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Sensibilité à l’ocytocine : comment cela influence-t-il la réaction des femmes aux bébés mignons ? 

Un adorable bébé dans son parc et avec un foulard sur la tête.

Les visages de bébés aux joues potelées et grands yeux activent des réponses émotionnelles automatiques chez les femmes - Crédit photo Pixabay/Pexels©

Une étude révèle que la sensibilité à l’ocytocine affecte les femmes dans leur perception des bébés mignons. Ce processus génétique affecte leur instinct de soin, leur réaction physique et émotionnelle face aux nourrissons adorables. Cela ajuste alors leur vision de l’éducation et de la protection. 

Sensibilité à l’ocytocine : la gent féminine devient « gaga » à la vue d’adorables nourrissons 

Une recherche récente, publiée dans Hormones and Behavior, explore comment la sensibilité à l’ocytocine influence les réactions des femmes aux visages des nourrissons.  

L’étude a révélé que les bébés présentant des caractéristiques physiques spécifiques, comme des joues potelées et des grands yeux, font l’objet d’une attention particulière de la part de la gent féminine. Ces nourrissons activent des instincts de soin plus prononcés, comme l’adoption du « parler bébé ».  

Cependant, cette réaction varie selon la sensibilité à l’ocytocine de chacune, une hormone cruciale dans l’attachement et la protection des petits.  

En comprenant ce lien entre biologie et comportement, cette étude ouvre la voie à une meilleure compréhension de la motivation maternelle et des mécanismes derrière le soin parental. 

Comment la beauté des bébés mignons influence la perception des femmes 

Le schéma des bébés mignons regroupe certains des traits comme de grands yeux, un front proéminent et un petit menton. Ce standard joue notamment un rôle important dans la perception de la beauté chez les nourrissons.  

Notamment, ces caractéristiques physiques déclenchent chez les adultes, notamment les femmes, une réponse émotionnelle forte. Une réponse qui renforce leur instinct de protection et de soin.  

L’étude montre que celles ayant une grande sensibilité à l’ocytocine réagissent instinctivement, notamment par un sourire automatique, à ces bouts-de-chou.  

Une réaction hormonale qui varie d’une femme à une autre 

De fait, la sensibilité à l’ocytocine des femmes varie en fonction de facteurs génétiques. De manière générale, cette hormone influence la réaction automatique du corps, comme les sourires ou d’autres expressions faciales inconscientes.  

Cependant, l’étude a démontré que les femmes présentant une faible méthylation dans les gènes du récepteur de cette hormone montrent des réactions physiques plus fortes. Des effets comme des mouvements musculaires faciaux plus marqués face aux nourrissons mignons. Cela pourrait suggérer que celles-ci sont instinctivement plus enclines à s’occuper de bébés, même sans évaluer consciemment leur caractère « mignon ». 

Apparence des tout-petits : déclenche l’instinct de soin et change la vision de l’éducation infantile 

Les femmes motivées par un fort instinct de nurturance – ou soin naturel – réagissent plus intensément aux visages des bébés. Pour arriver à une telle conclusion, l’étude a utilisé des méthodes telles que l’EEG et l’EMG pour capter des réactions neuronales et musculaires en réponse à des nourrissons. 

Pour finir, les résultats ont montré que les femmes ayant un fort instinct de soin éprouvent une réponse cérébrale plus marquée face aux bébés mignons. Elles ressentent ainsi une motivation accrue pour s’en occuper, un comportement influencé non seulement par des facteurs sociaux, mais aussi par leur génétique. Ce mécanisme naturel contribue aussi à l’éducation, car il permet de renforcer les liens d’attachement entre l’adulte et l’enfant. 

Dès lors, ce lien entre instinct et éducation pourrait offrir des pistes pour comprendre les différences dans les comportements parentaux. 

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Source : actualité https://www.psypost.org/oxytocin-sensitivity-influences-womens-responses-to-infant-cuteness/ publiée le 22 septembre 2024. 

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