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Enfants difficiles : un attachement insécurisant n’est pas une fatalité 

Des enfants difficiles rechignant à manger un plat de pâtes.

Les enfants difficiles ne présentent pas nécessairement un attachement insécurisant envers leurs parents - Crédit photo Murry Lee/Pexels©

Les enfants difficiles, qui manifestent souvent irritabilité et émotions négatives, présentent une légère tendance à un attachement insécurisant avec leurs parents. Selon des chercheurs, l’éducation positive au sein de la famille peut renforcer les liens d’affection et favoriser un environnement sécurisant. 

Enfants difficiles : quel impact réel sur leurs relations familiales ? 

En général, on associe les enfants difficiles à des relations d’attachement insécurisées. Cependant, une récente étude a remis question ce lien.  

Dirigée par des experts en psychologie clinique, cette recherche montre que le mauvais tempérament d’un enfant, caractérisé par l’irritabilité et la difficulté à se laisser réconforter, a finalement peu d’impact sur la sécurité de l’attachement.  

Cette conclusion apporte un nouveau regard rassurant pour les parents, souvent préoccupés par les répercussions du caractérise de leur enfant sur leur relation affective. Par extension, l’attachement insécurisant n’est donc pas limité aux petits à tête brûlée. Il peut tout aussi bien concerner un enfant sensible. 

Attachement et développement de l’enfant : un lien essentiel pour les parents 

L’attachement joue un rôle central dans le développement émotionnel et cognitif de l’enfant. Un attachement sécurisant, favorisé par une présence parentale rassurante et disponible, le protège des troubles d’anxiété et de dépression. Dans la foulée, cela améliore ses capacités linguistiques.  

Ce besoin de sécurité est crucial pour tous les petits, y compris les enfants difficiles. La présence bienveillante des parents aide à limiter les liens insécurisants et instaure un cadre stable dans lequel ils peuvent explorer leur environnement de manière plus sereine et assurée. 

Un mauvais tempérament a-t-il un réel impact sur les rapports avec la famille ?  

L’étude montre que la corrélation entre tempérament difficile et attachement insécurisé est faible. En effet, moins de 1 % des enfants difficiles développent une affection insécurisante avec leurs parents.  

Ce chiffre est surprenant pour de nombreux psychologues, car il contredit la croyance selon laquelle un enfant facilement irritable ou exigeant serait inévitablement enclin à des relations d’attachement précaires.  

Cette observation souligne davantage l’importance de l’attitude des parents dans la construction d’un lien sécurisant, quel que soit le tempérament de l’enfant. Ce résultat encourage chaque famille à s’adapter à celui-ci de sorte à lui offrir un soutien adapté. 

L’éducation positive : un pilier pour un environnement sécurisant 

L’éducation positive représente un levier clé pour renforcer la sécurité affective et les relations d’attachement au sein de la famille. En appliquant des pratiques bienveillantes et une discipline douce, les parents aident à apaiser les émotions négatives de leurs enfants difficiles, notamment l’irritabilité et l’anxiété.  

Offrir un cadre rassurant et prévisible contribue non seulement au bien-être des jeunes, mais aussi à la stabilité de leurs relations familiales. Dans un environnement sécurisant, même ceux au tempérament de feu peuvent ressentir des liens affectifs solides avec leurs parents. Cela leur offre la sérénité nécessaire pour évoluer sainement. 

Des ressources pour les papas et mamans de « tête brûlée » 

Les comportements d’attachement insécurisés peuvent être atténués par l’adoption de méthodes adaptées. En ce sens, les professionnels de la psychologie et les spécialistes de l’enfance encouragent les parents à renforcer leur connexion avec leur enfant par des techniques d’écoute active et d’empathie.  

En répondant aux besoins émotionnels des enfants difficiles, les familles peuvent réduire l’impact de leur mauvais tempérament et leur offrir un cadre où ils peuvent développer leurs relations de manière équilibrée et sécurisante. Ces pratiques visent également à diminuer les comportements d’opposition et les émotions négatives. 

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Source : actualité https://www.psypost.org/difficult-children-are-only-slightly-more-likely-to-have-insecure-attachments-with-parents/ publiée le 22 octobre 2024. 

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