L’impact de la fessée sur le développement des enfants, longtemps au centre de controverses, fout toujours autant jaser Une nouvelle étude a examiné des effets concrets de la fréquence de ces punitions corporelles sur les comportements des petites et leur efficacité à comparer à la discipline douce.
Impact de la fessée : il existerait une bonne méthode de faire, malgré les controverses
L’étude récente, publiée dans Marriage & Family Review, analyse l’impact de la fessée sur les enfants. D’après les résultats observés, malgré les controverses, cette tape affecte peu leurs comportements. En effet, les chercheurs ont découvert qu’elle expliquait moins de 1 % des variations dans les comportements négatifs des enfants. De quoi remettre en question l’idée communément admise que cette pratique d’éducation parentale serait directement responsable de troubles comportementaux importants.
Dès lors, peut-on dire que cette approche a-t-elle été trop souvent pointée du doigt comme cause majeure de comportements déviants chez les plus jeunes, alors que son impact réel serait très limité ? L’étude offre une perspective nuancée sur son utilisation, notamment lorsqu’elle est appliquée de manière occasionnelle et dans un cadre bienveillant. Cependant, les experts soulignent l’importance de privilégier des méthodes disciplinaires plus douces et adaptées à l’âge de l’enfant.
La discipline douce pour mieux favoriser le développement des enfants
Dans le domaine de la parentalité, la discipline douce est de plus en plus recommandée comme alternative aux châtiments corporels. Selon l’étude, ces méthodes, comme les discussions verbales ou les temps morts, s’avèrent généralement plus efficaces pour encourager la coopération des plus jeunes. Les parents sont invités à privilégier ces approches, en particulier chez les petits de 2 à 6 ans, pour qui la discipline verbale est généralement suffisante.
Les experts s’accordent à dire que la discipline douce a un meilleur effet sur le développement des enfants. Elle leur permet de mieux comprendre les conséquences de leurs actions, tout en renforçant une relation positive avec leurs parents. Le but est de réprimander l’enfant en évitant d’induire de l’anxiété ou des comportements agressifs chez ces derniers. L’étude souligne aussi l’importance d’un cadre clair et structuré favorisant le respect des règles sans ressentir la peur de la punition physique.
Tape sur les fesses : une efficacité relative selon la fréquence
L’impact de la fessée reste variable selon sa fréquence d’utilisation. Les chercheurs ont constaté que plus la tape est fréquente, plus elle risque d’entraîner des effets négatifs. Lorsqu’il y a répétition, les enfants peuvent développer des comportements d’opposition ou de défiance. Pour les jeunes de 8 à 11 ans, ce châtiment corporel est peu efficace. Et son recours peut même aggraver certains problèmes de comportement.
D’autre part, cette punition, utilisée de manière très occasionnelle, et en complément de méthodes plus douces, a montré des résultats légèrement positifs chez les jeunes enfants, notamment ceux âgés de 2 à 6 ans.
Cette étude confirme ainsi que la discipline doit évoluer avec l’âge et que les punitions corporelles ne devraient jamais constituer la base de la discipline parentale.
Avis aux parents : une éducation bienveillante pour mieux corriger les comportements
Les experts préconisent des méthodes disciplinaires plus bienveillantes et adaptées aux enfants. Cela permettrait d’éviter les effets potentiellement néfastes de la fessée. Ils conseillent aux parents de privilégier des stratégies éducatives douces, telles que le dialogue, le retrait de privilèges ou le temps mort. L’étude souligne que même si l’impact de la fessée demeure minime sur le développement des enfants, son usage excessif ou inapproprié peut être dommageable sur leurs comportements.
Pour éviter de tels effets négatifs, il est essentiel de limiter son recours et de favoriser des méthodes qui encouragent la coopération et le respect mutuel.
Les parents doivent maintenir une relation positive et respectueuse avec leurs enfants. Comment ? En utilisant des approches disciplinaires qui renforcent la compréhension et l’empathie. Les recommandations des experts s’alignent à l’idée que la discipline doit être cohérente, bienveillante et adaptée à chaque enfant. Elle doit tenir compte de son âge, son caractère et son environnement familial.
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Source : actualité https://www.psypost.org/does-spanking-harm-child-development-major-study-challenges-common-beliefs/ publié le 14 octobre 2024.
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