« Bande dessinée, 1964-2024 » : une exposition à découvrir en famille 

L’affiche de l’exposition « Bande dessinée, 1964-2024 » tenue au Centre Pompidou, à Paris.

Depuis le 29 mai 2024, a lieu au Centre Pompidou de Paris une exposition extraordinaire sur la BD. Baptisé « Bande dessinée, 1964-2024 », cet évènement retrace l’histoire des livres jeunesse, mangas et comics à travers des salles thématiques… De quoi divertir les enfants et les parents qui visitent ! 

Parents et enfants : bienvenus à l’évènement « Bande dessinée, 1964-2024 » ! 

À compter du mercredi 29 mai 2024, le Centre Pompidou à Paris accueille l’exposition universelle « Bande dessinée, 1964-2024 ». C’est un évènement d’exception exposant des centaines de planches originales de bandes dessinées provenant d’Europe, des États-Unis et du Japon. On y trouve des créations numériques et des chefs-d’œuvre de la peinture contemporaine.  

D’une envergure inédite, cette expo à Paris éblouit par l’ampleur de sa collection et la rareté de ses prêts, fruit d’une collaboration avec le Fonds Hélène et Édouard Leclerc.  

Les commissaires d’exposition, Emmanuèle Payen et Anne Lemonnier, se félicitent même de l’unicité de cet événement, où s’entremêlent tradition et modernité, dans un dialogue captivant entre les genres artistiques et les époques. 

Une méga exposition de la BD dévoilant plus de 750 œuvres originales 

De fait, l’exposition « Bande dessinée, 1964-2024 » est une occasion rare de découvrir plus de 750 œuvres originales, comprenant des planches, des dessins de couverture, des carnets et des entretiens exclusifs. Soigneusement rassemblées et exposées, celles-ci révèlent le talent de 130 artistes, parmi lesquels figure un quart d’autrices.  

Cet évènement du 9e art offre une rétrospective captivante, retraçant six décennies d’évolution de la BD sous trois aspects de son évolution : la richesse créative de l’Europe, l’esthétique distinctive des mangas asiatiques et l’univers foisonnant des comics américains.  

Une douzaine de salles thématiques pour captiver et guider les visiteurs 

À travers 12 salles thématiques, une scénographie ingénieuse guide les visiteurs dans l’univers captivant de la BD. D’un côté, on a des cimaises suspendues dans le vide qui se croisent avec des écrans géants, projetant des films et des œuvres numériques réalisées en direct sur tablette par des artistes renommés tels que Zeina Abirached, Pénélope Bagieu, Martin Panchaud. D’un autre côté, on retrouve des créations murales uniques de Blutch et Chris Ware qui enrichissent l’espace.  

À chaque étape de la visite de l’expo « Bande dessinée, 1964-2024 », des rencontres artistiques se dessinent autour de thèmes variés : le rêve avec Killoffer, le rire avec André Franquin, Gotlib, Claire Brétécher et Catherine Meurisse, l’anticipation avec Osamu Tezuka, Philippe Druillet et Moebius, le récit intime avec Edmond Baudoin, Alison Bechtel et Ulli Lust, ou encore le récit mémoriel avec Emmanuel Guibert et Marjane Satrapi. 

Au tournant des années 60, à la découverte des livres jeunesse de notre enfance 

L’exposition « Bande dessinée, 1964-2024 » commence au tournant des années 1960, marqué par l’émergence de la contre-culture.  

Lucas Hureau est conseiller scientifique aux côtés de Thierry Groensteen, historien de la bande dessinée et ancien directeur du musée de la BD à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulême. Dans une interview avec l’AFP, il explique qu’à l’époque, on avait des livres jeunesse, représentés par des icônes comme Tintin et Spirou. Puis, on est vite passé à des œuvres destinées à un public adulte. Ces dernières étaient incarnées par des publications telles que Pilote et l’irrévérencieux Hara Kiri en France. On avait aussi le mensuel avant-gardiste Garo au Japon, explorant des thèmes plus personnels et autobiographiques. 

Des planches de mangas et comics emblématiques parmi les pépites de l’expo 

Parmi les joyaux exposés figurent les planches originales du manga emblématique « Doraemon ». Celles-ci sont présentées en couleur pour la première fois en France. Celui-ci met en vedette le célèbre chat venu du futur, de l’artiste Fujiko F. Fujio.   

De même, les planches de « Calvin et Hobbes », la bande dessinée américaine ou comics de Bill Watterson, captivent par les aventures d’un enfant fantasque de six ans et de son tigre en peluche sarcastique. Un autre trésor, selon les experts, est l’album « La Fillette de l’enfer » d’Hideshi Hino, presque complet. Celui-ci est exposé aux côtés de chefs-d’œuvre des mangas d’horreur et de planches uniques de Lorenzo Mattotti, inspirées par Bob Dylan.  

Une ode aux maitres et aux auteurs du 9e art 

Au Centre Pompidou, on retrouve également six monographies dédiées à des maîtres incontournables de la bande dessinée, parmi lesquels Hergé. Celles-ci s’intègrent harmonieusement aux collections permanentes du musée d’art moderne.  

En parallèle, des auteurs contemporains présentent leurs planches. Un travail qui résonne magnifiquement avec les œuvres de Magritte, Rothko, Picabia ou Van Doesburg.  

Cet agencement offre une exploration fascinante des interactions entre art visuel et narration graphique.  

De son côté, la bibliothèque publique d’information (BPI) rend un vibrant hommage aux épopées du légendaire héros Corto Maltese, créé par Hugo Pratt. Elle plonge les visiteurs dans l’univers envoûtant de ce personnage emblématique de la BD. 

Une expérience sensorielle pour les petits et une programmation variée au musée d’Art moderne 

Dans la galerie dédiée aux enfants, une installation immersive conçue par l’autrice et illustratrice Marion Fayolle invite à explorer l’univers du campement nomade. Celle-ci plonge les jeunes visiteurs dans une expérience sensorielle captivante.  

En parallèle, le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou offre une programmation variée jusqu’au 7 juillet 2024. On pourra y assister à des concerts, discussions, conférences, performances et ateliers. Le premier week-end de l’exposition réserve des moments privilégiés avec des invités prestigieux. On pourra y retrouver l’Américain Art Spiegelman, célèbre pour son œuvre « Maus » ou encore la talentueuse Libanaise Zeina Abirached.  

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Avec ETX Daily Up 

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