Quoi de mieux que de redécouvrir l’histoire de Disney pour mieux s’imprégner de sa magie et célébrer son 100e anniversaire ! Ce sera une occasion de mieux comprendre le parcours de ce géant du divertissement : de Mickey au lancement de Disneyland, de Pixar ou encore de sa plateforme streaming.
Histoire de Disney : il était une fois en Normandie !
C’est dans une petite ville normande que l’histoire de Disney commence. Elle y est considérée comme une saga fascinante digne d’un conte de fées. L’historienne Madeleine Hubert, décédée depuis, a dévoilé ces origines au cours des années 1990. Elle a retracé l’histoire des frères Suard, qui ont traversé la Manche en 1066 aux côtés de Guillaume le Conquérant, établissant ainsi leur nom à Isigny.
Au fil des siècles, ce nom s’est progressivement anglicisé, évoluant de Deisigny à Disny, puis à l’appellation actuelle de ce géant du divertissement. Son fondateur Walt Elias Disney lui-même avait fait son retour en Normandie dans sa jeunesse. Certains membres de sa famille sont revenus sur les traces de leurs ancêtres, suscitant des émotions fortes liées à leurs racines normandes.
100e anniversaire : plus de 500 personnages dans un court-métrage
Pour faire revivre l’histoire de Disney et célébrer son 100e anniversaire, le géant a concocté un court-métrage intitulé « Il était une fois un studio ». Celui-ci a été ajouté à la plateforme Disney+ après son acclamation au Festival d’animation d’Annecy.
Ce mini film de 9 minutes mêle habilement images numériques, dessins à la main et prises de vues réelles. Il met en avant 543 personnages de 85 films de la firme. Ceux-ci sortent des tableaux et se réunissent pour une photo de famille dans ses locaux aux États-Unis.
La réalisation de ce projet a nécessité deux ans de travail et a mobilisé plus de 100 personnes, y compris d’anciens animateurs et 40 comédiens qui ont repris leurs rôles.
1928 : Mickey est né
L’histoire de Disney est avant tout une affaire de famille. M. Walt est originaire de Chicago et issu d’une famille d’origine irlando-canadienne et germano-américaine. En 1923, il s’installe à Hollywood où il crée un studio de cinéma dans un garage aux côtés de son frère Roy.
L’année 1928 marque un tournant pour leur projet naissant avec la première apparition de Mickey Mouse dans le court métrage « Steamboat Willie ». Initialement nommée Mortimer, la souris obtient son nom définitif, Mickey, grâce à Lilly, l’épouse de M. Walt.
La popularité de Mickey explose dans les années 1930-40, au point d’être utilisé comme nom de code lors du débarquement de Normandie des troupes alliées le 6 juin 1944. En 1937, la franchise sort son premier long métrage en couleur, « Blanche-Neige et les sept nains », récompensé par un Oscar d’honneur en 1938.
Disneyland : le premier parc ouvre à Anaheim
Le 17 juillet 1955, le groupe inaugure son tout premier parc d’attractions à Anaheim, en Californie. Cela a déclenché ainsi une révolution sans précédent dans le secteur du tourisme. Après ce premier parc, s’ensuit l’ouverture du Magic Kingdom à Orlando en 1971, marquant ainsi le début d’une série de destinations Disneyland à travers le monde. Tokyo accueille son propre parc en 1983, devenant ainsi le tout premier parc de la franchise en dehors des États-Unis. Paris suit la vague en 1992, Hong Kong en 2005 et Shanghai en 2016, étendant ainsi la magie et l’histoire de Disney à l’échelle mondiale.
En 1966, le fondateur du groupe décède à l’âge de 65 ans, laissant derrière lui un héritage impressionnant de 22 Oscars obtenus de son vivant. Avec humilité, il espérait que jamais les gens n’oublient que toute cette magie a commencé par une souris. Son frère Roy prend alors la direction du groupe pendant 5 ans, avant que celui-ci ne montre des signes de fragilité.
Eisner, le sauveur d’un groupe au bord de la déchéance
En 1984, Michael Eisner a pris les rênes du groupe qui était presque à l’agonie. Sous sa direction durant 21 ans, il a orchestré une transformation spectaculaire dans toute l’histoire de Disney. Il a métamorphosé l’entreprise en une puissante multinationale de médias et de divertissement.
Au cours de cette période, le groupe a acquis des actifs majeurs. On dénote la chaîne de télévision ABC, le réseau sportif ESPN et Miramax Pictures. De plus, il a diversifié ses activités en développant des produits dérivés : croisières, vêtements, jeux vidéo, disques, jouets et divers gadgets.
Eisner a même créé sa propre monnaie pour les parcs, les « dollars Oncle Picsou ». Ces derniers ont été en circulation pendant trois décennies avant d’être abandonnés en 2016. Malheureusement, une fronde d’actionnaires en 2003-2004, dirigée par Roy Disney, le neveu du fondateur, a éjecté ce brillant homme d’affaires de son poste de direction.
Pixar : quand l’entreprise renoue avec l’animation
En 2005, Bob Iger est nommé nouveau PDG du groupe. Il a pris les rênes de l’entreprise pour une période de 15 ans. Sa direction fut marquée par une montée en flèche de la valeur de ses actions grâce à des acquisitions judicieuses et à l’exploitation habile des marques.
Ravivée, l’histoire de Disney renoue avec l’animation en acquérant Pixar en 2006 pour 7,4 milliards de dollars. En 2009, l’entreprise a également racheté les superhéros de Marvel pour 4 milliards de dollars. Puis en 2012, elle a racheté Lucasfilm et la franchise « La Guerre des étoiles » pour 4,05 milliards de dollars.
Bienvenu dans le streaming !
En 2019, l’histoire de Disney s’étend dans le streaming. Voulant concurrencer Netflix, le groupe lance Disney+. Ce service de streaming vidéo offre une vaste sélection de films et séries provenant des univers de la firme, Marvel, LucasFilm, ainsi que du catalogue de 21st Century Fox.
La plateforme a rencontré un succès retentissant, comptant plus de 145 millions d’abonnés à l’été 2023. Cela a partiellement compensé les pertes subies en raison de la pandémie de Covid-19. Cette dernière avait causé la fermeture temporaire des parcs d’attractions et des cinémas.
Cependant, en 2022, Disney+ a enregistré sa première baisse d’abonnés, poussant le groupe à rappeler l’ancien PDG Bob Iger. En quête de rentabilité, l’entreprise a annoncé la suppression de 7 000 emplois pour redresser sa situation financière.
Wokisme : ce qui va mener la firme à sa perte ?
Ces dernières années, le terme « wokisme » est au cœur des débats. Initialement positif, il désignait la conscience des problèmes sociaux et des inégalités raciales. Toutefois, il est devenu péjoratif, caractérisant quelqu’un comme excessif dans la représentation des minorités.
Ce géant de l’industrie du divertissement s’est fortement engagé en faveur de la diversité, mais cela a nui à son image. Cela a même entaché l’histoire de Disney. En effet, l’entreprise a chuté dans le classement des groupes préférés aux États-Unis, de la première à la 77e place. Elle est désormais considérée comme l’une des marques les plus polarisantes. Même au sein de la gauche et des minorités, elle suscite des divisions.
Vraisemblablement, sa magie ne parvient plus à unir comme autrefois et sa popularité semble en déclin constant.
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Avec ETX Daily Up