CMG : un nouveau calcul dès septembre 2025 pour mieux soutenir les familles

Une nounou avec une fillette, en train de prendre le thé et le goûter de l’après-midi.

Le CMG est une aide financière clé pour les parents d’aujourd’hui. Dans une visée méliorative, elle change dès septembre 2025. Un nouveau calcul plus équitable s’appliquera suivant le mode de garde choisi, les frais engagés, la situation des familles, le nombre d’enfants et les évolutions réglementaires annoncées.

CMG : une réforme inévitable qui s’aligne aux besoins des familles

Le Complément de libre choix du Mode de Garde (CMG) prend un tout nouveau virage à partir du 1er septembre 2025. Cette réforme a pour objectif d’adapter le soutien financier offert aux réalités du quotidien parental, en particulier pour qui emploient une assistante maternelle ou une garde à domicile. Concrètement, seuls les parents qui optent pour une garde directe — hors crèche ou micro-crèche — sont concernés. Attendue depuis la loi de financement de la Sécurité sociale 2023, cette initiative est maintenant officialisée par deux décrets publiés dans le Journal officiel. Par cette démarche, le gouvernement souhaite proposer un système de prise en charge plus équitable et ciblé pour les familles, en cohérence avec leurs réalités économiques.

Des évolutions majeures apportées par un nouveau calcul individualisé

Le nouveau calcul du CMG considère davantage la situation réelle de chaque famille. Ce mode de calcul s’aligne désormais sur celui des établissements collectifs, en prenant en compte plusieurs critères : revenus mensuels du foyer, nombre d’enfants à charge, coût horaire du mode de garde, et volume mensuel d’heures effectuées. Le montant de l’aide varie donc selon le profil et les besoins spécifiques de chaque foyer. À noter, deux évolutions majeures : il n’y a plus de distinction entre les moins de 3 ans et les 3-6 ans, et le reste à charge minimal de 15 % est supprimé, ce qui soulagera nettement de nombreuses familles.

Un aide adaptée au mode de garde d’enfants et à la situation des parents

Le nouveau dispositif varie suivant la situation parentale : familles recomposées, monoparentales ou séparées. Dès le mois de septembre 2025, un parent seul élevant son enfant peut profiter du CMG jusqu’aux 12 ans de celui-ci — contre 6 auparavant. C’est une avancée considérable pour la prise en charge du mode de garde des enfants et la protection des familles les plus vulnérables. En outre, les cas de garde alternée ne sont pas en reste. Dès décembre 2025, chaque parent séparé pourra toucher sa part du CMG, sous réserve de partage préalable des allocations familiales. Ces mesures visent à favoriser la continuité éducative malgré les séparations, tout en réduisant les inégalités dans la gestion du quotidien parental.

Un soutien renforcé pour les foyers à faibles revenus

Autre point notable : les bénéficiaires du RSA, considérés comme engagés dans un parcours d’insertion professionnelle, auront également droit au CMG. Cette inclusion vise à lever les freins à la reprise d’activité, tout en garantissant aux enfants un accès à une garde stable. Cette évolution s’inscrit dans une logique d’égalité des chances et de soutien aux familles modestes, en cohérence avec la loi pour le plein emploi. Le nouveau calcul du CMG considère donc les frais réels, mais également la situation socio-économique du foyer.

Les démarches à suivre selon votre profil familial

Deux cas de figure :

  • Vous bénéficiez déjà du CMG : aucune démarche à effectuer. Le nouveau mode de calcul sera automatiquement appliqué par Pajemploi. Ce changement entraînera une hausse de l’aide pour les foyers ayant de nombreuses heures de garde. Pour ceux qui en déclarent peu, une baisse est possible. Pour éviter un impact brutal, un complément transitoire est prévu pour certaines familles.
  • Vous demandez le CMG pour la première fois : rendez-vous sur le site de la Caf via votre compte personnel. Dans l’espace « Mes démarches », sélectionnez « Complément de libre choix du mode de garde ». L’attribution tiendra compte des nouveaux critères dès septembre.

Frais de gardes et prise en charge des cotisations sociales

Les cotisations sociales de l’assistante maternelle ou de la garde à domicile sont également incluses dans le CMF. Entre autres, elles sont prises en charge dans la totalité pour une assistante maternelle et à hauteur de 50 % pour une garde à domicile. Naturellement, le montant est fixé dans les limites de plafonds existants.

Cette prise en charge représente une aide inespérée pour alléger les frais de garde, tout en valorisant l’emploi déclaré dans le secteur de la petite enfance. La réforme n’impacte donc pas cette dimension et maintient l’équilibre économique du dispositif pour les familles comme pour les professionnelles de la garde.

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Source : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A18360 publié le 18 juin 2025.

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