Badabim

Épidémie de coqueluche : les autorités appellent à renforcer la vaccination

Bébé couché sur une fourrure blanche avec une couverture marron

Il est conseillé aux professionnels en contact étroit avec les nouveau-nés et les nourrissons de moins de 6 mois, notamment dans les EHPAD et le secteur médical, d'effectuer un rappel vaccinal à 25, 45 et 65 ans. -Crédit photo Kelvin Agustinus /Pexels©

Face à l’épidémie de coqueluche, les autorités de santé alertent sur l’importance de la vaccination et des rappels pour protéger les tout-petits. Une vigilance accrue est nécessaire pour limiter les formes graves et assurer la santé des plus vulnérables.

Une épidémie de coqueluche en forte progression en 2024

Depuis le début de l’année 2024, une épidémie de coqueluche inquiète les autorités sanitaires en France. Cette maladie, provoquée par la bactérie Bordella pertussis, se propage rapidement, touchant particulièrement les nourrissons et les adultes non vaccinés. Les chiffres de Santé publique France révèlent une augmentation marquée des cas, surtout lors du premier semestre 2024. Cette recrudescence est accentuée par les rassemblements liés aux Jeux olympiques, qui ont favorisé la transmission dans des lieux densément peuplés. La Haute Autorité de santé (HAS) a publié une alerte en juillet, exhortant la population à mettre à jour ses vaccinations pour contenir cette épidémie de coqueluche et protéger les plus vulnérables, notamment les tout-petits.

Pourquoi la vaccination est-elle essentielle pour protéger les tout-petits ?

Face à l’épidémie de coqueluche, la vaccination joue un rôle central dans la protection des nourrissons. Ces derniers, trop jeunes pour recevoir leurs rappels vaccinaux, sont les plus exposés aux formes graves de la maladie, telles que des pneumonies ou des convulsions. La bactérie est particulièrement contagieuse, se transmettant par les gouttelettes ou les postillons, et peut infecter jusqu’à 17 personnes dans un foyer ou une crèche. Les autorités de santé recommandent aux femmes enceintes de se faire vacciner pour transmettre des anticorps protecteurs à leur bébé avant sa naissance. Cette approche préventive est renforcée par une stratégie de cocooning, où les proches du nourrisson sont vaccinés pour limiter les risques de transmission dans le contexte de cette épidémie de coqueluche.

Les recommandations des autorités face à la maladie

Pour contrer cette épidémie de coqueluche, la HAS met en avant un calendrier vaccinal précis et adapté. Les nourrissons doivent recevoir une première dose dès l’âge de 8 semaines, suivie d’une deuxième à 4 mois, et d’un rappel à 11 mois. Les femmes enceintes, vaccinées entre la 20ᵉ et la 36ᵉ semaine de grossesse, transmettent une immunité transplacentaire à leur enfant, offrant une protection essentielle jusqu’à ses six mois. En l’absence de vaccination maternelle, les proches du bébé, y compris les parents, grands-parents et frères et sœurs, sont invités à se faire vacciner. Cette stratégie de cocooning est cruciale dans le contexte de l’épidémie de coqueluche, qui met en danger les plus jeunes et les plus fragiles.

L’importance des rappels vaccinaux pour maintenir une santé optimale

L’épidémie de coqueluche met en lumière l’importance des rappels vaccinaux pour tous les âges. L’immunité offerte par la vaccination ou une précédente infection diminue avec le temps, nécessitant des rappels réguliers. Les adolescents doivent être vaccinés entre 11 et 13 ans, et les adultes à 25, 45 et 65 ans. Les professionnels travaillant avec des enfants, comme les assistants maternels ou les soignants, sont particulièrement concernés. Ces rappels contribuent à limiter la propagation de la maladie dans des environnements collectifs, tels que les crèches et les écoles. Maintenir une vaccination à jour est un acte essentiel pour enrayer cette épidémie de coqueluche et protéger les plus fragiles, comme les nourrissons.

Retrouvez sur notre page Facebook Badabim d’autres conseils et actualités sur la santé et la petite enfance.

Avec ETX/DailyUp 

Quitter la version mobile