Vous pensez que votre enfant est un petit génie ? Il se pourrait que ça soit vraiment le cas, mais pas toujours. Le neuropsychologue Gabriel Rafi vous répond.
Qu’est-ce qu’un enfant surdoué ?
On parle d’enfant à haut potentiel quand il est question d’un QI de plus de 130, explique le professionnel. Il insiste sur le fait que l’on ne devient pas haut potentiel, mais qu’on naît haut potentiel. Dans l’Hexagone, les termes douance, précocité intellectuelle et enfants zèbres sont également utilisés.
Quels sont les indices de la douance ?
D’après le neuropsychologue, plusieurs indices peuvent alerter les parents s’ils ont un surdoué à la maison. Ces enfants s’intéressent notamment aux dinosaures, aux étoiles ou encore à la vie des présidents. Ils ont aussi une certaine appétence pour la lecture et une véritable soif de stimulation intellectuelle. Ils ont un très bon raisonnement et d’excellentes capacités de mémoire. Le mieux est cependant de faire passer un test de QI à l’enfant pour en être sûr.
Enfance : à partir de quel âge peut-on observer ces signes ?
M. Gabriel Rafi explique que les signes de douance chez l’enfant peuvent être observés dès l’âge de 3-4 ans. Cependant, ces observations se font plus facilement à 4 ans, quand le petit commence à aller à l’école. Il est alors possible d’observer comment l’enfant interagit avec la maîtresse et les autres écoliers.
Neuroatypicité : quels sont les conseils pour les parents ?
Le neuropsychologue dit accueillir tous les jours des enfants qui souffrent dans ses deux cabinets. D’une part parce qu’ils sont des surdoués et qu’ils ont des difficultés à s’adapter, d’autre part, parce qu’ils ne le sont pas qu’ils sont victimes d’attentes démesurées de la part de leurs parents. Pour le professionnel, la précocité intellectuelle « n’est pas un cadeau, mais plutôt un handicap ».
Avec l’ETX Studio/AFP
Votre enfant a-t-il des capacités intellectuelles hors normes ? © LSOphoto / Getty Images