La santé mentale des jeunes a été fragilisée par le Covid-19, augmentant les besoins en soins psychologiques. La prévention du suicide, la sensibilisation et le bien-être sont essentiels pour agir. Découvrez les dispositifs mis en place pour aider la jeunesse à mieux gérer leur mal-être.
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Le bouleversement de la santé mentale des jeunes : un problème croissant depuis la crise du Covid-19
La santé mentale des jeunes est un sujet qui préoccupe de plus en plus, notamment depuis 2018, où une dégradation notable a été observée. Les jeunes adultes, et plus particulièrement les jeunes filles, connaissent une vulnérabilité accrue face à des troubles psychiques, tels que la dépression, l’anxiété, et les pensées suicidaires. Cette dégradation, exacerbée par la crise du Covid-19, a rendu les jeunes encore plus fragiles émotionnellement. Ils sont confrontés à des bouleversements physiques, sociaux et psychologiques qui influencent directement leur bien-être mental.
Ce phénomène a également été observé au niveau international. La pandémie, en particulier le confinement, a agi comme un catalyseur, augmentant le sentiment de solitude et l’intensification des symptômes de mal-être chez de nombreux jeunes adultes. Le nombre d’admissions en urgence liées à des pensées suicidaires a fortement augmenté pendant cette période. Ces bouleversements font de la santé mentale des jeunes une priorité pour les autorités de santé publique, qui mettent en place des dispositifs pour répondre à ces besoins urgents.
Lignes d’écoute, un soutien psychologique, bilan bien-être: des solutions de prévention du suicide
Pour contrer la dégradation de la santé mentale des jeunes, plusieurs dispositifs ont été mis en place afin d’offrir un soutien psychologique efficace. Le programme Mon Bilan Prévention, accessible aux jeunes adultes de 18 à 25 ans, est un excellent point de départ. Il permet aux jeunes de faire un bilan de leur bien-être mental et d’être orientés vers des professionnels si besoin. Cette approche préventive a pour but de détecter les premiers signes de mal-être avant qu’ils ne dégénèrent.
De plus, le programme Mon Soutien psy est une ressource clé pour ceux qui souffrent de troubles psychiques modérés, offrant 12 séances d’accompagnement psychologique par an, financées par l’Assurance Maladie. La ligne 3114, dédiée à la prévention du suicide, est un autre outil vital, offrant une écoute et un accompagnement 24h/24 et 7j/7. Ce numéro d’urgence est essentiel pour les jeunes en crise. Enfin, les jeunes adultes peuvent également compter sur des services comme Fil Santé Jeunes, une ligne d’écoute anonyme et gratuite, ainsi que sur Nightline, une ligne nocturne de soutien psychologique. Ces dispositifs sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques de la santé mentale des jeunes en crise.
Sensibilisation et formation sont essentielles pour préparer la jeunesse à repérer les signes de détresse
La sensibilisation à la santé mentale des jeunes joue un rôle crucial dans la prévention des troubles psychiques. Le programme Fil Good, initié par Santé Publique France, est un exemple phare de cette approche. Il se concentre sur les comportements favorables à la santé mentale et cherche à prévenir le mal-être chez les jeunes. Ce programme repose sur la diffusion de vidéos informatives et de messages positifs pour encourager les jeunes à prendre soin de leur bien-être mental.
De plus, depuis 2018, la France a mis en place des formations en secourisme en santé mentale, un programme qui permet aux jeunes de repérer les premiers signes de mal-être chez eux-mêmes ou chez leurs pairs. Ces formations les aident à réagir face à une crise et à offrir un soutien précoce. Il est aussi primordial d’intégrer ces notions dès le plus jeune âge, afin de déconstruire les tabous entourant la santé mentale et de promouvoir une culture de l’écoute et du soutien. La santé mentale des jeunes nécessite également de la sensibilisation auprès des familles et des proches pour que tous puissent identifier les signes de détresse et réagir à temps.
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Source: https://www.jeunes.gouv.fr/prendre-soin-de-la-sante-mentale-des-18-25-ans-2598 publié le 6 février 2025.
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