Les enfants de moins de 13 ans, même s’ils n’en ont pas le droit, sont sur les réseaux sociaux. L’agence de publicité heaven a donc effectué une étude pour analyser leurs comportements. De l’écologie et du divertissement mobile, c’est le second qui gagne.
L’étude qui fait apparaître la place de l’écologie chez les enfants
C’est donc l’étude menée par l’agence de publicité heaven sur le comportement des pré-ado sur les réseaux sociaux qui montre que les enfants ne sont pas intéressés par l’écologie malgré l’éducation à l’environnement. En effet, les sources d’informations sur les thèmes environnementaux sont multiples : établissement scolaire, radio, télévision, Internet, réseaux sociaux. Et avec le réchauffement climatique qui se fait de plus en plus sentir, les questions écologiques sont de plus en plus abordées : pollution, gaz à effet de serre, transition écologique, développement durable, préservation de la biodiversité et des ressources naturelles, énergies renouvelables, etc.
Mais les résultats de l’enquête sont clairs. Sur l’échantillon d’IDM Families et de Génération Numérique ; sur 200 enfants de moins de 13 ans de nationalité française, seuls 10 % évoquent le problème écologique comme centre d’intérêt dans l’utilisation des réseaux sociaux. Une réponse à nuancer, car les interrogés se préoccupent des enjeux environnementaux ; une inquiétude qui frise même l’écoanxiété.
Qu’est-ce qui préoccupe les pré-ados sur les réseaux sociaux ?
Malgré les sensibilisations pour l’environnement et pour l’écologie, la diffusion des petits gestes pour minimiser l’impact environnemental des activités humaines (procéder au tri-sélectif, recycler les emballages dans la poubelle dédiée, faire des économies d’énergie, diminuer la consommation d’eau et d’électricité, éviter le gaspillage de quelque nature qu’elle soit, lutter contre la déforestation, etc.), 10 % des enfants sur les réseaux sociaux ont mis en première place les préoccupations environnementales comme principal sujet d’intérêt. Pour 54 %, loin devant l’intérêt pour la protection de l’environnement, les jeux vidéo prennent la première place. L’humour, lui aussi, dépasse de manière conséquente la protection de la nature avec 43 % des questionnés qui le place avant les démarches pour la nature. Suivent ensuite les séries (33 %), la cuisine, la mode et le foot pour 29 %. Et sur le même palier que les sujets concernant l’écologie, les écosystèmes et le fait de protéger l’environnement, à 10 %, le chant.
L’éducation à l’environnement ne prend pas ?
Même si l’écologie tient la dernière place chez les enfants sur les réseaux sociaux, il faut savoir que protéger l’environnement reste une inquiétude des pré-ados. Les jeunes Français de 12-13 ans ont de réelles peurs écologiques.
88 % se sentent concernés par les conséquences des changements climatiques. 64 % ont conscience de l’importance de protéger la planète. Ce sont éventuellement ces derniers qui pourront adopter les bons gestes pour réduire l’empreinte carbone, privilégier les transports en commun et le covoiturage, améliorer la qualité de l’air, arrêter le gaspillage alimentaire, etc. De manière générale, ce sont les plus à même à protéger notre environnement et à relever les défis écologiques.
Aussi, pour extrapoler, les enfants sur les réseaux sociaux sont touchés par la question de l’écologie. Cet état peut même aller au-delà de la simple envie d’être éco-citoyen.
Une éco-anxiété qui gagne du terrain
Que l’écologie soit un sujet qui intéresse les jeunes, pourrait mener vers une conscience environnementale et un souci du respect de l’environnement. Mais cette éducation à l’environnement, qui semble se généraliser, peut aussi avoir un effet anxiogène pour les générations futures.
Dans le cadre scolaire, les discours pour un meilleur respect de l’environnement peuvent être dosés et les vocabulaires pour aborder l’importance de ce qui est entrepris pour préserver notre environnement sont choisis. On y parlera, entre autres, des habitudes à adopter pour continuer à avoir de l’eau potable, à préserver les espaces naturels ou ce qu’il faut faire pour espérer avoir des fruits et légumes bons pour la santé. Au-delà de ce cadre, la masse de données sur l’écologie et la politique environnementale sont des sujets qui sont lourdement exposés. Entre l’urgence de réduire l’impact carbone, les pesticides qui sont polluants et les conséquences liées à la consommation d’énergie, les enfants sont anxieux.
Sauver planète : anxiogène pour les plus jeunes
Empreinte écologique, zéro-carbone, écosystème, efficacité énergétique, biomasse, éco-gestes, surpopulation… À l’heure où les problèmes liés à l’écologie prennent la planète à la gorge, les médias sont bombardés de termes, bien qu’utilisés pour préserver l’environnement, sont faits pour alarmer. Et les enfants sont confrontés à cette sensibilisation sérieuse destinée à sauvegarder l’environnement. Le poids des mots qui s’articulent autour de l’écologie a donc aussi un effet sur les plus jeunes qui, selon l’enquête, provoque une anxiété chez 24 % des pré-adolescents et donne des cauchemars à 8 % d’entre eux. Et même si l’enquête a mis en évidence la place que tient l’écologie pour la nouvelle génération, elle a aussi mis en exergue leur intérêt pour l’aspect divertissement mobile des réseaux sociaux ; d’autant plus que WhatsApp ou Messenger sont l’une des raisons pour lesquelles les enfants se mettent en ligne. Paradoxalement, l’enquête n’aurait même pas dû être possible vu que les moins de 13 ans n’ont pas le droit de se mettre en ligne.
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Avec ETX Daily Up
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