Malgré des progrès, l’enregistrement des naissances reste un défi pour de nombreuses familles. En Afrique subsaharienne, des difficultés privent encore des enfants sans identité légale de leurs droits essentiels, selon l’UNICEF.
Enregistrement naissances : des progrès contrastés à travers le monde
L’enregistrement des naissances progresse à l’échelle mondiale, avec un taux de 77 %, mais les disparités régionales restent préoccupantes. En Afrique subsaharienne, seulement 51 % des enfants sont enregistrés, contre 95 % en Amérique latine et 94 % en Asie de l’Est. Ces chiffres de l’UNICEF révèlent l’ampleur des efforts encore nécessaires. Pourtant, des pays comme le Botswana ou la Côte d’Ivoire atteignent des taux supérieurs à 90 %, prouvant que des progrès significatifs sont possibles. L’accès à des infrastructures modernes et la numérisation des processus sont des leviers qui ont favorisé cette évolution dans plusieurs régions du monde. L’enregistrement des naissances est essentiel pour garantir à chaque enfant une identité légale dès la naissance, mais il reste un défi majeur dans de nombreuses régions.
Les droits fondamentaux en péril pour les enfants sans identité légale
Des millions d’enfants, non concernés par l’enregistrement des naissances, vivent sans identité légale. Ces enfants invisibles aux yeux des gouvernements ne disposent pas d’actes de naissance, une pièce essentielle pour accéder à leurs droits fondamentaux. Cette situation constitue une violation de leurs droits fondamentaux comme l’accès à l’éducation et aux soins de santé. De plus, ces enfants sans identité légale sont exposés à des risques accrus de marginalisation, de discrimination et même d’exploitation. Sans enregistrement des naissances, leur avenir reste incertain. Le manque de sensibilisation des familles, notamment dans les zones rurales, et les coûts liés au processus freinent l’accès à cette étape pourtant cruciale. Il est urgent de multiplier les initiatives pour garantir une reconnaissance légale à chaque enfant.
L’UNICEF mobilisé pour les familles confrontées aux difficultés
Face aux difficultés rencontrées par les familles, l’UNICEF agit en faveur de l’enregistrement des naissances. L’organisation met en œuvre des stratégies pour réduire les obstacles, notamment en simplifiant les procédures administratives et en supprimant les frais prohibitifs. En collaboration avec les gouvernements, l’UNICEF promeut l’intégration de l’enregistrement des naissances dans les services de santé et d’éducation pour le rendre plus accessible. Les familles confrontées à des distances importantes ou à des discriminations peuvent désormais bénéficier de solutions mobiles, telles que des centres d’enregistrement itinérants. Cependant, les défis subsistent, notamment en Afrique subsaharienne, où le manque de sensibilisation freine encore de nombreux parents. En allégeant ces contraintes, l’UNICEF espère accélérer les progrès vers un enregistrement des naissances universel.
Afrique subsaharienne : les clés pour un avenir meilleur
L’Afrique subsaharienne, où 51 % des enfants bénéficient de l’enregistrement des naissances, reste la région la plus en retard. Cependant, des progrès notables sont réalisés grâce à des réformes inspirantes. Le Botswana a atteint l’enregistrement universel, tandis que des pays comme la Côte d’Ivoire et le Rwanda enregistrent des avancées remarquables. Ces succès, portés par la numérisation des processus et la mobilisation communautaire, montrent que des solutions adaptées peuvent être déployées. Néanmoins, des obstacles majeurs demeurent, notamment le manque d’infrastructures dans certaines régions reculées. Avec des populations d’enfants en forte croissance, l’urgence de renforcer l’enregistrement des naissances est plus pressante que jamais pour garantir un avenir où chaque enfant dispose d’une identité légale et de droits protégés.
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Source : https://www.unicef.org/press-releases/birth-registration-steadily-increases-worldwide-150-million-children-still-invisible publié le 10 décembre 2024.
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