Les Schtroumpfs avec de nouveaux visages, qui l’eurent cru ? Dans un album jeunesse à paraitre en mai 2023, ses personnages à la face uniforme seront réinterprétés par des dessinateurs comme Tébo et hériteront d’un aspect qui leur sera propre. Une révolution pour cette bande dessinée pour enfants.
Schtroumpfs : la BD pour enfants se réinvente
Les Schtroumpfs, ces petits bonhommes bleus ont vu le jour en 1958. Ils découlent de l’imagination et du crayon du fameux bédéiste belge Peyo (ou Pierre Culliford de son vrai nom).
De 1963 jusqu’à sa mort en 1992, Peyo a pu éditer 16 albums jeunesse des aventures des Schtroumpfs. Il a parallèlement pu superviser le film d’animation de 1975 intitulé « La Flûte à six schtroumpfs » et la série animée diffusée à la télévision depuis les années 1980.
La création artistique de ce génie belge a fait sans conteste un long chemin dans l’univers de la BD et elle continue de le faire. Le 5 mai 2023 par exemple, un autre album jeunesse sortira dans les bacs et se nommera « Qui est ce Schtroumpf ? ».
Comme les éditions Le Lombard le disent, il s’agit du premier livre d’une prodigieuse collection où des auteurs de renom comme Tébo reprendront le crayon de Peyo le temps d’un « one-shot ».
De nouveaux visages dessinés par Tébo
Tébo sera donc le premier à réinventer les histoires des Schtroumpfs. Pour ce bédéiste français de 50 ans, c’est loin d’être une première. Il a déjà redessiné un autre grand classique de BD pour enfants, Mickey.
Le quinquagénaire avoue avoir déjà trouvé le style parfait pour ses nouveaux visages : en allant d’une Schtroumpfette sans talons à des Schtroumpfs à l’apparence unique. Il a également parlé de redessiner Gargamel, le bon vieux sorcier toujours en quête de Schtroumpfs à dévorer.
Tébo affirme travailler sur ce projet depuis des mois en refaisant perpétuellement les pages pour un rendu parfait, mais surtout mignon.
Un tournant pour l’affaire familiale de l’album jeunesse
Ce tout nouvel album jeunesse est un coup du destin selon le directeur éditorial du Lombard, Mathias Vincent. Il raconte que lors d’un diner, l’IMPS avait évoqué le nom de Tébo parmi les nouveaux auteurs de la franchise. Il connaissait bien le bonhomme : un passionné de l’univers des Schtroumpfs qui respecte fort beaucoup l’œuvre de Peyo.
Pour rappel, l’IMPS est la société en charge de la gestion des droits des Schtroumpfs. C’est une affaire familiale fondée en 1984 par la fille de Peyo, Véronique Culliford. Celle-ci assure la gestion de l’image et de la marque de la franchise.
Les Schtroumpfs ont toujours été une entreprise familiale avec la coloriste Nine (Janine Culliford). Celle-ci est celle qui avait eu la brillante idée de colorier ces créatures de la forêt en bleu. Quant à leur fils, Thierry Culliford, il a cosigné tous les scénarios depuis 1992, depuis le tome 16 avec son père jusqu’au quarantième qui va bientôt sortir.
Les meilleures réinterprétations de la bande dessinée de Peyo
La bande dessinée de Peyo, les Schtroumpfs, a été adaptée de nombreuses fois en films, séries télévisées, jeux vidéo et autres supports. Certaines réinterprétations ont réussi à capturer l’esprit et la magie des Schtroumpfs tout en ajoutant une touche personnelle à l’univers.
Par exemple, le film d’animation « Les Schtroumpfs et le village perdu » a introduit de nouveaux personnages et de nouveaux thèmes tout en restant fidèle à l’histoire originale. La série télévisée de 1981 a également été une revisite réussie. Ses épisodes explorent des thèmes plus profonds et des personnages plus complexes que dans la bande dessinée originale. Enfin, le jeu vidéo « Les Schtroumpfs : Le Village Magique » a été salué pour sa fidélité à l’univers de Peyo tout en offrant des mécanismes de jeu modernes et amusants.
En somme, les meilleures réinterprétations des Schtroumpfs sont celles qui respectent l’univers original tout en apportant une touche personnelle et créative à l’histoire et aux personnages.
La bande dessinée redessinée : un concept qui plait, mais pas pour tous
La bande dessinée des Schtroumpfs n’est pas la seule œuvre avec des personnages réinventés et redessinés.
De nombreux auteurs ont notamment repris selon leur style d’autres célèbres albums jeunesse. On dénote le cowboy Lucky Luke revisité par un autre auteur belge, Morris. Il y a aussi eu Corto Maltese qui représente le personnage de l’Italien Hugo Pratt. Il fut réinterprété par le Français Bastien Vivès.
À côté, il y a les personnages qui ne sauraient toutefois changer d’apparence. On retrouve par exemple Astérix, dont les traits d’Uderzo perdurent jusqu’à aujourd’hui. Il y a aussi Gaston Lagaffe dont la réinterprétation est aujourd’hui bloquée par la fille de l’auteur belge Franquin. S’ajoute à cette liste le reporter « Tintin » dont les ayants droit rejettent véhément une revisite des personnages d’Hergé.
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Avec ETX Daily Up
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