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Réforme du congé de naissance : qu’a donné la concertation de mai 2024 ?  

Une mère et son bébé, profitant des avantages offerts par la réforme du congé de naissance.

Le congé de naissance avantagera tant les pères que les mères avec un nombre de jours de congé égaux - Crédit photo Laura Garcia /Pexels©

Au mois de mai 2024, la ministre Sarah El Haïry a lancé une concertation discutant de la réforme du congé de naissance en France. Le but était d’en définir les modalités suivant les orientations proposées par l’État. Elle cherche ainsi à avantager davantage les parents et les familles accueillant un bébé. 

Réforme du congé de naissance : la ministre Sarah El Haïry veut en arrondir les angles 

C’était au mois de mai 2024 : Sarah El Haïry a accueilli au ministère une délégation diversifiée composée de partenaires sociaux, d’associations d’élus, du mouvement familial ainsi que de divers acteurs du monde de la petite enfance. Ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, elle a regroupé ce beau monde pour discuter de la réforme du congé de naissance.  

En détail, cette rencontre avait pour objectif de parler des modalités de mise en œuvre de cette initiative qui prendra effet en 2025.  

Les échanges, marqués par une volonté de collaboration et de concertation, ont permis de recueillir des avis variés et de confronter les perspectives afin de construire un cadre législatif et réglementaire adapté aux parents employés. Cette initiative s’inscrit dans une démarche participative visant à répondre aux besoins des familles et à soutenir la parentalité dès les premiers jours de l’enfant. 

Une concertation avec les parties prenantes pour discuter des modalités de l’initiative 

D’après l’initiative de Sarah El Haïry et de Catherine Vautrin, une vaste concertation s’est engagée pour définir les contours de la réforme du congé de naissance.  

Notamment, les acteurs concernés ont discuté des modalités comme l’articulation du dispositif avec l’actuelle « Prepare », envisagée comme une option jusqu’à l’instauration effective du service public de la petite enfance. S’ajoutent à cela l’éventualité d’une prise des congés à temps partiel ainsi que l’accessibilité de ces jours de congés pour des groupes spécifiques tels que les travailleurs indépendants ou les parents adoptifs. Enfin, la concertation s’est aussi penchée sur la mobilisation des employeurs dans la mise en œuvre de ce nouveau droit pour leurs salariés.  

Cette démarche inclusive vise à garantir une adaptation harmonieuse aux réalités variées des familles et à promouvoir une parentalité soutenue dès les premiers instants de vie de l’enfant. 

Les grandes orientations du dispositif fixées par la Présidence 

Pour mettre les points sur les « i », le Président de la République a défini les grandes orientations de cette réforme du congé de naissance et dont on a discuté durant la concertation instiguée par Sarah El Haïry. Entre autres, ce dispositif s’adresse aux deux parents avec une durée équitable de 3 mois chacun. Il sera indemnisé à hauteur de 50 % du salaire précédent, plafonné à 1 900 € mensuels.  

Cette initiative ambitieuse répond ainsi aux attentes profondes des parents français, souhaitant être pleinement présents durant les premiers mois cruciaux de la vie de leur enfant.  

Prévu pour être intégré dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale à l’automne 2024, sa mise en œuvre effective est programmée pour la fin de l’année 2025. Cette mesure vise de part et d’autre à renforcer le soutien à la parentalité et à favoriser un équilibre entre vie professionnelle et familiale. Elle s’inscrit dans une vision d’une société plus inclusive et solidaire. 

Un projet ayant pour but d’offrir un meilleur soutien aux nouveaux parents 

Par cette concertation, la ministre revient sur les objectifs de la politique familiale en France en cours. Notamment, le pays cherche à offrir un soutien indéfectible aux parents, à promouvoir l’égalité entre les genres et à garantir le développement optimal de l’enfant.  

Depuis 2017, les réformes telles que la politique des 1 000 premiers jours, le doublement du congé de paternité et l’expansion du service public de la petite enfance se sont présentées comme des jalons indispensables pour atteindre ces objectifs.  

En proposant une vacance parentale plus courte, mais mieux rémunérée, l’État cherche à en faire une prérogative accessible aux deux parents. Il vaut aussi offrir à davantage de familles l’opportunité d’être présentes auprès de leur enfant durant les premiers mois de sa vie. Ainsi, cette initiative reflète l’engagement continu de l’État envers une société inclusive et attentive aux besoins familiaux. 

Pour un meilleur épanouissement des familles  

Pour Sarah El Haïry, il n’est plus question de réduire la politique familiale à une politique fiscale. Avec le Président français Emmanuel Macron, elle œuvre chaque jour pour favoriser l’épanouissement des familles françaises, et ce, depuis 2017. Pour cela, ils ont investi pour doubler le nombre de jours de congés des pères, pour soutenir les parents, pour mettre en place des services publics dédiés (petite enfance et pensions alimentaires). 

Avec la réforme du congé de naissance, elle espère satisfaire les aspirations des nouveaux parents. Comme le congé parental semble perdre de vitesse, il est normal de créer de nouvelles opportunités pour s’aligner aux besoins des familles. De son point de vue, qui ne voudrait pas partager le maximum de moments avec son bébé, surtout durant ses premiers mois de vie.  

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Site du gouvernement : https://solidarites.gouv.fr/la-ministre-sarah-el-hairy-lance-une-concertation-sur-la-mise-en-place-du-conge-de-naissance?source=36884f36-85b0-4856-aba5-53bfec8a010b publié le 16 mai 2024.  

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