Tous à l’école : les gros vélos, le nouveau moyen de transport de référence en ville

Un père asseyant ses enfants dans un de ces gros vélos, devenus tendance avec la multiplication des pistes cyclables.

Depuis que les pistes cyclables et les modèles électriques se sont multipliés, de plus en plus de parents ont adopté les gros vélos en France. Longtails et vélos cargos, ces véhicules sont devenus un moyen de transport d’enfants très prisé. Pourquoi ? Ils demeurent stables, sécurisés et écoresponsables.  

Les gros vélos : LA solution des familles pour se déplacer à deux roues en ville 

Jean-Rémi Houel, 37 ans, habite à Pantin (Seine-Saint-Denis) et se passionne de cyclisme urbain. C’est un adepte de gros vélos et un papa de deux fillettes.  

Il raconte avec fierté que sa fille aînée Gloria montait déjà à l’avant de son vélo depuis qu’elle avait un an. Il prévoit que sa petite sœur, Simone, suivra rapidement le même chemin dès que celle-ci sera capable de se tenir bien assise.  

Dès lors qu’il s’agit de transporter des enfants à bord, Jean-Rémi souligne l’importance d’un vélo robuste. Cela renvoie à un modèle capable de résister aux aspérités de la route, avec un système de freinage efficace. Il reconnait en plus l’importance d’une assistance électrique pour gravir les côtes ou se dégager des rues sans pistes cyclables.  

La petite reine : un moyen de plus en plus prisé pour prendre le trajet à l’école 

De nos jours, les gros vélos sont devenus un des moyens de transport urbain privilégiés de nombreux parents en ces temps de rentrée scolaire. Pourquoi ? Parce que ceux-ci offrent plus de sécurité et de stabilité par rapport aux modèles à deux roues classiques.  

De plus, la prolifération des pistes cyclables et l’essor des modèles électriques, malgré leur coût encore élevé, ont renforcé cette tendance. Qui plus est, les abords d’école, autrefois zones à haut risque, sont de plus en plus piétonnisés.  

Et bien que les enfants restent passifs à l’avant du véhicule, cela les familiarise avec le vélo. De quoi leur offrir une nouvelle vue sur leur ville et une toute nouvelle forme d’éducation routière.  

Plus de pistes cyclables : pour permettre aux parents d’adopter de nouvelles habitudes 

Catherine Pilon est secrétaire générale du Club des villes et territoires cyclables et piétonnes. De son point de vue, l’émergence de la filière du vélo, notamment avec l’invention de nouveaux modèles de gros vélos pour les familles, a favorisé l’adoption de nouvelles pratiques en milieu urbain. Ces véhicules répondent aux exigences des grandes métropoles dotées de pistes cyclables. Ils offrent une solution commode pour transporter enfants et affaires en toute sécurité.  

Cette évolution n’encourage pas seulement un mode de déplacement plus écologique, mais contribue également à la redynamisation des centres-villes. Comment ? En réduisant la dépendance à la voiture.  

L’arrivée des longtails révolutionne la filière du vélo familial 

Depuis plusieurs années, les parents dotent leurs deux roues de sièges afin de transporter les enfants à l’arrière. Cependant, l’essor des « longtails » ont changé la donne. Ces gros vélos électriques sont conçus avec des cadres plus longs et robustes. Ils ont révolutionné la manière de transporter un ou plusieurs enfants tout en permettant aux adultes de se rendre au travail aisément.  

Denis Briscadieu, représentant du groupe Cyclelab (magasins Culture Vélo), souligne que toutes les marques ont aujourd’hui intégré les longtails dans leur gamme de produits. Bien que leur prix soit relativement élevé, avoisinant les 5 000 euros, diverses subventions et aides à l’achat peuvent en atténuer le coût.  

Sinon, des géants de la distribution, comme Decathlon et Intersport, proposent leur propre modèle de longtail à un tarif plus abordable de 2 999 euros.  

Les cargos, devenus la référence pour le transport d’enfants de manière durable 

Misato et Isao Moutte figurent parmi ces parents ayant décidé de tester ces gros vélos. Ils ont opté pour des modèles de vélos-cargos pour transporter leurs deux enfants, Kanta et Yukari, âgés de 9 et 6 ans, dans leur quartier de Montreuil (Seine-Saint-Denis).  

Habitués à circuler sur des modèles classiques, ces longtails sont devenus leur réponse à un transport d’enfants plus sécurisé et plus stable. Pour ces parents, c’est bien plus rassurant que de transporter chacun un jeune sur un V.T.T ou laisser l’aîné enfourcher sa propre bicyclette.  

Des modèles électriques qui prennent petit à petit du terrain 

En France, 33.000 vélos-cargos électriques ont été commercialisés en 2023, incluant également des modèles allongés conçus pour le transport de marchandises. Bien que ce chiffre représente une belle avancée pour les gros vélos, il n’équivaut qu’à une petite fraction des 2,2 millions de modèles vendus de la filière vélo.  

Cela dit, Amélie Guicheney, cofondatrice de la marque Gaya, observe une tendance à la hausse pour les longtails, qui supplantent les biporteurs et triporteurs. Simples à manœuvrer, ceux-ci permettent de sillonner aisément à travers le paysage routier des villes.  

Les vélos-cargos, alternatives à la voiture et aux transports en commun ?  

Amélie Guicheney explique que les vélos-cargos sont particulièrement prisés des familles souhaitant transporter un ou deux enfants. Idem pour qui ont besoin d’effectuer leurs courses quotidiennes. Ces modèles s’imposent progressivement comme une alternative aux transports en commun ou à la voiture. C’est surtout valable dans les zones périurbaines où la circulation est souvent dense.  

Chez Gaya, on constate même des utilisateurs de scooters reconvertis en cyclistes de gros vélos. Pour cause, ces derniers permettent de transporter un adulte ou un grand enfant avec aisance.  

Afin de prévenir le vol, les modèles sont dotés de systèmes de géolocalisation. De plus, l’assistance électrique se désactive à distance.  

Restez informé des dernières actualités de la vie de famille en nous suivant sur Badabim Facebook.  

Avec ETX Daily Up 

Auteur

Laurent Almeo

Journaliste de formation, ma spécialité c’est la communication digitale, les contenus éditoriaux et les ours blancs sans pois. Diplômé de la Badabim Business School, mon travail consiste, en tant que community manager, à définir les stratégies et les actions à mettre en place pour fédérer une communauté de fans autour de notre ours préféré :) Je participe aussi très activement à la rédaction de nos articles, un plaisir partagé au quotidien avec mes collègues !

Laisser un commentaire