Le Bilan immobilier 2024 des Notaires de France met en lumière une chute des transactions, des évolutions dans le pouvoir d’achat immobilier, et des tendances pour les terrains à bâtir, les logements des familles et la valorisation du patrimoine. Découvrez les prévisions pour 2025.
Un bilan immobilier 2024 marqué par une forte baisse des transactions
Le Bilan immobilier 2024 des Notaires de France révèle une chute marquée des transactions. Avec seulement 750 000 ventes prévues pour l’année, contre 935 000 en 2023, le volume des transactions a reculé de 17 %. Ce déclin est attribué aux répercussions durables de la crise immobilière amorcée à l’été 2022. Alors qu’en août 2021, le marché atteignait un sommet de 1,2 million de transactions, la tendance s’est inversée. Selon les Notaires de France, cette baisse est également liée à la hausse des taux d’intérêt et aux incertitudes économiques. Pourtant, des signaux encourageants se profilent à la fin de 2024, avec une stabilisation progressive des prix et un regain de confiance des ménages. L’année 2025 pourrait marquer une relance, sous réserve d’un contexte politique et économique plus favorable.
Pouvoir d’achat : une légère reprise encourageante selon les Notaires de France
Le Bilan immobilier 2024 montre une amélioration du pouvoir d’achat immobilier, une tendance qui met fin à trois années de recul. En septembre 2024, les ménages pouvaient financer 55 m² pour un appartement ancien ou 92 m² pour une maison, soit une augmentation de 1 m² et 3 m² respectivement par rapport à 2023. Cette progression s’explique par la stabilisation des taux d’intérêt et une baisse des prix sur l’année. Toutefois, les Notaires de France rappellent que cette embellie reste fragile et dépendante de la stabilité économique et politique. Pour les familles françaises, cette reprise offre un espoir de concrétiser des projets immobiliers en 2025, dans un contexte où le logement reste une priorité essentielle.
Les terrains à bâtir durement impactés par la crise
Le Bilan immobilier 2024 met en lumière la situation critique des terrains à bâtir, un secteur particulièrement touché. En un an, le nombre de transactions a chuté de près de 50 %, passant de 75 000 au deuxième trimestre 2023 à seulement 43 000 au troisième trimestre 2024. Cette baisse reflète les difficultés globales du marché immobilier, affectant les logements neufs comme anciens. Les terrains à bâtir, pourtant essentiels pour les familles souhaitant construire leur propre maison, sont devenus de moins en moins accessibles. Les Notaires de France soulignent l’importance d’un soutien politique et financier pour relancer ce secteur en 2025, répondant ainsi aux objectifs de transition énergétique et aux besoins croissants des ménages.
Logements familles, patrimoine et étiquette énergétique : des critères décisifs
Le Bilan immobilier 2024 insiste sur l’importance croissante de la performance énergétique dans les décisions d’achat, un critère qui impacte directement la valorisation du patrimoine immobilier. Les logements énergivores (classes F et G) représentaient 13 % des ventes au troisième trimestre 2024, contre 17 % en 2023. À l’inverse, les logements économes (classes A et B) ont vu leur part augmenter de 2 points, atteignant 8 %. Cette évolution montre que les familles accordent de plus en plus d’importance à des critères écologiques et économiques, notamment pour réduire leurs factures énergétiques et préserver la valeur de leur patrimoine. Les Notaires de France prévoient que cette tendance pourrait s’accentuer en 2025, avec des incitations publiques renforcées pour favoriser les logements durables et respectueux de l’environnement.
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