- Une étude américaine révèle que les jeunes mères dorment en moyenne 4,4 h par nuit durant la première semaine post-partum
- La durée totale de sommeil revient à la normale, mais sa structure reste fragmentée
- Près d’un tiers des mères ont connu plus de 24 h sans sommeil après l’accouchement
- La chercheuse Teresa Lillis alerte sur les risques accrus de dépression post-partum liés au manque de sommeil
Après l’accouchement, les jeunes mères connaissent un sommeil troublé et peu réparateur. Une étude récente montre que « dormir quand bébé dort » ne suffit pas à préserver leur bien-être en post-partum. La fatigue persistante nuit à leur récupération, soulignant le besoin d’un meilleur soutien pendant cette période cruciale.
Jeunes mères : un sommeil troublé, entre fatigue et adaptation
Dès l’arrivée d’un bébé, le quotidien des jeunes mères bascule radicalement. Si les nuits interrompues font partie des attentes, peu imaginent à quel point ce nouveau rythme aggrave leur sommeil. Ce dérèglement, souvent sous-estimé, engendre des conséquences immédiates et profondes sur leur bien-être mental, notamment durant la phase post-natale. En outre, avoir un sommeil troublé peut compromettre la santé des jeunes mères, rendant indispensable un accompagnement adapté pendant cette période d’ajustement.
Sommeils troublés : nuits perturbées des jeunes mères, un regard neuf
Une nouvelle étude présentée en juin à l’American Academy of Sleep Medicine révèle que le sommeil des jeunes mères est profondément perturbé après l’arrivée de bébé. Bien que la durée totale des nuits redevienne normale une semaine après l’accouchement, la structure du sommeil troublé reste non linéaire. Ceci impacte directement le bien-être des jeunes mères en post-partum. La fragmentation du sommeil, découverte clé selon Teresa Lillis, autrice principale, rappelle l’importance d’un suivi adapté.
Postpartum : nouvelles données sur le sommeil troublé des jeunes mères
Par ailleurs, l’étude récente a suivi les rythmes du sommeil de 41 jeunes mères après la naissance de leur premier bébé. Grâce à une montre connectée, les chercheurs ont observé une diminution drastique de leur sommeil quotidien : de 7,8 heures avant la grossesse, il tombe à seulement 4,4 heures durant la première semaine post-partum. Près d’un tiers des participantes ont même vécu plus de 24 heures sans dormir, soulignant l’impact majeur de la période post-accouchement sur leur sommeil.
Période post-natale : préserver un sommeil troublé pour éviter la dépression
Limiter le sommeil troublé pour favoriser un repos ininterrompu est essentiel au bien-être des jeunes mères, surtout pendant le post-partum. Selon Teresa Lillis, le véritable défi n’est pas la durée totale du sommeil, mais la fragmentation des nuits, qui fragilise la santé mentale des nouvelles mamans et augmente le risque de dépression. Il est crucial d’organiser le quotidien de manière à maintenir des phases de relâche prolongées.
Nouvelle maman : repenser la gestion du sommeil troublé
Dès l’accouchement, le sommeil troublé s’installe, augmentant le risque de dépression post-partum. Dans ce contexte, un accompagnement adapté, au-delà du simple conseil d’endormissement « dors quand bébé dort », s’impose pour protéger durablement le bien-être mental des jeunes mères.
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