Quand la venue d’un bébé ébranle les rapports entre les jeunes parents !

Un petit bébé épanoui dans les bras de ses parents comblés de bonheur

L’arrivée d’un enfant n’est pas que rose pour les parents. À cette période se multiplient les « baby clash » ou les disputes relatives aux tâches parentales. Le changement de rythme soudain chamboule l’équilibre conjugal, ce qui peut générer une dégradation de leurs rapports et de leur vie intime.

Baby clash : les conflits associées à l’arrivée d’un enfant

Pour un jeune couple, la naissance d’un enfant a le don de changer leur quotidien du tout au tout. Ils doivent s’acquitter de nouvelles responsabilités de la parentalité, dont l’accoutumance n’est pas toujours évidente avec les pleurs, le manque de sommeil, etc. Certains ont parfois du mal à trouver un bon équilibre durant le congé parental ou les premiers mois de vie du jeune enfant, ce qui favorise les disputes ou « baby clash ».

Selon une enquête menée par l’IFOP pour le compte de sleepyz.fr, 81 % des parents ont eu de multiples épisodes de baby clash avec leur partenaire pour des questions de tâches parentales et familiales les jours qui suivent l’accouchement. 25 % des interrogés avouent se quereller souvent tandis que 15 % le font presque tout le temps.

Cette étude fut réalisée du 5 au 22 aout 2022 et consistait à soumettre un questionnaire autoadministré auprès de 1 001 parents de jeunes enfants et de bébés de moins de 3 ans.

Des disputes poussant les parents à bout

Le baby clash ne se limite pas à de simples mésententes sans conséquence. Bien au contraire, ce phénomène affecte lourdement le mental des couples. Aveuglés par la colère et le stress d’entendre le petit qui pleure, ils peuvent commettre l’irréparable comme secouer le bébé. C’est pour cette raison que plus d’un parent ont voulu quitter leur partenaire à un moment donné. 16 % des personnes interrogées sont allées jusqu’à cet extrême et ont demandé le divorce.

De plus, les couples mariés ou en coparentalité présentant une situation socioprofessionnelle très précaire demeurent ceux qui ressentent le plus cette envie d’émancipation à cause des disputes du baby clash. Sur les hommes et les femmes percevant moins de 900 euros par mois, 64 % confient vouloir se séparer de leur conjoint. Et dans ce tableau, le tiers des mères concernées ont franchi le pas.

Une vie intime impactée après l’accouchement

Après l’arrivée d’un bébé, il n’y a pas que les rapports personnels qui font l’objet de baby clash et de bouleversement. La vie intime et sexuelle des couples prend aussi un coup une fois que ceux-ci deviennent parents et ont à s’occuper du nourrisson ou de leur enfant (sans nounou ou autre mode de garde comme la crèche).

Sur les individus interrogés, le tiers ont repris leur activité sexuelle 4 à 6 semaines après la naissance d’un bébé. Un autre tiers ont préféré patienter jusqu’à 7 semaines. 25 % des questionnés s’y sont remis avant 3 semaines. En moyenne, les couples retrouvent leur vie sexuelle 7,1 semaines après la naissance de leur premier bébé.

Il est à noter que cette répartition présente une disparité au niveau de l’âge des couples. Les jeunes nouveaux parents de 18 à 24 ans sont beaucoup plus pressés de reprendre du service et faire l’amour. Ils ont une moyenne de 5,8 semaines. Les parents de 35 à 49 ans sont moins prompts avec une moyenne de 8,4 semaines après la sortie de la maternité.

Une baisse des rapports sexuels compensée par une libido plus forte

Au-delà des répercussions du baby clash, 76 % des parents interrogés font face à une modification drastique de leur vie intime une fois que bébé est arrivé. Environ 50 % sont devenus moins actifs. En revanche, un peu plus du quart avoue avoir une libido (désir sexuel) plus forte.

La baisse de fréquence des relations sexuelles s’explique généralement par la crainte de réveiller le nouveau-né qui dort. C’est du moins ce qu’ont avancé les 56 % des interrogés. 54 % justifient néanmoins cela en disant vouloir éviter d’être surpris par leur premier enfant durant l’acte sexuel.

En dépit du baby clash, des problèmes et des relations de couples, 81 % de interrogés semblent tout de même contents de leur sexualité et de leur vie de famille. Ils affirment être ravis de cet heureux événement qu’est devenir parents et avoir un enfant.

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Avec ETX Daily Up

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