courte distance et que par conséquent, l’écomobilité scolaire est parfaitement adaptée pour se déplacer.
Interdiction de circuler pour les voitures polluantes
Dans certaines villes comme la métropole de Lyon, Paris ou Montpellier, les voies de circulation aux environs des écoles publiques et des écoles élémentaires commencent à accorder plus de pistes cyclables aux piétons pour appuyer l’écomobilité scolaire. La piétonnisation de ces zones a pour objectif de garantir la sécurité routière des enfants, mais aussi d’éviter les embouteillages. Et toujours dans cette optique de promouvoir l’écomobilité scolaire et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ces grandes villes interdisent la circulation de véhicules polluants dans certaines zones, encourageant les parents d’élèves à se tourner vers des véhicules électriques ou vers les mobilités douces.
Les véhicules face aux mobilités durables
L’écomobilité scolaire ou mobilité durable est loin d’être effectif puisque 30 % des personnes qui se rendent à l’école, soit 12 millions d’élèves et d’enseignants choisissent pour l’instant le mode de déplacement en voiture. Néanmoins, les effets du réchauffement climatique et la hausse des prix à la pompe du carburant font réfléchir certains parents à des alternatifs à la voiture pour conduire leurs enfants à l’école. Aussi, l’écomobilité scolaire a toutes les chances de convaincre davantage de personnes pour cette année scolaire.
Avec ETX Daily Up
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