Les jeunes maitrisent de plus en plus leur dépendance aux réseaux sociaux  

Dependance reseaux sociaux : un garcon jouant a son smartphone en classe

Les jeunes contre la dépendance aux réseaux sociaux : une étude révèle leur lucidité face à l’impact sur la vie et l’écran. Les adolescents sont même prêts à en réduire l’usage pour leur scolarité. 

Dépendance aux réseaux sociaux : les ados de plus en plus conscients 

Dans un constat surprenant qui balaie les idées reçues, les jeunes d’aujourd’hui montrent une conscience aiguisée face à la dépendance aux réseaux sociaux, loin de l’image souvent stéréotypée. Selon une récente étude de l’université de Rutgers-New Brunswick, menée auprès de vingt adolescents âgés de 13 à 16 ans aux États-Unis et au Canada, ces derniers se révèlent être non seulement conscients mais également actifs dans la gestion de leur dépendance aux réseaux sociaux. 

Les chercheurs ont scruté cette problématique sous plusieurs angles, en analysant comment les ados ont volontairement cessé d’utiliser les applications sociales, les méthodes adoptées pour réduire leur consommation ainsi que les motivations sous-jacentes à ces décisions. Cette étude met en lumière une génération engagée et proactive, défiant les clichés habituels et suggérant que les ados sont plus impliqués dans la maîtrise de leur temps en ligne qu’on ne le supposait. Cette prise de conscience précoce ouvre des perspectives intéressantes sur la manière dont la jeunesse moderne aborde et gère leur dépendance aux réseaux sociaux. 

Désactiver les notifications, limiter la durée connexion… comment les jeunes gèrent leur temps en ligne  

Une récente étude s’est penchée sur les stratégies adoptées par les jeunes pour réduire leur dépendance aux réseaux sociaux, malgré les incitations constantes à rester connectés. Contrairement à la conception « sans friction » des plateformes sociales, conçues pour captiver sans interruption, les adolescents interrogés ont déployé des ajustements simples mais efficaces. Parmi ces stratégies figurent la désactivation des notifications et la mise en place de limites de temps strictes, leur permettant ainsi de mieux contrôler leur temps d’écran. Cette approche révèle une volonté manifeste de prendre en charge leur consommation numérique, remettant en question l’idée selon laquelle la jeunesse serait totalement victime de dépendance aux réseaux sociaux. 

Impacts des plateformes sociales : cyberharcèlement, comparaison sociale…  

Selon Nikhila Natarajan, chercheuse, les adolescents prennent de plus en plus conscience des impacts néfastes des écrans et des plateformes sociales sur leur bien-être mental et physique. Cette évolution coïncide avec les initiatives prises par les plateformes pour mieux gérer le temps passé devant les écrans et la dépendance aux réseaux sociaux. Les jeunes interrogés ont exprimé que les expériences négatives en ligne, comme le cyberharcèlement ou la comparaison sociale, étaient les principales raisons les poussant à réguler leur propre usage.

Nikhila Natarajan explique : « Ce n’est généralement pas une seule expérience, mais plutôt un ensemble d’expériences en ligne et hors ligne qui incitent les ados à réfléchir aux effets de ces médias et à prendre des mesures d’auto-régulation. » Cette perspective souligne une prise de conscience croissante chez la jeune génération quant à l’impact complexe et varié des plateformes sociales sur leur vie quotidienne. 

Les adolescents davantage soucieux de leur santé mentale  

Les adolescents montrent une lucidité croissante face aux impacts et à leur dépendance aux réseaux sociaux sur leur quotidien, contrebalançant les perceptions courantes. Selon une étude récente, la plupart des jeunes consultent ces applications par ennui ou par habitude, les considérant comme un « bouche-trou ». Cependant, nombreux sont ceux qui adoptent désormais des mesures pour réguler leur consommation et leur dépendance aux réseaux sociaux et réfléchir aux effets de ces plateformes sur leur bien-être.

Certains ados ont même demandé l’aide de leurs parents pour mieux gérer leur temps d’écran. Après avoir passé 18 heures sur TikTok, certains ont par exemple pris une décision radicale pour préserver leur santé mentale et physique en demandant à leurs parents d’installer un code de verrouillage sur son téléphone.  

Ces mesures pour limiter l’exposition à l’écran des enfants 

Certains adolescents sont particulièrement réceptifs aux recommandations parentales pour lutter contre la dépendance aux réseaux sociaux en mettant de côté leur téléphone lors des repas en famille. Parallèlement, les fonctionnalités intégrées des appareils leur sont également bénéfiques dans leur gestion du temps d’écran et de leur bien-être. Les rappels automatiques et les calendriers aident les jeunes à organiser leurs activités, y compris leurs devoirs scolaires. 

Les activités parascolaires jouent également un rôle crucial dans la réduction de l’utilisation des smartphones. Certains, par exemples, coupe les notifications de leur téléphone pendant leurs activités pour se concentrer pleinement. Cette approche montre une conscience croissante parmi la jeunesse de l’importance de l’équilibre entre leur vie en ligne et hors ligne. 

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Avec ETX / DailyUp 

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