- Les pleurs de bébé sont influencés par plusieurs facteurs, dont la génétique et l’environnement.
- Une part importante des différences dans les pleurs peut s’expliquer par l’hérédité.
- Le sommeil des nourrissons dépend surtout des conditions environnantes.
- Comprendre l’interaction entre génétique et environnement aide à mieux soutenir le développement des bébés.
Les pleurs de bébé sont souvent source d’inquiétude, mais une nouvelle étude révèle que la génétique influence largement ce phénomène. Chez les nourrissons, l’ADN joue un rôle déterminant non seulement dans la durée des pleurs, mais aussi dans la qualité du sommeil, offrant un nouveau regard sur leur développement précoce.
Génétique : son rôle déterminant dans les pleurs de bébé
Une nouvelle étude révèle que la génétique joue un rôle majeur dans les pleurs de bébé, expliquant en partie pourquoi certains nourrissons pleurent plus longtemps que d’autres. Selon les chercheurs, la transmission biologique influence non seulement la fréquence, mais aussi la durée des pleurs de bébé. Menée par des équipes des universités d’Uppsala et du Karolinska en Suède, cette recherche s’est intéressée à l’impact de l’ADN et de l’environnement sur la regulation comportemental et le sommeil des nourrissons, deux facteurs essentiels pour un développement sain.
Pleur de bébé et sommeil : analyse génétique chez les jumeaux
Pour mieux comprendre pourquoi certains pleurs de bébé sont plus longs que d’autres, des chercheurs suédois ont initié un projet de recherche auprès des parents de 998 paires de jumeaux. Des données sur le sommeil, les pleurs de bébé et l’aptitude des nourrissons à se calmer ont été récoltées à deux et cinq mois. Il faut savoir qu’étudier des jumeaux permet d’isoler l’influence génétique, car ils évoluent dans des milieux familiaux et socio-économiques similaires. Ainsi, il est plus facile de distinguer l’influence de la génétique sur les comportements essentiels au développement précoce, notamment sur la variabilité des pleurs de bébé.
Gènes et environnement : deux facteurs clés dans l’intensité des pleurs
Les résultats montrent qu’à deux mois, environ 50 % de la variation dans l’intensité des pleurs de bébé est liée à la génétique, cette part augmentant à 70 % à cinq mois. De plus, la capacité des nourrissons à se calmer semble également influencée par leur ADN. Les différences restantes dans les pleurs de bébé s’expliquent par des facteurs environnementaux propres à chaque enfant, difficiles à cerner précisément. Charlotte Viktorsson, qui a dirigé cette étude, souligne que ces résultats peuvent rassurer les parents en indiquant que l’intensité des pleurs dépend en grande partie de la génétique et échappe souvent à leur contrôle direct.
ADN et sommeil : poids de l’environnement versus génétique
Après avoir étudié les pleurs de bébé, les chercheurs se sont intéressés aux réveils nocturnes des nourrissons. Ils ont découvert que ces phénomènes sont majoritairement influencés par des facteurs environnementaux, comme les habitudes de sommeil et le cadre dans lequel l’enfant dort, tandis que la génétique joue un rôle plus modéré. La capacité à s’endormir rapidement dépend d’abord de l’environnement à deux mois, avant que l’ADN n’exerce progressivement son effet. Cette progression rapide dans le développement du bébé indique que les actions des parents pour apaiser leur enfant ont un impact plus marqué durant les premiers mois de vie.
Interactions entre génétique et environnement dans les pleurs de bébé
Cette exploration scientifique fait donc progresser la connaissance scientifique sur un sujet au cœur des préoccupations parentales et souligne l’importance d’une approche personnalisée, intégrant à la fois la génétique et les facteurs environnementaux pour soutenir au mieux le développement des tout-petits.
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