De plus en plus de jeunes sont affectés par les effets négatifs écrans. Une enquête de l’Insee révèle que le sommeil des internautes est affecté, surtout chez les moins de 20 ans. Les parents sont alertés sur ces impacts néfastes, qui incluent la négligence d’autres loisirs et une humeur altérée.
L’INSEE étudie les effets négatifs écrans : obsession et négligence des loisirs
Selon une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), 34% des internautes âgés de 15 à 74 ans reconnaissent ressentir au moins un des effets négatifs des écrans. Cette proportion grimpe à 57% chez les moins de 20 ans et à 49% chez les 20-34 ans. Parmi les effets négatifs des écrans les plus fréquemment mentionnés, la réduction du temps de sommeil arrive en tête avec 25%, suivie par la négligence d’autres loisirs (10%) et l’obsession de l’écran (9%). Cette obsession se traduit par une pensée constante aux réseaux sociaux, aux jeux vidéo et autres activités numériques, soulignant les effets négatifs écrans de plus en plus croissants sur notre quotidien.
Impact de l’écran : les jeunes rapportent des tensions et un mal-être
Une étude révèle que 5% des internautes déclarent avoir des conflits avec leurs proches en raison de l’utilisation d’écran, tandis que 4% se sentent mal ou déprimés à cause de cette utilisation. Les jeunes sont particulièrement concernés par ces effets négatifs des écrans. Ils rapportent plus fréquemment des tensions familiales et un impact sur leur bien-être émotionnel, soulignant les défis croissants posés par une utilisation excessive d’écran. Ces chiffres mettent en lumière l’importance de sensibiliser aux effets négatifs écrans, surtout chez la jeune génération.
La réduction du temps de sommeil : un effet néfaste alarmant des technologies
D’après une enquête annuelle de 2023 sur les technologies de l’information et de la communication, les effets négatifs des écrans sur le sommeil et le bien-être sont alarmants. Ainsi, 37% des 15-19 ans et 43% des 20-29 ans limitent leur temps de sommeil au moins une fois par semaine pour rester devant le smartphone ou la télévision. Par ailleurs, 18% des 20-24 ans et 15% des 15-19 ans négligent leurs loisirs pour passer plus de temps devant les smartphones et la télévision, au moins une fois par semaine. Cette utilisation excessive entraîne également des effets négatifs sur la santé mentale, avec 11% des 15-19 ans se sentant déprimés après avoir utilisé le téléphone mobile, la tablette ou après avoir regardé la télé.
Les relations sociales des internautes affectées
Les jeunes internautes sont particulièrement vulnérables aux effets négatifs des écrans. Selon une étude récente, 19% des 15-19 ans et 14% des 20-34 ans ressentent une envie obsédante d’être sur un écran au moins une fois par semaine. De plus, cela génère des conflits avec leurs proches pour 16% des 15-19 ans. Un tiers des internautes de moins de 30 ans avouent passer plus de six heures par jour devant le petit ou grand écran le week-end. Ces chiffres soulignent les effets négatifs préoccupant des écrans sur la vie quotidienne et les relations sociales des internautes.
Limiter l’usage des smartphones, tablettes, TV : le rôle gouvernement et des parents
L’enquête englobe tous les écrans utilisés à des fins personnelles, mais non professionnelles ou scolaires, tels que les ordinateurs, smartphones, tablettes, télévisions et consoles de jeu. En avril 2024, une commission d’experts missionnée par le président Emmanuel Macron a recommandé d’interdire l’usage des téléphones portables et d’autres supports similaires aux plus jeunes et d’en limiter drastiquement l’accès pour les adolescents. Les experts ont mis en garde contre les « effets négatifs des écrans, directs et indirects », soulignant des impacts sur le sommeil, la sédentarité et la myopie. Les parents sont ainsi appelés à prendre des mesures pour protéger leurs enfants de ces risques.
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Avec ETX / DailyUp
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