Il a fallu attendre 34 ans pour que « La Petite Sirène » ait finalement droit à son film Disney. Bien que celui-ci suive la trame du scénario originel du dessin animé, ce remake se dépeint davantage en une histoire contemporaine qui mêle diversité et écologie. En salle depuis le 24 mai 2023.
L’histoire contemporaine pour l’adaptation de « La Petite Sirène »
Cela fait plusieurs mois que le remake de « La Petite Sirène » crée débat. En cause : la couleur de peau de la chanteuse de R&B Halle Bailey interprétant le rôle d’Ariel dans ce nouveau film Disney. C’est toutefois une critique qui n’a pas lieu d’être selon Rob Marshall, réalisateur de ce remake sorti au cinéma français le 24 mai 2023. Il insiste que ce choix ne fût nullement intentionnel et que Halle Bailey était tout simplement fait ses preuves. Elle était la meilleure pour le rôle, avec sa force, sa passion et sa voix incroyable. Il rappelle dans la foulée que ce n’est pas la première fois qu’une femme noire incarne une princesse Disney, citant l’exemple de Brandy jouant Cendrillon en 1997.
Il précise également que l’histoire originale écrite par Hans Christian Andersen d’il y a 200 ans est en réalité très contemporaine. Elle raconte la vie d’une jeune fille moderne qui a l’impression d’appartenir autre part. Pour se trouver, elle va se lancer dans un long voyage.
Un film Disney qui reste fidèle au dessin animé original
De base, ce film Disney de « La Petite Sirène » reprend les grandes lignes du scénario du dessin animé. On a alors une histoire qui se passe dans les années 1830, quelque part dans les mers des Caraïbes. Sur une ile fictive vivent le prince Éric et ses sujets. Au fond de l’océan résidait Ariel La Petite Sirène, fille cadette du roi Triton interprété par Javier Bardem. Elle avait 18 ans que l’histoire prend place.
Comme dans le dessin animé de Disney, c’est une jeune fille espiègle et curieuse qui voue une passion profonde pour le monde des humains. Elle en collectionne les « reliques » qu’elle récupère des épaves de bateaux. Mue par une irrépressible curiosité, elle ira en l’encontre des lois établies par son père. Ne pouvant supporter l’incompréhension et la colère de ce dernier, elle s’aventura à conclure un terrible pacte avec Ursula connue pour être la sorcière des mers.
Un scénario mettant en avant la culture
Bien que le scénario de ce live-action reprend la trame principale du film d’animation d’il y a 34 ans, celle-ci présente tout de même certaines différences. L’histoire fut arrangée pour être plus contemporaine et pour que l’on comprenne mieux le personnage d’Ariel avec ses aspirations.
En fait, le réalisateur y a ajouté une dimension multiculturelle afin de promouvoir une certaine diversité. Les paroles de chansons ont été réécrites. De nouveaux morceaux rythment le cours de l’histoire. Cependant, les musiques originales comme celles intitulée « Sous l’Océan » et entonnée par Sébastien le crabe ont été maintenues pour leurs sonorités caribéennes.
Rob Marshall confie avoir voulu revoir la trame initiale, mais en s’assurant d’y intégrer les scènes emblématiques de « La Petite Sirène » que les fans, grands ou enfants, apprécient. L’idée était de mettre sur pied un scénario universel. Par exemple, il a façonné un Éric qui s’ouvre aux contrées étrangères.
Une ode à l’écologie
En plus de la diversité, ce film « La Petite Sirène » aborde aussi la question de l’écologie. Pour illustration, on peut citer la scène où les sept filles de Triton ont fêté « la lune de corail » et ont constaté le naufrage d’un bateau qui a endommagé la faune marine.
Souhaitant faire deux pierres d’un coup, Rob Marshall affirme que cette mise en scène intentionnelle. Sans trop en faire, il souhaitait éveiller les consciences sur les impacts gravissimes des actions humaines sur le monde sous-marin. Cela dit, l’idée ne vient pas originellement de lui, mais de Javier Bardem. En 2019, celui-ci avait affirmé que ce film Disney était l’opportunité rêvée de dévoiler la beauté de l’histoire d’Andersen et toucher un mot sur la problématique de la pollution des mers. À large audience, La Petite Sirène aurait tant un impact sur les adultes que sur les jeunes enfants.
La diversité : le nouveau crédo adopté par le studio de Mickey
Ces dernières années, les productions Disney ont mis en avant la diversité à travers diverses initiatives et choix de casting. La multinationale s’est engagée à représenter des histoires et des personnages issus de différents horizons culturels et ethniques pour refléter la réalité du monde dans lequel nous vivons. On dénote par exemple « Coco » mettant en scène l’histoire d’un jeune garçon mexicain, la fête du Jour des Morts et les traditions mexicaines. On peut aussi mentionner l’histoire de « Moana », une jeune fille polynésienne courageuse et indépendante qui part à l’aventure pour sauver son peuple.
Ce choix de promouvoir la diversité vise à offrir une représentation plus authentique et inclusive, à donner à tous la possibilité de s’identifier à des personnages variés et à promouvoir la compréhension et l’acceptation des différentes cultures. Cela permet de donner plus de visibilité à des acteurs et actrices issus de communautés sous-représentées dans l’industrie cinématographique.
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Avec ETX Daily Up