Au Royaume-Uni, la Génération Z et l’e-sport redéfinissent le divertissement. Entre passion du jeu vidéo, ambitions de carrière et obstacles à surmonter, ces jeunes transforment un loisir en opportunité professionnelle.
Génération Z et e-sport : quand la passion devient vocation
La génération Z et e-sport sont aujourd’hui indissociables. Nés entre 1997 et 2012, ces jeunes connectés vivent dans un univers où le numérique est central, et le jeu vidéo devient bien plus qu’un passe-temps. Ce lien fort se traduit par un intérêt croissant pour des carrières dans ce secteur dynamique : plus de 40 % des répondants à une récente étude aspirent à un métier lié à l’univers vidéoludique, tandis que plus de 20 % envisagent spécifiquement une carrière dans l’e-sport. Ce chiffre ne cesse d’augmenter au fil des années, au point que des cursus spécialisés se développent à grande vitesse. Cette transformation culturelle place la Génération Z et e-sport au cœur d’une révolution des modèles professionnels traditionnels, en rupture avec les choix de carrière classique.
Royaume-Uni : un terreau fertile pour l’essor du jeu vidéo compétitif
Le Royaume-Uni dispose de nombreux atouts pour faire de l’e-sport un levier économique majeur. Grâce à une industrie du jeu vidéo bien ancrée, un réseau d’infrastructures compétitives et une population jeune férue de numérique, le pays voit grand. La génération Z et e-sport y trouvent un terrain d’expression unique, soutenu par des acteurs comme Tencent Games ou British Esports, qui investissent dans l’avenir. Le secteur est en plein essor, avec une projection à plus de 304 millions de dollars d’ici 2029. La diversité des compétences mobilisées (création de contenus, organisation d’événements, développement de jeux…) ouvre un large éventail de possibilités professionnelles. Le Royaume-Uni entend ainsi capitaliser sur l’élan de la génération Z et e-sport pour devenir un leader de l’e-sport en Europe.
L’intégration de ce divertissement dans l’éducation: entre engouement des jeunes et les défis d’équité
Les établissements d’enseignement supérieur s’adaptent aux nouveaux enjeux portés par la génération Z et e-sport. Actuellement, 16 institutions britanniques proposent 23 formations diplômantes liées à l’e-sport, et ce chiffre devrait grimper à 39 cursus dès l’an prochain. Cette reconnaissance académique traduit une légitimation croissante du jeu vidéo compétitif dans la sphère éducative. Les jeunes veulent voir l’e-sport intégré aux programmes scolaires, une demande soutenue par 75 % d’entre eux. Pourtant, des disparités subsistent : les garçons y participent davantage que les filles, et les jeunes issus de milieux défavorisés sont moins nombreux à bénéficier de ces opportunités. Pour que la génération et l’e-sport puissent pleinement s’épanouir, un accès équitable à ces formations reste un enjeu clé.
H3
Des compétences clés au service d’une carrière ambitieuse
L’un des apports majeurs de l’e-sport pour la Génération Z et e-sport, c’est le développement de compétences transversales très recherchées sur le marché du travail. Esprit d’équipe, concentration, réactivité, stratégie : autant de qualités que les jeunes acquièrent en jouant, en s’organisant pour des tournois ou en créant du contenu. Ces compétences dites « transférables » leur ouvrent des portes vers des carrières variées, allant du numérique aux STEM en passant par la communication ou le design. Il est donc crucial de valoriser ces acquis et de créer des passerelles concrètes vers l’emploi. La Génération Z et e-sport ne demandent qu’à apprendre, à condition qu’on leur donne les outils et les ressources nécessaires pour construire leur avenir professionnel.
Des obstacles persistants pour les futurs talents du sport électronique
Malgré l’engouement, la Génération Z et e-sport se heurte à des freins notables. Le coût du matériel, les difficultés d’orientation et une stigmatisation persistante limitent l’accès à ce secteur. Selon une étude, 36 % des jeunes interrogés citent les barrières financières comme leur premier obstacle, suivies par un manque de lisibilité des parcours professionnels et le regard parfois négatif de l’entourage. Ces contraintes sont exacerbées par des inégalités régionales : à Londres, l’e-sport est perçu comme plus accessible (64 %) qu’ailleurs, comme dans les Midlands de l’Est (46 %). Pour que la Génération Z et e-sport puissent se projeter avec confiance, il faut lever ces obstacles par des aides ciblées, des campagnes d’information et des formations de proximité.
Suivez-nous sur Facebook Badabim pour connaître l’évolution de ce phénomène et découvrir d’autres sujets autour de la jeunesse.
Source: https://www.tencent.com/en-us/articles/2201984.html publié le 06 décembre 2024.
Laisser un commentaire