Châtiments corporels : un rapport de l’OMS alerte sur leurs effets dévastateurs sur les enfants

Un enfant, le regard fuyant et les bras croisés, pointé du doigt par un adulte.

Un rapport de l’OMS a démontré qu’infliger des châtiments corporels aux plus jeunes demeurent une pratique toujours aussi répandue dans le monde. Ils ont des impacts graves sur la santé des enfants et leur développement, une réalité soulignant la nécessité de promouvoir la discipline positive et de prévenir la violence infantile.

Châtiments corporels infligés aux jeunes : une pratique encore trop fréquente

Les châtiments corporels infligés aux plus petits restent une réalité alarmante dans de nombreux foyers et écoles à travers le monde. Tous les ans, 1,2 milliard d’enfants de 0 à 18 ans font l’objet de violences physiques à domicile. Dans certains pays, jusqu’à 77 % des enfants sont concernés, avec des formes sévères touchant la tête, le visage ou les oreilles. Les statistiques scolaires montrent que jusqu’à 70 % des enfants en Afrique et en Amérique centrale subissent ce type de punition. Malgré les lois interdisant ces pratiques dans plusieurs pays, leur usage persistant montre que la législation seule ne suffit pas à protéger les enfants. Ces données démontrent l’urgence d’une prise de conscience mondiale et de mesures concrètes pour mettre fin à ces violences.

Violence infantile : des impacts néfastes sur le développement et la santé des enfants

Les châtiments corporels ont des impacts directs sur la santé des enfants, tant physiques que psychologiques. Au-delà des blessures visibles, ils déclenchent une hyperactivité des hormones du stress et modifient le développement cérébral, compromettant le fonctionnement cognitif. Les enfants soumis à ces violences présentent une probabilité réduite de 24 % d’atteindre un développement normal comparé à leurs pairs non exposés. Ils sont également plus vulnérables à l’anxiété, la dépression, l’instabilité émotionnelle et la faible estime de soi, des effets pouvant perdurer jusqu’à l’âge adulte. Ces conséquences sur la santé des enfants soulignent la gravité des châtiments corporels et l’importance de stratégies de prévention adaptées pour préserver leur bien-être et leur avenir.

Maltraitance sur mineur : les facteurs de risque d’après l’OMS

Comme le rapporte l’OMS, certains enfants sont particulièrement exposés à la violence infantile. Les enfants handicapés, ceux dont les parents ont eux-mêmes subi des châtiments corporels ou qui souffrent de problèmes de santé mentale, ainsi que ceux vivant dans des contextes de pauvreté, de racisme ou de discrimination, sont plus à risque. Ces facteurs de vulnérabilité augmentent la probabilité de subir des violences physiques répétées, créant un environnement où la sécurité et le bien-être sont compromis. L’OMS souligne que comprendre ces déterminants est essentiel pour développer des programmes de prévention ciblés et soutenir les familles dans l’adoption de pratiques éducatives positives.

Discipline positive à la maison et dans les écoles : des alternatives efficaces et non violentes

Pour contrer les châtiments corporels infligés aux enfants, la discipline positive apparaît comme une alternative efficace et bénéfique. Elle repose sur des méthodes non violentes, encourageant le dialogue, la compréhension et le renforcement des comportements positifs, à la maison et dans les écoles. L’OMS recommande des campagnes de sensibilisation, des formations pour les parents et enseignants, et un soutien direct aux familles. Ces initiatives favorisent le développement harmonieux des enfants et renforcent leur bien-être tout en réduisant la tolérance sociale à la violence. Promouvoir la discipline positive constitue un levier majeur pour mettre fin aux pratiques punitives néfastes et garantir un environnement sécurisant à la maison et à l’école.

Conséquences sociétales : le cycle de la brutalité et de l’éducation

Les effets des châtiments corporels ne s’arrêtent pas à l’enfance. Ceux qui en sont victimes développent souvent des comportements agressifs, rencontrent des difficultés scolaires et peuvent reproduire ces violences à l’âge adulte, alimentant un cycle de violence intergénérationnel. Ces pratiques contribuent de part et d’autre à la normalisation de la violence dans la société. Cela bouleverse alors la cohésion sociale et le bien-être collectif. Comprendre ces conséquences sociétales renforce l’urgence d’initiatives combinant législation, éducation et soutien parental pour rompre ces cycles et favoriser une culture de respect et de bienveillance envers les enfants.

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Source : https://www.who.int/news/item/20-08-2025-new-report-demonstrates-that-corporal-punishment-harms-children-s-health publié le 20 août 2025.

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