Hausse des prix : de plus en plus en mères à bout au Royaume-Uni

Une de ces mères à bout trainant dans une banque alimentaire au Royaume-Uni.

Cela fait des mois qu’au Royaume-Uni, l’inflation malmène la vie des Britanniques et pousse les mères à bout. Nombreuses sont celles qui sont tombées dans la précarité due à la hausse des prix généralisée. Leur seul salut : les banques alimentaires et de dons pour enfants et bébés.

Des mères à bout et déprimées partout au Royaume-Uni

Quoi qu’on en dise, l’inflation n’impacte pas uniquement sur l’économie du Royaume-Uni. Elle mine également le moral de ses habitants au point de pousser certaines mères à bout. Beaucoup d’entre elles se sentent déprimées et brisées. Parfois même, des pensées suicidaires traversent leur esprit.

Le malêtre de ces mères à bout, stressées et épuisées est d’autant accentué avec les enfants qui pleurent sans cesse, les dettes et la faim. Vidées, elles n’ont parfois d’autres choix que se rendre dans des banques alimentaires pour se sustenter et quémander un peu d’aide.

L’inflation met le pays sens dessus dessous

Jamais les Britanniques n’avaient eu à peiner autant avec l’inflation. Nombreux sont ceux à se retrouver sous la paille, y compris ceux de la classe moyenne. Chez les familles, la pression économique est écrasante. La hausse des prix a commencé avec les factures d’énergie. Aujourd’hui, elle s’est généralisée dans tous les domaines : alimentation, transport, loyer, etc. Cette situation a le don de pousser les mères à bout, connues pour avoir une charge mentale plus importante dans le foyer.

Cela dit, la crise ne pèse pas uniquement sur les familles. Compte tenu de l’augmentation des gens dans le besoin, les 2 500 banques alimentaires du pays sont sous pression. Elles sont même aujourd’hui contraintes de proposer des services supplémentaires, dont des produits pour bébés et des aides pour assistance sociale.

Banques alimentaires et dons pour enfants et bébés : surbookés ?

Beautine Wester-Okiya est une ancienne infirmière malaisienne vivant au Royaume-Uni depuis 40 ans. Depuis la crise de la Covid-19, elle tient une banque de dons pour enfants et bébés dans le quartier d’Hackney où elle a l’habitude d’accueillir des migrants venant de la Manche et d’Ukraine. Cependant, cela fait un moment déjà que de plus en plus de Britanniques et de mères à bout viennent dans sa banque pour demander de l’aide.

À 140 kilomètres de là, dans la ville de Coventry, on retrouve à peu près le même tableau. Dans un vaste entrepôt, les activistes de l’association Feed the Hungry emballent des paquets de nourriture à envoyer au Nicaragua et en Ukraine. Il y a en plus des packs pour des familles anglaises vivant à deux pas de là.

L’association Feed the Hungry a en plus mis en place divers projets visant à aider les plus défavorisés et ceux n’ayant aucune résilience financière sur le long terme. Son seul souci, c’est le nombre de demandes. Il y en a plus ce que l’association peut offrir. Et partout c’est pareil.

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Avec ETX Daily Up

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