Stress de la rentrée : les parents redoutent une hausse des dépenses 

Des enfants qui reprennent le chemin de l’école, un moment fatidique qui alimente le stress de la rentrée scolaire des parents.

Un sondage révèle que de nombreux parents français souffrent actuellement de « stress de la rentrée scolaire ». Ils redoutent les dépenses financières relatives à l’achat des fournitures. Avec l’inflation qui a aussi affecté ce segment, les familles n’ont d’autres choix que de revoir leur budget. 

France : les parents sous l’emprise du stress de la rentrée scolaire 

Alors que l’été n’a pas encore tout à fait cédé la place à l’automne, de nombreux Français ont déjà troqué le plaisir des vacances avec le stress de la rentrée scolaire. Alors que certains chanceux commencent à peine à défaire leurs valises, une implacable frénésie règne actuellement dans les allées des supermarchés. De nombreux parents anticipent déjà le retour imminent de leurs enfants à l’école. Et pour cette année 2023, cette période est loin de tout repos, surtout en matière de dépenses financières. Il faut adopter la bonne stratégie d’achats pour espérer économiser son budget

Pour cause, la reprise des cours rime aujourd’hui avec une facture de plus en plus salée. Selon une enquête menée par la Confédération syndicale des familles, le cout des fournitures scolaires a subi une augmentation de 11,3 % cette année 2023. Cette flambée vertigineuse des prix trouve son explication dans l’inflation qui touche l’ensemble de l’économie en France. 

Retour en classe : les familles françaises écrasées par le poids de l’inflation 

Pour faire état de la situation, le courtier en ligne Yomoni a mené une enquête en ligne entre le 27 juillet et le 2 août 2023. Il a interrogé un échantillon représentatif de 958 parents ayant des enfants âgés de 3 à 18 ans pour déterminer ô combien les effets de l’inflation pouvaient les angoisser.  

Les résultats ont été sans appel. La pression financière liée à la reprise des classes pèse lourdement sur les épaules des familles françaises. Plus de 89 % des personnes interrogées avouent ressentir un niveau élevé de stress de la rentrée scolaire. 79 % d’entre elles reconnaissent que l’inflation a un impact néfaste sur leur budget consacré aux fournitures. 

Face à cette situation critique, 74 % des Français envisagent de puiser dans leurs économies annuelles pour compléter leur enveloppe budgétaire. Cela englobe les fournitures classiques, mais aussi les vêtements et les équipements informatiques, entre autres dépenses. 

Un budget revu à la hausse pour les fournitures de tous les niveaux d’études 

Selon les données recueillies, la reprise des cours est perçue comme une période de « fortes dépenses » par 57 % des parents. 37 % estiment que les dépenses sont moyennement supportables. C’est à juste titre vu le budget de chaque famille varie suivant l’âge et le niveau d’étude des enfants. 

Pour les tout-petits en maternelle, les parents estiment que leurs dépenses se situent généralement entre 200 et 300 euros. Cependant, dès l’entrée au collège, le budget augmente considérablement. Entre autres, 35 % des familles prévoient une enveloppe oscillant entre 300 et 400 euros. Au lycée, 41 % des répondants tablent sur un montant compris entre 400 et 500 euros. 

Cela dit, ce sont les jeunes qui s’apprêtent à entamer un cursus universitaire qui encaissent lourdement le choc financier de l’inflation. Plus de 43 % des parents s’attendent à débourser entre 1 000 et 1 500 euros pour les fournitures et autres dépenses.  

Fournitures et équipements informatiques : les achats les plus onéreux 

Avec l’inflation, ce sont les dépenses liées aux vêtements et à l’équipement sportif qui ont subi une forte augmentation de 12 % en 2023. Les coûts des articles de papeterie ont également connu une hausse de 25 %, comme le rapporte la Confédération Syndicale des Familles (CSF). 

Cependant, il ressort des réponses fournies par les participants à l’enquête de Yomoni que ce sont les achats liés aux équipements informatiques (ordinateurs, téléphones, etc.) qui ont le plus nécessité un effort financier pour les ménages. Ils représenteraient un peu moins de la moitié (environ 50 %) des dépenses totales, tandis que les fournitures scolaires classiques ne représentent que 38 %. Les dépenses vestimentaires s’élèvent quant à elles à 35 %, tandis que les dépenses liées à l’alimentation sont estimées à 31 %. 

Promos, recyclage, seconde main… Tout est bon pour réduire ses dépenses financières ! 

Pour minimiser le stress de la rentrée scolaire, les parents français s’efforcent de réduire leurs dépenses financières par diverses stratégies. La plupart (41 %) se tournent vers les promotions et les remises pour économiser. Un tiers d’entre eux préfère le recyclage ou la seconde main : 32 % réutiliseront les affaires de l’année précédente ou déjà en leur possession, tandis que 16 % envisagent d’acheter des produits d’occasion. Seulement 11% prévoient d’investir dans du matériel neuf et haut de gamme. 

Malgré les difficultés à économiser leur budget, 57 % des Français pensent limiter leurs dépenses vestimentaires, tandis que plus de 32 % réduiront leur budget pour les fournitures. De plus, 21% envisagent de réduire leurs dépenses liées aux sorties et 19 % aux activités extrascolaires. 

Une ARS insuffisante pour financer l’éducation de ses enfants 

L’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) est une aide octroyée aux familles en situation de précarité ayant des enfants scolarisés âgés de 6 à 18 ans. Elle sert à couvrir les frais destinés à la reprise des cours.  

En 2023, les montants de l’ARS se chiffrent à 398,09 € pour les 6 à 10 ans, 420,06 € pour les 11 à 14 ans, et 434,60 € pour les 15 à 18 ans. Malgré une augmentation de 15 %, 58 % des Français jugent ces allocations insuffisantes, tandis que 41% les estiment adéquats. 

Selon un rapport de la Confédération Syndicale des Familles (CSF), même après cette hausse de 5,6% par rapport à 2022, les montants de l’ARS restent insuffisants pour couvrir l’ensemble des frais liés à la scolarité tout au long de l’année.  

L’éducation financière dès le plus jeune âge pour apprendre à gérer l’argent  

Le sondage de Yomoni met en lumière un vif intérêt des parents pour l’introduction de l’éducation financière à l’école. Ils ont été interrogés sur l’idée d’enseigner la gestion des dépenses, des finances et la gestion financière globale à l’école aux enfants dès leur plus jeune âge. 87 % des sondés répondent par l’affirmative et 72 % se déclarent « totalement convaincus ».  

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Avec ETX Daily Up 

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