Inflation : les parents privilégient sorties culturelles et vacances

Un petit garçon avec ses parents qui prend des notes devant une des vitres d’exposition d’un centre culturel

Un sondage mené par l’entreprise Welcome Family montre qu’avec l’inflation, seules les sorties culturelles et les vacances en famille ont trouvé grâce aux yeux des parents. Ces derniers ont dû faire l’impasse sur plusieurs activités pour prioriser celles contribuant au développement de l’enfant.

Les sorties culturelles : une activité rescapée de l’inflation ?

Un récent sondage OpinionWay sollicité par l’entreprise Welcome Family fut mené sur 1085 parents d’enfants de moins de 15 ans (échantillon représentatif de la population française). Le but étant de savoir quels impacts l’inflation a sur leur niveau de vie et la gestion du budget familial.
L’étude a alors démontré que 81% des parents interrogés pensent reconsidérer ou ont déjà délaissé au moins une activité de groupe qu’ils faisaient habituellement avec leurs enfants (décision inévitableavec la hausse généralisée des prix et la baisse du pouvoir d’achat). Par défaut de fonds suffisants sur leur solde et leurs revenus mensuels, ils se retrouvent à faire l’impasse sur certains moments en famille afin de mieux gérer les dépenses variables et les dépenses du quotidien. Par contre, ils maintiennent les sorties culturelles et les voyages en famille.

Vacances en famille et virées éducatives : les nouvelles priorités des parents ?

De toutes les activités à faire, les parents ont donc décidé de faire les comptes. Ils vont épargner ces deux incontournables (sorties culturelles et vacances en famille) bien qu’ils représentent des postes de dépenses conséquentes sur le budget domestique et que le coût de la vie monte en flèche tous les mois.
38% des sondés souhaitent effectivement garder les sorties culturelles de type visites-guidées de musées, les virées au théâtre ou encore les expositions. Ils voient ces activités comme des impératifs au développement de l’enfant tant au niveau intellectuel que cognitif. Ce sont aussi des moments forts à partager à plusieurs et qui permettent de resserrer les liens entre les membres de toute la famille.
46% des interrogés avouent également être incapables de se passer des week-end hors de la ville et de partir en vacances. Bien évidemment, avec l’inflation, tous n’ont pas le luxe de se le permettre et de faire face à ces dépenses. En effet, 66 % des ménages les plus modestes qui perçoivent à minima des salaires de 2 000 euros chaque mois pensent ou ont déjà restreint leur budget à ce niveau.

Faute de moyens, exit les activités de loisir !

Afin d’économiser sur leurs finances familiales, les parents ont décidé en revanche de se passer de nombreuses activités de loisirs. Contrairement aux sorties culturelles, ils ont par exemple revu à la baisse les virées au restaurant. Près de 50 % des interrogés les ont réduites, 23 % envisagent de le faire, tandis que 27 % les ont déjà rayées de la liste des choses à faire pour s’amuser en famille.
S’y ajoutent les virées, les balades et les animations occasionnelles en plein-air : au zoo, au parc de loisir ou d’attractions et dans les fermes. Bien qu’ils présentent un intérêt ludo-éducatif comme les sorties culturelles, 43 % des parents affirment que déjà, ils n’ont pas l’habitude de se rendre dans ces endroits. 23 % pensent toutefois les réduire pour équilibrer leur situation familiale et leur budget mensuel.
Le plan d’épargne et de gestion budgétaire est clair : il faut maîtriser ses dépenses en se focalisant sur les dépenses essentielles et les charges fixes. Il n’est plus question de dépasser son budget avec la récession, mais plutôt de trouver un bon équilibre revenus et dépenses. Et pour les parents, cela inclut les sorties culturelles.

Une autre étude qui confirme les changements de priorités des parents français

Pour étayer ces observations sur l’impact de l’inflation sur les sorties culturelles ou autres, un autre sondage réalisé mi-octobre révèle que pour faire des économies et avoir de l’argent de côté, les Français comptent couper le robinet des « restaurants ». Ils pensent plutôt se concentrer sur les dépenses fixes, les imprévus et les dépenses courantes mensuelles. Celui-ci fut instigué par la plateforme Sitecore.
Il met en lumière le fait que 73% des Français envisagent tout de même de fêter Noël dignement en dépit de la récession et que 35% s’apprêtent à manger moins souvent à l’extérieur pour éviter l’endettement et les difficultés financières en fin de mois. Ils pourront mieux maîtriser leur budget personnel et limiter leurs dépenses mensuelles.
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Avec ETX Daily Up

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