Pour 2023, Meta fait peau neuve pour le bien des utilisateurs mineurs. Ses réseaux sociaux, Facebook et Instagram, comptent limiter les publicités de genre et les campagnes ciblées souvent adressées aux plus jeunes. Le but étant de protéger leurs données personnelles et leurs activités en ligne.
Utilisateurs mineurs : terminés les campagnes ciblées !
Pour les marques et les enseignes, les réseaux sociaux sont vite devenus un terrain de choix pour mettre en avant leur image. Qui plus est, le nombre de socionautes a considérablement grimpé si bien que le marché des médias sociaux est devenu un indispensable pour toutes campagnes de communication ciblées.
Cependant, voir pulluler ainsi les annonces des marques dérange plus d’un. Sur Instagram et Facebook, on cherche par exemple à réguler les ingérences publicitaires dans les activités des utilisateurs mineurs.
Plus de publicités du genre chez Meta !
À partir de cette année 2023, les utilisateurs mineurs sur Facebook et Instagram disposeront d’outils supplémentaires pour mieux gérer les publicités apparaissant sur leur fil d’actualités. Le but : les protéger des dangers d’internet.
Ils auront par exemple la possibilité de sélectionner le mode « voir moins » d’annonces selon les thèmes affichés. Cette préférence aidera le groupe de Mark Zuckerberg à filtrer et à adapter les « pubs » selon l’âge et le profil de l’abonné.
Qui plus est, Meta interdira aux annonceurs marketing de collecter à outrance des données personnelles pour cibler les utilisateurs mineurs. Ils devront à présent se contenter de leur localisation. De plus, ils ne pourront plus se servir des données d’activité des jeunes abonnés (comptes suivis et pages « likés ») pour élaborer des campagnes ciblées. Pour finir, Meta prohibera les publicités de genre visant les utilisateurs mineurs à partir de février.
Vers une meilleure protection des données personnelles sur les réseaux sociaux
Ces décisions sont principalement motivées par la condamnation récente du groupe américain pour violation du RGPD (règlement européen de protection des données personnelles) à travers Facebook et Instagram. Meta avait dû s’acquitter d’une énorme amende de 405 millions d’euros à la CNIL irlandaise. On lui avait reproché d’avoir usé des données des abonnées de ses réseaux sociaux pour générer des publicités personnalisées.
Qui plus est, en octobre 2022, Meta fut accusé de faire des profits sur le dos de publicités anti-LGBTQ. Des promotions qui normalement sont prohibées sur les médias sociaux.
Tout cela est arrivé en dépit du fait qu’en 2021, Instagram avait déjà interdit aux annonceurs de réaliser des campagnes visant les utilisateurs mineurs en tenant compte de leurs centres d’intérêt et de leurs activités. Cette décision de filtrer les « pubs » pour utilisateurs mineurs tombe ainsi à pic.
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Avec ETX Daily Up