Aider les parents à trouver du travail en gardant leurs enfants dans des crèches à vocation d’insertion professionnelle (VIP) : tel est l’objectif du gouvernement, en partenariat avec Pôle Emploi et la Cnaf. Il compte s’inspirer du modèle de garderie imaginé par Mara Maudet, la directrice générale de l’Institut d’Éducation et des Pratiques Citoyennes (IEPC).
Des crèches VIP pour aider à trouver un emploi
Mara Maudet a ouvert les portes de la crèche « Baby-Loup » en 1989 à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). Celle-ci visait à soutenir les parents, notamment les mères célibataires, lors de leur recherche d’emploi. En effet, cette garderie offrait des horaires flexibles tout en ouvrant dès 5h30 du matin. Cela permettait d’offrir plus de temps aux parents qui avaient des démarches à faire.
Une crèche qui accompagne les adultes à la recherche d’un travail
Par la suite, cette dernière a soumis un dossier pour ouvrir ce type de crèches dites VIP, sur le département des Hauts-de-Seine, dans le cadre d’un appel à projets innovants. Après avoir été accepté, l’IEPC inaugurait en 2003 la crèche « Arc-en-ciel » à Bagneux. Celle-ci proposait aux parents sans activité de garder leurs petits pour une durée déterminée. La condition, qu’ils s’engagent à intégrer un parcours d’accompagnement pour retrouver un travail.
Aujourd’hui, l’organisme compte dix crèches « VIP » au sein desquelles sont gardés les enfants de parents au chômage. À noter que les familles, ou parents isolés, sont accompagnés par des spécialistes pour les entretiens de recrutement. La directrice générale indique que, sur les 317 parents accueillis dans les crèches en 2015, 275 exercent désormais une profession ou suivent une formation.
Objectif : 100 crèches VIP d’ici la fin 2016
Pour mettre en place les crèches à vocation d’insertion professionnelle en France, le gouvernement a mis en place le label de « crèche VIP ». Les garderies qui adhèreront à cette charte pourront accéder au droit de financement réservé aux projets innovants. La condition, s’engager à accueillir au minimum 30% d’enfants dont les parents sont sans activité.
Crédit Photo: Le parent pourra déposer son enfant dans ces crèches © Olesia Bilkei/shutterstock.com
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