Les peluches : une source de réconfort et un moyen de protection des animaux 

Un bébé profondément endormi avec son ours doudou, une représentation claire du réconfort apporté par les peluches.

Une étude a démontré que le lien émotionnel qui nous attache aux peluches nous apporte du réconfort. Qu’il s’agisse de l’ours Teddy Bear ou de Jeannot Lapin, ils ont le pouvoir de rassurer, mais aussi de sensibiliser l’enfant dès son jeune âge à la protection des animaux de toutes espèces. 

Les peluches au cœur d’une étude scientifique 

Savez-vous pourquoi nous succombions facilement au charme des peluches, et plus particulièrement à celui d’un petit ourson pelucheux ? Que traduit concrètement cet attachement immédiat ? En abord, il est difficile d’y donner explications.  

Cependant, des chercheurs français ont tenté d’y apporter une réponse cohérente. En effet, ceux-ci ont mené une étude e, 2019, dont les résultats furent publiés dans The Journal of Positive Psychology. Celle-ci prit la forme d’une expérience collaborative réalisée au sein de 13 villes de France et auprès d’un millier d’individus de 3 à 72 ans. Elle s’est basée sur la réaction des participants face à des centaines de peluches à l’effigie d’un ours.  

Dès lors, on les invita à faire part de leur ressenti en remplissant un questionnaire. On leur demanda de décrire le jouet : douceur au toucher, manipulation, etc. Ils ont dû ensuite comparer le pouvoir réconfortant de leur « doudou » fétiche avec huit « teddy bear » quelconque. L’opération fut réitérée plusieurs fois d’affilée et à un moment donné, la comparaison s’est faite avec exclusivement des ours étrangers aux sujets.  

Résultats : un moyen de sensibiliser l’enfant à la protection des animaux  

Selon les résultats de l’étude, les peluches sont bien plus qu’un doudou. Ils constituent en quelque sorte une représentation que nous nous faisons des animaux. La chercheuse Anne-Sophie Tribot, qui a dirigé l’étude, explique que le rapport au vivant (les animaux en l’occurrence) établi à travers ce jouet est peu commun.  

Elle affirme que les peluches connectent de part et d’autre l’enfant à la nature. Ceux-ci les sensibilisent dès leur plus jeune âge à la protection des animaux. De ce fait, la chercheuse encourage les fabricants à aller au-delà des modèles lambdas de l’ours, du lapin ou du lion. Le but ? Sensibiliser à la préservation d’une plus grande biodiversité incluant les oiseaux, les poissons ou même, les insectes.  

Des jouets et des doudous rembourrés pour aider à la préservation animale 

Plusieurs organismes militant pour la défense de l’environnement se sont effectivement lancés dans la création de peluches aux diverses formes animales.  

En 2017, l’ONG Sea Shepherd s’est par exemple permis de lancer une collection de peluches écolos et peu orthodoxes. Inspirées de la faune marine « Pollutoys », celles-ci représentent d’adorables animaux marins pour enfant avec un abdomen rempli de déchets humains qu’ils auraient ingérés.  

Des années après, la jeune entreprise « Les Peluches de Marius » se lance aussi dans cette voie avec une collection éponyme inspirée du mérou. Il s’agit d’une espèce de poisson très appréciée des plongeurs sous-marins, mais menacée par la surpêche. Ces peluches « aquatiques » sont fabriquées en France et assemblées au Portugal. 10% des bénéfices des ventes sont reversées à l’association Tara Océan, connue pour combattre la pollution aux microplastiques des océans. 

Un irréductible lien émotionnel qui apporte du réconfort  

De cette étude, les chercheurs conclurent que le lien émotionnel attachant les peluches à leur propriétaire est une précieuse source de réconfort. C’est un jouet « transitionnel » qui rassure et sécurise. Il est capable de substituer aux figures d’attachement de sorte à aider une personne à mieux gérer le stress de la séparation.  

Selon les auteurs de l’expérience, les résultats sont indépendants de l’âge des participants. Le réconfort ressenti s’applique tant à l’enfant qu’à l’adulte.  

Cette enquête permet ainsi d’entrevoir de nouvelles perspectives d’étude sur le fonctionnement psychologique des individus à travers les peluches. Elle suppose aussi une forme de prédictibilité vis-à-vis de leur pouvoir réconfortant. Selon Thierry Brassac, médiateur scientifique à l’Université de Montpellier et co-auteur de l’étude, cela pourrait élargir les usages de ce jouet à l’école, à l’hôpital, au travail ou en situation de crise.  

Pourquoi la figure de l’ours est davantage privilégiée ?  

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les peluches en forme d’ours sont souvent préférées par rapport à d’autres formes.  

Les ursidés représentent  des animaux familiers pour la plupart des gens. Ils sont souvent associés à des sentiments de confort et de sécurité. Les peluches en forme d’ours peuvent donc ainsi évoquer des souvenirs agréables et rassurants, ce qui les rend particulièrement appréciées. Sinon, de leur grande taille, ces animaux des bois imposants et tout doux mène à penser qu’ils seraient plus confortable à tenir et à câliner en réalité ou en forme de peluches. Pour finir, leur apparence mignonne et adorable, avec leur visage rond et leurs oreilles pointues, ne fait qu’alimenter cette fascination pour cet animal.  

En fin de compte, le choix de la peluche préférée dépendra des préférences personnelles de chaque individu, mais les peluches en forme d’ours ont tendance à avoir des caractéristiques qui séduisent légion de personnes. 

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Avec ETX Daily Up 

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