Tag: capacites cognitives

  • Allaitement de 1 à 8 mois : quels bienfaits sur le développement cognitif des bébés ?

    Allaitement de 1 à 8 mois : quels bienfaits sur le développement cognitif des bébés ?

    Selon une étude espagnole, l’allaitement de 1 à 8 mois améliore le QI, la mémoire de travail et les capacités cognitives des enfants une fois qu’ils ont 4 à 5 ans. Les bébés nourris au lait maternel bénéficient également d’une meilleure santé globale ainsi que d’un développement psychomoteur accru. 

    L’allaitement de 1 à 8 mois booste le QI des nourrissons, selon une étude 

    D’après une étude récente menée en Espagne, l’allaitement de 1 à 8 mois permettrait aux bébés de développer des capacités cognitives supérieures à celles des enfants qui n’ont pas été allaités.  

    Ces nourrissons montrent des performances accrues en termes de mémoire de travail, de raisonnement non verbal et de compétences globales. Les résultats des recherches initiées ont aussi révélé un QI plus élevé chez les tout-petits ayant été nourris au sein, indépendamment du QI de leur mère ou des difficultés d’attachement mère-enfant.  

    Ces conclusions confirment l’importance d’une alimentation exclusive à base de lait maternel durant les premiers mois de vie. Cela favoriserait un développement cognitif optimal à long terme chez les plus jeunes. 

    Le lait maternel, un aliment bénéfique aux capacités cognitives des bébés 

    Le lait maternel n’est pas seulement riche en nutriments indispensables, il s’adapte aussi aux besoins évolutifs des bébés. En effet, l’allaitement de 1 à 8 mois, recommandé de manière exclusive pendant les six premiers mois de vie de l’enfant, favorise une santé infantile optimale et un développement psychomoteur renforcé.  

    Ce mode d’alimentation, riche en nutriments variés, permet aux nourrissons de mieux grandir, tout en soutenant leurs capacités cognitives.  

    Nombreuses sont les mères choisissant de continuer à allaiter au-delà de six mois qui introduisent progressivement une alimentation mixte, en complément du lait maternel. Cela leur permet de soutenir davantage le développement de leur enfant. 

    Le choix d’allaiter leurs enfants : de nombreuses mères face à de multiples obstacles 

    L’allaitement de 1 à 8 mois, voire au-delà, représente un véritable engagement pour les mères, exigeant une grande disponibilité pour répondre aux besoins nutritionnels du bébé.  

    Cette pratique, bien que bénéfique pour les capacités cognitives des enfants, peut parfois être entravée par divers obstacles. Certaines mamans rencontrent des difficultés telles qu’une production insuffisante de lait ou des mamelons douloureux. La mastite, une inflammation douloureuse du sein, compte également parmi les causes fréquentes d’arrêt de cette pratique.  

    Malgré ces défis, donner le sein demeure essentiel pour favoriser le développement cognitif et les capacités non verbales des enfants.  

    Alimentation des nouveau-nés : les limites de cette étude et les implications à long terme 

    Certes, donner le sein au-delà de huit mois semble présenter des avantages significatifs sur le développement cognitif des bébés. Cela prévuat notamment en termes de raisonnement non verbal. Cependant, l’étude a démontré que les gains les plus significatifs se manifestent durant la période d’allaitement de 1 à 8 mois. 

    Toutefois, ces recherches ont été menées uniquement dans la région de Tarragone en Espagne. Cela limite ainsi la généralisation de ces résultats.  

    Les différences culturelles et économiques entre les pays peuvent influencer à la fois les pratiques et les résultats du développement cognitif des enfants. Il est donc crucial de prendre ces aspects en considération avant de tirer des conclusions globales. 

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    Source : actualité de https://www.psypost.org/breastfeeding-from-1-to-8-months-of-age-is-associated-with-better-cognitive-abilities-at-4-years-of-age-study-finds/ publié le 18 septembre 2024. 

  • Enfants et adolescents : l’exposition à la nature serait bénéfique à leurs capacités cognitives 

    Enfants et adolescents : l’exposition à la nature serait bénéfique à leurs capacités cognitives 

    Plusieurs études méta-analytique ont notamment démontré un lien, bien qu’infime, entre l’exposition à la nature et les capacités cognitives des enfants et des adolescents. Ce contact aiderait sensiblement à la restauration de leurs fonctions d’attention et d’exécution. Il contribuerait à leur bon fonctionnement.  

    Exposition à la nature : cela contribuerait-il à notre bien-être ?  

    D’après plusieurs études, l’exposition à la nature serait bénéfique en tout point pour notre bien-être global. Le temps passé dans des milieux naturels tels que les forêts verdoyantes, les prairies ondoyantes ou les jardins luxuriants offrirait une échappatoire bienvenue au brouhaha quotidien de la vie en ville.  

    Cette connexion avec le monde naturel revitalise l’esprit, atténue les tensions et apaise les esprits tourmentés par l’anxiété ou la dépression. Non content de ses bienfaits psychologiques, elle favorise également la santé physique. Comment ? En régulant la pression artérielle, en stimulant le système immunitaire et en encourageant une activité physique régulière et bénéfique. 

    Des recherches démontrant les vertus des cadres naturels sur nos capacités cognitives 

    Depuis plusieurs années déjà, des chercheurs se sont assidument penchés sur les effets de l’exposition à la nature sur la cognition.  

    Dans notre société moderne, marquée par une surcharge d’informations et d’exigences, on se retrouve facilement en proie de fatigue mentale. Or, cet état réduit notre faculté à accomplir des tâches complexes.  

    Une théorie, celle de la théorie de la restauration de l’attention, suggère que ce contact permettrait de rétablir nos ressources cognitives. Cela induirait des expériences de « fascination douce » où l’attention est captée de manière subtile. Cela offre à l’esprit une pause salutaire qui lui permet de se déconnecter des sollicitations incessantes et de rétablir les capacités cognitives, tout en régénérant l’énergie mentale. 

    Une multitude d’études évaluant les effets de ce contact sur le fonctionnement cognitif

    Lan Nguyen et Jared Walters ont mené deux méta-analyses pour évaluer les effets globaux de l’exposition à la nature sur le fonctionnement de la cognition.  

    Après avoir recherché dans des bases de données scientifiques, ils ont identifié 51 publications pertinentes. Et 22 rapportaient des associations entre ce contact et les performances cognitives. 34 décrivaient des expériences testant ces effets. Notamment, certaines études incluaient plusieurs mesures du fonctionnement cognitif, que les auteurs ont regroupées pour obtenir une mesure unique par étude.  

    Leur analyse approfondie, publiée dans le « Journal of Environmental Psychology », offre une vue d’ensemble des bénéfices potentiels des milieux naturels sur la cognition humaine. 

    Une étude principalement menée auprès d’enfants et d’adolescents 

    Les études sur les associations entre l’exposition à la nature et le fonctionnement cognitif ont impliqué 36 941 participants, dont une majorité d’enfants et d’adolescents.  

    Parmi les 22 études analysées, aucune n’a montré de lien significatif entre ces deux facteurs, malgré une probable sélection de résultats positifs. Et les 34 études expérimentales, regroupant 3 160 participants (également majoritairement enfants et adolescents) n’ont pas non plus révélé d’effets significatifs.  

    Ces études portaient à 90 % sur des individus issus de la population générale, sans troubles mentaux ou physiques. L’ensemble des résultats suggère donc que l’exposition à la nature n’a pas d’effet notable sur la cognition. 

    Une légère restauration de l’attention observée malgré tout 

    Certes, les activités et les tests menés ont été variés. Cela incluait des tâches cognitives réalisées en plein air, des marches, des jeux, des activités dans la nature, des expositions virtuelles à travers des visuels ou des sons, ainsi que des réaménagements de salles de classe avec des éléments naturels et des écoles de la nature.  

    Dès lors, ces expériences ont révélé un léger effet positif de l’exposition à la nature sur les capacités cognitives. Cela renvoie notamment une amélioration et une restauration de l’attention et des fonctions exécutives.  

    Des résultats à prendre avec des pincettes compte tenu des biais méthodologiques 

    Les auteurs de l’étude concluent que leurs résultats corroborent la théorie de la restauration de l’attention. Ils suggèrent qu’une exposition à la nature prolongée pourrait revitaliser et renforcer l’attention ainsi que les fonctions exécutives chez les enfants et les adolescents. Cette recherche met en exergue l’impact positif de l’exposition à des environnements naturels sur le développement cognitif des jeunes. Dans la foulée, elle souligne l’importance de ces espaces pour leur bien-être mental et psychologique.  

    Cependant, les auteurs soulignent également une réserve importante : les études de moindre qualité méthodologique ont tendance à exagérer les effets observés, ce qui peut introduire un biais dans l’interprétation des résultats.  

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    Site source : https://www.psypost.org/nature-exposure-might-help-restore-cognitive-capacities-of-children-and-adolescents/ publié le 17 juillet 2024.